1. La résurrection de Jésus
Le matin du premier jour de la semaine, après le repos du samedi, règne à Jérusalem une extraordinaire activité. Tout à coup le paysage s’anime. Des femmes se rendent au tombeau pour aller embaumer le corps de Jésus, mais celui-ci a disparu. Peu de temps après, Jésus se montre à deux d’entre elles, puis à deux disciples sur la route d’Emmaüs et ensuite aux apôtres, à plusieurs reprises. Et Paul écrit même aux Corinthiens qu’il est apparu à plus de 500 frères à la fois (1 Corinthiens 15, 6).ux
2. La résurrection, « déjà-là » ou « pas encore » chez saint Paul ?
La résurrection pour saint Paul, c’est maintenant ou à l’heure de notre mort ?
Noir : Eh bien, c’est maintenant !
Blanc : Non, c’est à l’heure de notre mort !
N : Quand saint Paul évoque la résurrection, il parle de quelque chose qui a déjà commencé. Je crois qu’il parle de sa propre rencontre personnelle
3. Je crois en la résurrection de la chair
Je crois en la résurrection de la chair ! Qu’est-ce que cela signifie ?
« Je crois » tout d’abord. Il ne s’agit pas de prouver la résurrection en en réalisant une devant nos yeux ébahis mais plutôt de faire confiance aux témoins du Christ ressuscité et comprendre ce qu’implique la résurrection du Christ pour notre propre résurrection.
4. L’incinération, c’est catholique ?
Noir : Depuis 1886, la crémation est autorisée en France et, aujourd’hui, plus d’un Français sur trois qui décède est incinéré. L’incinération a le vent en poupe, l’Église peut bien suivre la tendance.
Blanc : Ce n’est pas parce que la majorité adopte une pratique que cette pratique est bonne. Justement, en 1886, le Saint-Office condamne la crémation comme une pratique païenne. Et ce n’est pas nouveau, Charlemagne déjà la condamnait comme pratique païenne, sous peine de mort.
5. Vivre, c’est apprendre à mourir…
Montaigne affirmait : « Philosopher, c’est apprendre à mourir ! » Et bien, pour un chrétien, « vivre, c’est apprendre à mourir ». Car le sens de toute notre vie est d’être une préparation à la rencontre de Dieu.
6. Les soignants accompagnent les mourants
Accompagner un être humain sur le dernier chemin de sa vie n’est pas évident. Ça ne peut pas se résumer à une prise en charge purement médicale. Car l’être humain est plus complexe, avec plusieurs facettes : physiologique, psychologique, sociologique et spirituelle ! Mais il ne se limite à aucune d’entre elles.
En tant que médecin, je me concentre sur le versant physiologique, c’est-à-dire tout ce qui concerne le corps.
7. Les lois sur la fin de vie
8. Prier les morts ?
La vie après la mort interroge. Que cela vienne de chrétiens ou non, j'ai souvent entendu des témoignages d'hommes et de femmes qui s'adressent à un défunt pour lui demander un petit coup de main. Souvent, c'est une grand-mère pieuse, un proche que l'on aimait particulièrement. Cela m'arrive aussi parfois et, lors des funérailles, il n'est pas rare qu'un des témoignages personnels s'adresse directement au défunt.
Jésus aussi a parlé à des personnes décédées. Lors de la Transfiguration il s'entretient avec Moïse et Élie. Un peu plus tard dans l'Evangile de Marc
9. Les étapes du deuil
Qu’est-ce que le deuil ? Le deuil est un processus. Un lent processus de cicatrisation de cette blessure causée par la perte de l’être aimé. On est comme amputés d’une partie de soi. Un processus de deuil, qu’on le veuille ou non, va se mettre en place. Il échappe à notre conscience et va être bénéfique, salutaire pour essayer de cicatriser cette plaie du mieux possible. Pourtant on en a peur, car la souffrance nous angoisse.