texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

Les Sacrements

 Qu’est-ce qu’un Sacrement ?

1) Un Sacrement est un signe

Nous savons bien que ce qui est éternel et divin ne tombe pas naturellement sous nos sens. Mais Dieu, qui nous connaît bien, puisqu’Il est notre créateur, nous a donné de recevoir Sa Grâce invisible par des instruments visibles.
Le Sacrement est donc un signe (qui tombe sous nos sens) qui représente une réalité que nous ne voyons pas. Ainsi, l’eau versée sur la tête du bébé ou de l’adulte baptisé, est le signe visible de la purification de son âme qui a lieu réellement mais invisiblement, le signe que son âme est lavée du péché originel et éventuellement de tous les autres péchés à ce moment précis.

De même, l’hostie consacrée est le signe visible que Jésus est réellement présent, quoique nous ne voyions pas avec nos yeux de chair.

Des traces de pas sur le sable d’une plage est le signe du passage de quelqu’un, même si nous ne le voyons pas.
Pour se mettre à notre portée, Dieu a voulu se servir de signes qui nous montrent le don de Sa Grâce. Jésus qui a institué les Sacrements, n’a pas choisi les signes sacramentels de façon purement arbitraire, mais les réalités matérielles qu’ils utilisent sont suggestives de l’effet qu’ils signifient (purification, onction, nourriture . . .) Cependant, ces signes institués par le Christ signifient aussi le don d’une grâce divine particulière.

2) C’est un signe sacré

Puisqu’il nous indique la grâce de Dieu, le sacrement est un signe sacré ; c’est ce qui les différencie des autres signes.
Le sacrement est le signe d’une réalité sacrée, institué par Jésus-Christ, pour faire naître ou pour augmenter la grâce en nos âmes (pour nous sanctifier).

Le sacrement exprime l’intention divine à notre égard, sa volonté de salut, de sanctification actuelle. Sans ce signe, nous n’aurions pas la certitude de recevoir la grâce, l’amitié de Dieu, qui ne peut pas se voir. Dans l’Ancien Testament, le pécheur repentant se demandait si Dieu lui avait pardonné sa faute ; le chrétien qui se confesse dans de bonnes conditions est sûr de son pardon.

Dans chaque sacrement, nous retrouvons une matière ou un geste (la ́matière` du sacrement) auquel s’ajoutent des paroles (la `forme ́ du sacrement) qui signifient la grâce du sacrement : l’eau versée sur le catéchumène pour le baptême, accompagnée de ces mots : "Untel, je te baptise, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit” ; le pain et le vin pour l’Eucharistie avec les paroles de la Consécration. La matière du Sacrement est déjà très expressive, mais elle pourrait être interprétée de diverses manières, ainsi la forme du Sacrement (les paroles qui accompagnent la matière) spécifie la signification : le pain et le vin sont une nourriture, mais les paroles nous montrent que c’est bien Jésus qui est présent et qu’il est la nourriture de notre âme.

3) C’est un signe institué par Jésus-Christ

Il n’est pas permis de changer un Sacrement, parce que c’est Jésus Lui-même, qui les a institués, établis. Ce n’est pas l’Église qui institue les Sacrements, elle n’en a ni le droit, ni le pouvoir.
Dieu est maître de ses dons, et Lui seul peut attacher telle grâce à tel signe. Nous verrons, en étudiant chaque Sacrement en particulier, que le Seigneur, qui nous a mérité ses Grâces par sa Passion, a bien institué chacun des Sacrements.

4) Le Sacrement est un signe pour nous sanctifier

Venu pour nous sauver, Jésus prit les moyens nécessaires pour nous donner sa Grâce, afin que nous puissions la recevoir. De par la volonté de Dieu qui est Tout-Puissant (cf. le Credo), les Sacrements contiennent vraiment la Grâce qu’ils signifient et la donnent à tous ceux qui les reçoivent dans les dispositions requises (qui ne mettent pas d’obstacle à la Grâce).

Les Sacrements produisent la Grâce dans l’âme comme une cause produit son effet : si j’allume un feu avec du bois mouillé, aussitôt j’aurai de la fumée, si j’appuie sur l’interrupteur la lumière s’allume ; de même, lorsqu’un catéchumène est baptisé, par la vertu du Sacrement, le péché originel et tous les autres péchés sont enlevés et la Grâce de Dieu donnée. Que la personne qui administre le Sacrement soit sainte ou en état de péché, cela ne change rien à l’effet du Sacrement, le catéchumène devient enfant de Dieu. Il est important de comprendre l’efficacité intrinsèque des Sacrements ; on dit qu’ils sont des signes efficaces de la Grâce.

Le Sacrement produit vraiment la Grâce qu’il signifie. (cette Grâce peut cependant ne pas être reçue à cause d’obstacles dressés par notre volonté, mais sans ces obstacles elle serait reçue et produirait des fruits de sainteté). Ex : si nous communions sans être en état de grâce (âme unie à Dieu), le sacrement peut être inopérant.

1) Sept Sacrements

Nombre et effet des Sacrements

Jésus, Fils unique de Dieu, a établi sept Sacrements comme canaux de Sa Grâce. Ces.sept Sacrements sont :

.Le Baptême
.La Confirmation 

L’Eucharistie


.La Pénitence ou Réconciliation 

L’Onction des malades

Le Mariage 

L’Ordre

Ces sept Sacrements correspondent dans la vie spirituelle à nos besoins dans la vie corporelle. Ils conviennent parfaitement à toutes les situations où l’âme peut se trouver.

Les cinq premiers sont nécessaires à la personne comme individu :
- Comme nous sommes nés à la vie naturelle, notre âme naît à la vie de la Grâce (à la vie surnaturelle)

par le Baptême.

- Notre corps se développe, prend des forces . . . ; par la Confirmation, principe de croissance spirituelle, notre âme reçoit le Saint-Esprit et ses dons, et acquiert par ce moyen une grande force surnaturelle.

- De même que le corps se nourrit, l’âme a besoin de nourriture : l’Eucharistie est la nourriture surnaturelle de notre âme.

- Comme le corps, l’âme a ses maladies. Elle pèche lorsqu’elle préfère le mal au bien. La vie surnaturelle se trouve alors plus faible ou même anéantie. La Pénitence ou Réconciliation ou Confession est alors le remède approprié pour l’âme (et même le seul remède lorsque la vie surnaturelle a été anéantie).

- Enfin, lorsque la maladie diminue nos forces de résistance face à l’épreuve et pour préparer le redoutable passage entre la vie terrestre et l’au-delà, passage où se fixe notre éternité, l’Onction des malades a été instituée pour effacer les restes des péchés et nous donner la force nécessaire dans la souffrance.L’Homme ne vit pas tout seul mais en société, les deux autres Sacrements tiennent compte de cette réalité :

- Le Mariage sanctifie l’union de l’homme et de la femme, donne et donnera les Grâces dont les époux ont et auront besoin. -

- L’Ordre est le divin moyen établi par Jésus pour donner des chefs et des prêtres à l’Église ; ceux-ci ont mission de tenir ici-bas la place du Seigneur. Ils distribuent les Sacrements.

2) Effets des Sacrements

D’une façon générale, les Sacrements donnent ou augmentent la Grâce. Mais chaque Sacrement confère une Grâce qui lui est propre, ce que nous venons de souligner.
Parmi les Sacrements, le Baptême donne la Grâce sanctifiante à ceux qui ne l’ont pas et la Pénitence ou Réconciliation à ceux qui ne l’ont plus. Le premier donne la vie de la Grâce au Catéchuménat qui en nait privé ; le second efface le péché mortel et rend ainsi à l’âme l’état de Grâce : ces deux Sacrements nous font passer de la mort du péché à la Vie de la Grâce, et de plus ils nous procurent des Grâces pour vivre en véritables enfants de Dieu.

Les autres Sacrements sont appelés "Sacrements des vivants” parce qu’ils doivent être reçus par des âmes en état de Grâce. Ils augmentent alors cette Grâce et donnent des secours particuliers plus ou moins abondants selon les dispositions de chacun.

Celui qui recevrait un Sacrement des vivants sans être en état de Grâce, profanerait ce Sacrement.

(Ce que l’on appelle un sacrilège : c’est une faute grave).
Lorsque nous recevons un Sacrement, prions pour que Dieu nous mette dans les meilleures conditions possibles, et préparons-nous aussi en essayant de lui faire plaisir par nos actions.
Trois Sacrements, le Baptême, la Confirmation et l’Ordre, ont aussi une particularité que n’ont pas les autres Sacrements. Chacun d’eux imprime un caractère indélébile dans l’âme de celui qui le reçoit. Par le Baptême, notre âme est marquée, définitivement, pour toujours, par ce caractère, par cette empreinte qui signifie que la personne est "enfant de Dieu”.
La Confirmation et l’Ordre impriment chacun une autre empreinte, un autre caractère, mais toujours pour l’éternité.