texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

27/10/2025

France & Cœur de Jésus : Trois Appels Pour une Civilisation de l’Amour |...

Un cœur libre

 Lundi 27 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 13, 10-17

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.

Prière

Ô mon Dieu, je crois en toi, parce que tu es la vérité même. Je crois que tu es le sens profond de ma vie. Donne-moi la grâce de la foi, de voir ta présence et ta providence en toute chose. J’espère en toi, j’espère en tes promesses, car je sais que tu es allé me préparer une place auprès de toi. Sois mon unique espérance, Seigneur.
Ô mon Dieu, je t’aime et je veux t’aimer par-dessus toute chose, bien que mon amour soit si faible et si inconstant. Augmente mon amour pour toi aujourd’hui. Esprit Saint, illumine tout mon être en cette oraison, pour écouter et suivre tes inspirations.

Demande

Augmente en moi la foi !

Réflexion

  1. Pourquoi le sabbat ? À plusieurs reprises, Jésus accomplit ce que la Loi de Moïse ne permet pas. Pourquoi Dieu a-t-il institué le sabbat, si c’est pour ensuite l’abolir : « le Fils de l’homme est maître du sabbat » ? C’est un conflit que nous percevons peut-être souvent dans notre vie quotidienne, surtout nous qui sommes attachés à notre liberté personnelle, et qui ne concevons pas de faire quelque chose sans en comprendre le sens. Et en même temps, nous désirons la sainteté et nous voulons suivre Dieu. Quelle place donner aux commandements dans notre vie ? À la loi de Dieu, aux normes de l’Église, surtout les plus petites ?
  2. Derrière les lois, il y a une valeur à protéger, à promouvoir. Les lois de Dieu, de l’Église, surtout les plus concrètes et petites, ne sont souvent pas une fin en soi. Elles sont là pour protéger une valeur plus grande, plus forte. Par exemple, l’Église demande aux catholiques de participer à la messe le dimanche. Ce n’est pas pour nous contrôler, mais pour nourrir notre relation avec Dieu et avec la communauté. C’est une expression du troisième commandement. Celui qui va à la messe uniquement par obligation ne vit finalement pas la norme de l’Église. Et celui qui parce qu’il est malade ou loin de toute messe prend un moment de prière prolongé le dimanche chez lui l’accomplit en vérité.
    Jésus semble parfois contredire la Loi de Moïse mais, en réalité, il en révèle l’esprit profond. Le sabbat n’a pas été créé pour empêcher tout travail, mais pour l’aider à ne pas le mettre à la place de Dieu. C’est un jour de repos, de libération et de louange, pas un carcan de règles. Dieu l’a institué pour que l’homme se souvienne qu’il n’est pas esclave du travail ou de ses propres forces, mais qu’il dépend de Dieu qui lui offre la liberté et la vie.
  3. Dans cet Évangile, Jésus nous appelle à vivre les normes et les commandements en plénitude, et parfois ce n’est pas de la façon que l’on voudrait ou penserait. Il est facile de tomber dans le piège de la routine religieuse : accomplir les choses par habitude, sans y mettre son cœur. Par exemple, prier le chapelet en vitesse, sans y penser, ou aller à la messe par obligation, sans écouter la Parole.
    Jésus nous appelle à vivre notre foi avec un cœur vivant, pas comme des robots. On peut cependant s’attacher aussi tellement à la norme, et non pas à son sens, qu’elle en devient dangereuse. Une norme devient nocive, par exemple, quand elle nous rend juge des autres (« Il ne va pas à la messe, il n’est pas un bon chrétien ! ») ou quand elle nous empêche d’agir avec miséricorde (« C’est dimanche, je ne peux pas aider mon voisin »).

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, tu as libéré la femme courbée, même un jour de sabbat. Moi aussi, je suis souvent courbé sous mes peurs, mes habitudes, mes petites règles qui m’empêchent d’aimer. Donne-moi un cœur libre, un cœur qui voit les besoins avant les normes. Aide-moi à ne pas rester indifférent, comme le chef de la synagogue. Apprends-moi à agir avec miséricorde, même si cela me dérange. Que je sois un signe de ta tendresse pour ceux qui m’entourent. Je te confie ma journée, mes rencontres. Fais de moi un instrument de ta paix. Amen.

Résolution

Aujourd’hui je ferai un geste de charité simple mais délibéré : un mot d’encouragement, un service rendu sans attendre de retour, une écoute attentive pour quelqu’un qui en a besoin.

26/10/2025

Le Sacré-Cœur de Jésus à Paray-le-Monial - histoire de Sainte Marguerite...

Pécheurs mais infiniment aimés

 Dimanche 26 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Prière

Seigneur, apprends-moi à prier. Donne-moi un cœur humble comme celui du publicain. Apprends-moi à me tenir devant toi dans la vérité, sans masque, confiant en ta miséricorde.

Demande

Seigneur, donne-moi la conscience de ma petitesse et la certitude de ta miséricorde.

Réflexion

  1. « (…) à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres (…) »
    La traduction littérale de « convaincus d’être justes » est « se confiant en eux-mêmes pour être justes ». Jésus dénonce ici l’autosuffisance religieuse. Il met en garde contre une conception du salut fondée sur une justice légaliste, centrée sur les œuvres. Le pharisien incarne cette attitude autocentrée, reposant sur ses propres mérites. Le publicain, au contraire, représente une justice reçue gratuitement, fondée sur la miséricorde divine.
  2. « Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes. »
    La prière du pharisien est une autocélébration, une contradiction de ce qu’est la vraie prière chrétienne. Le publicain, lui, se reconnaît humble et dépendant de Dieu. Il trouve sa valeur non en lui-même, mais en Dieu, son créateur. Cette parabole met en lumière deux chemins offerts à l’homme libre : l’affirmation de soi jusqu’au mépris des autres, ou l’accueil de la vie comme don reçu, dans l’ouverture à la communion.
  3. L’Écriture Sainte est traversée par ces deux voies. Lucifer, Adam, Caïn, Hérode ou le mauvais larron ont choisi l’affirmation d’eux-mêmes et le mépris des autres. Moïse, David, Marie ou Jean ont recherché la communion. Mais souvent, cette lutte se joue au cœur d’une même personne, chez David, Pierre ou Paul, par exemple. En chacun de nous vit un pharisien, debout et rigide, qui tente de compenser ses insécurités en s’appuyant sur ses propres mérites. Mais en nous vit aussi un publicain, la voix de l’Esprit, qui nous invite à nous reconnaître pécheurs, petits, mais infiniment aimés. 

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour ce temps de prière. Donne-moi un cœur de pauvre, capable d’accomplir ta volonté avec simplicité. Augmente en moi la capacité de t’accueillir et de me laisser aimer. Que ma foi devienne une louange à ta grandeur.

Résolution

Aujourd’hui, je prends un moment de silence pour me reconnaître pécheur devant Dieu, avec confiance et espérance.

25/10/2025

Le FILM qu’ils voulaient vous CACHER

 Samedi 25 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 13, 1-9

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

Prière

Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.

Demande

Seigneur Jésus, toi qui me connais mieux que je ne me connais moi-même, toi qui sondes les cœurs, aide-moi à chercher la conversion de mon cœur avec persévérance et patience.

Réflexion

  1. Pilate venait de mettre à mort des Galiléens qui avaient pris les armes contre l’occupation romaine. Dix-huit personnes étaient mortes dans la chute de la tour de Siloé. Ces événements tragiques avaient bien évidemment marqué les esprits et beaucoup de gens se demandaient si ce n’était pas une punition de la part de Dieu pour les péchés de ces victimes. Nous pensons souvent à la conversion du cœur de notre prochain. Nous voudrions qu’ils changent leur façon d’être, de penser, de vivre. Nous passons vite au jugement. Même si nous avons objectivement raison, le Seigneur nous fait comprendre que l’appel à la conversion est pour tous et que nous ne devons pas oublier que nous sommes, nous-même, les premiers concernés.
    Changer l’autre est souvent au-delà de nos possibilités mais nous changer nous-mêmes est toujours à notre portée avec l’aide de la grâce de Dieu. Il y a des choses dans mon prochain que je n’arriverai peut-être jamais à changer. Demandons au Seigneur le courage et la sérénité de l’accepter et la confiance pour remettre la conversion de notre prochain entre ses mains. Demandons-lui aussi de changer notre cœur. En tournant davantage notre cœur vers le Seigneur nous donnerons peut-être envie aux autres de faire de même dans leur vie.
  2. Dans la parabole du figuier stérile, le Seigneur nous invite à la patience et à la persévérance dans nos efforts pour convertir notre cœur. Nous pouvons souvent nous décourager en constatant le peu de fruit ou de progrès dans notre cheminement de foi. Nous sommes parfois comme ce maître de la vigne qui a envie de tout couper. Cette attitude ne vient pas du Seigneur mais de notre orgueil blessé, d’une lassitude malsaine, ou même du démon qui souhaite mettre fin à notre cheminement dans la foi. L’attitude de Jésus envers nous est comme celui du vigneron. Il pose sur nous un regard plein de miséricorde, d’espérance et de confiance. La conversion du cœur est une œuvre qui s’étend sur toute une vie. Le Seigneur est toujours prêt à renouveler son pardon dans notre vie et à nous donner sa grâce pour nous permettre un nouveau départ.
    Est-ce que je donne l’occasion au Seigneur de mettre en mon cœur le doux parfum de son pardon et de sa miséricorde en participant régulièrement au sacrement de la réconciliation ? Est-ce que je nourris mon âme de sa Parole et de sa présence dans la prière et l’Eucharistie ? Comme nous le dit saint Paul dans sa lettre : « Je peux tout en celui qui me donne la force. » (Ph 4, 13)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, me voici humble et petit devant toi. Tu m’appelles à la conversion du cœur. Fais que mon cœur soit chaque jour davantage à toi et fidèle à ta volonté. Viens changer en moi tout ce qui m’éloigne de ton amour et de mon prochain. Si mon cœur se laisse emporter par la lassitude, l’impatience ou le découragement, viens rallumer en mon âme le feu de ton espérance.
Marie, Mère de l’espérance, toi qui n’as jamais abandonné la foi en ton Fils en dépit des difficultés et cela jusqu’au pied de la croix, prie pour moi, pauvre pécheur. Remplis mon cœur de ton espérance.

Résolution

En ce mois dédié à Notre-Dame du rosaire, je prierai un chapelet à ma Mère du ciel pour la conversion de mon cœur et des âmes qui me sont confiées.

24/10/2025

Joseph Wresinski, 50 ans de combat contre la misère

Discernement spirituel

 Vendredi 24 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 12, 54-59

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, af in d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »

Prière

Seigneur, je t’offre mes mains pour faire ton travail ; je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin ; je t’offre mes yeux pour voir comme toi ; je t’offre ma langue pour dire tes paroles ; je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi ; je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi. Surtout, je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes. Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi, que ce soit toi le Christ qui vives, travailles et pries en moi. Amen.

Demande

Seigneur, donne-moi un cœur sage, capable de discerner ce qui est bon et ce qui est juste.

Réflexion

  1. « Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? »
    Nous retrouvons souvent dans l’Évangile des foules venant à Jésus afin qu’il trouve une solution à leur problème. À de nombreuses reprises, Jésus leur donne satisfaction en leur offrant de bons conseils. Mais cette fois-ci le Seigneur nous surprend en invitant ses auditeurs à fournir des efforts et à mener eux-mêmes une réflexion : « Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes (…) »
    Jésus ne tombe pas ici dans une attitude d’insolence. Il veut souligner que nous avons la tendance à fuir nos responsabilités. Nous préférons que d’autres prennent les décisions à notre place au lieu de faire l’effort ou de prendre le risque de discerner pour nous-mêmes ce qui est bon et juste. Certes l’exercice du discernement n’est pas facile mais le Seigneur nous a donné une intelligence et une volonté capables de percevoir, avec l’aide de sa grâce, ce qui est bon, ce qui est juste, ce qui est vrai.
     
  2. « Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? »
    Le Seigneur nous invite à interpréter les signes qui se présentent à notre âme au moment même où les circonstances de notre vie nous conduisent à prendre une décision. Quels sont ces signes ? Saint Ignace de Loyola, dans les Exercices spirituels, a développé toute une doctrine sur le discernement des signes spirituels, le discernement des esprits. Il n’est pas opportun d’en faire ici une présentation détaillée, reprenons juste les quatre mouvements de l’âme identifiés par saint Ignace : les consolations, les désolations, les lumières et les appels.
    Les consolations sont les mouvements de l’âme qui produisent la paix et nous rapprochent du Seigneur. Les désolations sont les mouvements de l’âme qui produisent la tristesse ou le trouble et qui éloignent l’âme de Dieu. Les lumières sont les mouvements de l’âme qui permettent de voir et de comprendre Dieu et les vérités de la foi et les appels sont les mouvements de l’âme qui nous invitent à faire le bien pour plaire au Seigneur.
    Saint Ignace nous invite à examiner notre âme chaque jour afin de prendre conscience de ces mouvements puisque Dieu nous parle et nous guide par ces inspirations. Il faut bien évidemment discerner ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de lui, si possible avec l’aide d’un bon accompagnateur spirituel.  
  3. « Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. »
    Cette petite anecdote est une mise en situation de ce que nous venons de voir sur le discernement des esprits. Jésus nous invite ici à nous identifier à une personne accusée par un adversaire. Que faire ? C’est le moment d’appliquer le discernement des esprits de saint Ignace. Posons-nous plutôt la question : qu’est-ce qui procurera à mon âme davantage de paix et me rapprochera de Dieu ? Quelle décision me procurera-t-elle de la désolation ? Y a-t-il une vérité de foi qui puisse me donner un éclairage ? Quel acte bon suis-je appelé à mettre en œuvre dans ces circonstances ?
    Je crois que nous sommes unanimes pour dire que le pardon et la réconciliation sont davantage porteurs de paix que la rancœur et l’esprit procédurier. Avons-nous à l’esprit l’enseignement du Seigneur sur le pardon ? Avons-nous reçu un appel à prier pour notre adversaire ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je désire profiter de cette méditation d’aujourd’hui pour faire un examen de conscience. Je veux être à ton écoute et à l’écoute de mon cœur afin de prendre conscience de tes inspirations en moi. Quelles sont mes consolations et mes désolations aujourd’hui ? Qu’est-ce qui pourrait me rapprocher ou m’éloigner de toi en ce moment ? À quoi m’appelles-tu ?

Résolution

Je prends un moment dans ma journée pour faire un examen de conscience au cours duquel je m’appliquerai à faire un bon discernement des esprits.

23/10/2025

Notre Dame D'Akita

Ferme dans ma foi

 Jeudi 23 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 12, 49-53

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle- mère. »

Prière

Seigneur Jésus, lorsque je me trouve dans une situation où règne la division, que ton Esprit mette en moi la paix, la patience, la douceur, la compassion, la bienveillance, le discernement, la fermeté, et surtout l’amour inconditionnel.

Demande

Père, que ton Esprit Saint m’accorde le discernement dans les situations de division, et la force de rester ferme dans la foi.

Réflexion

  1. Lors de camps scouts, je me rappelle les soirées de bivouac autour d’un immense feu de camp ! Quel beau moment de réjouissances devant ce feu qui éclairait la nuit, et qui réchauffait autant l’air frais que nos cœurs émerveillés, sans oublier les beaux chants qui complétaient cet instant de joie et de plénitude ! Puis je pense au Buisson ardent devant lequel s’est retrouvé Moïse, brasier vivant qui, étrangement, ne se consumait pas ! Brasier dans lequel Dieu s’est manifesté à Moïse.  
    Ici, dans cet Évangile, le feu dont parle Jésus n’est-il pas celui de l’amour infini de Dieu pour chaque être humain et pour moi personnellement ; ce feu qui apporte lumière, chaleur, consolation… cet amour brûlant qui ne se consume pas, mais qui seul peut combler notre cœur de la soif d’amour qu’il désire et recherche tant.
    « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Jésus désire ardemment que je l’aime car il me comblera alors de son amour infini. 
  2. « Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! » Dans ce verset, le mot « angoisse » pourrait être remplacé par « poids ». Puisque Jésus sait que, par sa Passion suivie de sa Résurrection d’entre les morts, il nous ouvre à la vie éternelle, il lui en coûte d’attendre la réalisation de ce projet de Dieu. Il a annoncé aux apôtres qu’il ne les laisserait pas seuls, qu’il serait toujours avec eux, et qu’il leur enverrait son Esprit. Le baptême qu’il est appelé à vivre est celui de la Passion et de la crucifixion, et cette plongée dans la mort nous ouvre à la vie, nous permettant, à la suite des apôtres, de recevoir le baptême de feu, c’est-à-dire le baptême dans l’Esprit.
    Comment rester insensible à ce Dieu d’amour qui plonge dans les souffrances de la Passion pour me permettre de recevoir le baptême de son Esprit Saint, feu d’amour pour moi ?
  3. « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? »
    Lorsque nous prenons le temps de lire et de méditer les Évangiles, nous pouvons voir que Jésus montre une certaine radicalité dans ses enseignements et dans sa propre vie. Marcher dans la justice de Dieu, dans la sagesse, dans l’authenticité et la vérité est incompatible avec la sagesse et la justice humaine. S’attacher à Jésus implique une décision de ma part à renoncer à tout autre chemin ; suivra alors la grâce de Dieu pour y parvenir.
    Je ne peux pas suivre Jésus à moitié ! Suivre Jésus peut être parfois gênant, mortifiant, exigeant… mais, tout comme Jésus s’est donné entièrement pour moi, il attend de moi que je me donne entièrement à lui, à la mesure de mes capacités, au fil du temps. Et alors, il nous promet le bonheur… éternel ! Relire tous les « Heureux () » dans les Béatitudes (Mt 5, 1-12).

Dialogue avec le Christ

Jésus, comment me donner entièrement à toi ? Comment écarter mes propres désirs qui m’empêchent de voir tout l’amour que tu as pour moi ? Que le feu de ton Esprit Saint vienne brûler mon cœur de ton amour, éclairer mon intelligence à tes enseignements et fortifier ma volonté à te suivre chaque jour.

Résolution

Je prends la décision de m’exercer à la pratique de petits sacrifices dans les jours à venir, en offrant à Jésus ces petits renoncements avec tout l’amour de mon cœur. L’Esprit Saint peut m’éclairer quant au choix de ces sacrifices.

22/10/2025

L’islam a une ÉNERGIE que l’Occident a perdue !

Parabole de l’intendant fidèle

 Mercredi 22 octobre 202

Évangile selon saint Luc 12, 39-48

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

Prière

Seigneur Jésus, le jour de mon baptême, tu m’as uni à toi par la foi, l’espérance et la charité. Aide-moi à rester uni à toi tout au long de ma vie ! Ainsi, je pourrai accomplir ma mission sur la terre.

Demande

Seigneur Jésus, fais que je n’étende pas mon règne, mais le tien !

Réflexion

  1. Jésus monte vers Jérusalem avec ses apôtres. Il ne lui reste plus beaucoup de temps avant sa Passion et sa Résurrection. C’est pourquoi il prend à part les disciples et leur explique en parabole un de ses enseignements les plus importants : cette vie est une attente. Toute la vie d’un chrétien est tendue vers l’heure du retour du maître, l’heure de la mort et de la rencontre avec le Christ. À ce moment-là, quelle joie nous éprouverions si nous entendions « Heureux ce serviteur (…) ! »
    Don Bosco explique que le démon tend deux grandes tentations aux jeunes : la première consiste à leur faire croire que la vie chrétienne est ennuyeuse, la deuxième, à les convaincre qu’ils auront toujours le temps de se convertir ensuite. C’est justement contre cette deuxième tentation que le Seigneur nous met en garde dans ce passage de l’Évangile. Non, personne n’est assuré de vivre assez longtemps pour se convertir à la fin. Le seul moment sûr que l’on ait à disposition, c’est maintenant. La vie chrétienne est une tension constante vers la sainteté.
    « Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère. Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit. Tu le sais, ô mon Dieu ! Pour t’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui ! » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)
  2. Pierre demande si l’appel à la vigilance s’adresse aux disciples ou à tout le monde. Jésus ne répond pas directement, mais on comprend que l’ « intendant fidèle et sensé » désigne tous ceux qui sont responsables du salut de leurs frères. Cette parabole s’adresse donc autant aux prêtres qu’aux fidèles engagés dans le combat pour sauver les âmes. Nous, chrétiens, nous sommes tous des évangélisateurs potentiels, que ce soit par notre prière, notre exemple ou nos paroles.
    Ici, le Christ nous avertit contre le péché des privilégiés : profiter de sa charge ou de sa réputation de disciple du Christ, non pour étendre le règne de Dieu, mais notre règne personnel. Peut-être saint Pierre s’est-il rappelé cette parole sur la route de Rome, lorsqu’il arrêta sa fuite et reprit courageusement le chemin du martyre. « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Mc 10, 45)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, aide-moi à te servir aujourd’hui ! Ne permets pas que je cherche à être servi ! Accorde-moi de ne désirer rien d’autre que la venue de ton règne dans mon cœur et dans celui de tous les hommes !

Résolution

Aujourd’hui, je rendrai service à quelqu’un en étant conscient que c’est envers le Christ que je suis charitable.