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Un site pour avancer ensemble
sur le chemin de la foi
Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.
Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse.
Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.
Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé.
Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.
Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.
Fraternellement,
Dieu vous bénisse !
Père Jean Alexis Aguma Asima
22/04/2025
Jésus, source de consolation et de vie
Mardi 22 avril 2025
Évangile selon saint Jean 20, 11-18
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Prière
Abba, c’est toi qui m’as donné la vie ! Tu m’aimes inconditionnellement, et pour l’éternité. Tu connais mes pensées, mes faiblesses, mes péchés, mais également mes blessures profondes. Je n’ai pas à donner d’explications ou à me justifier de quoi que ce soit car tu sais tout de moi et, au-delà de tout, tu m’aimes ! Quelle merveille ! Viens, Seigneur, viens ! Sois mon consolateur lorsque j’ai de la peine, sois ma lumière dans mes ténèbres, et que tout mon être soit rempli de ton amour.
Demande
Seigneur, tu as envoyé Marie-Madeleine annoncer à tes disciples la bonne nouvelle de ta Résurrection. Mets en mon cœur un feu d’amour afin d’annoncer à mes frères et sœurs la bonne nouvelle de ta Résurrection, de ton amour et de ta vie en abondance.
Réflexion
- Marie-Madeleine, toi qui as tant souffert dans ta vie, selon ce que nous rapportent les Écritures, tu as été accueillie par l’amour en la personne de Jésus le Christ. Il a été ton consolateur, ton médecin et ton libérateur. Son amour inconditionnel et son accueil rempli de douceur ont certainement été pour toi source de consolation, d’amour et de vie. Tu as beaucoup souffert, Marie, et Jésus t’a beaucoup donné !
Mue par cet amour pour Jésus victime d’une mort infâme, tu te rends au tombeau que tu trouves vide. Où est le corps de Jésus, ton Seigneur bien-aimé ? Quel désarroi de trouver le tombeau vide ! « Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. » Dans le texte des Béatitudes, nous lisons : « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. » (Mt 5, 4) Tu as beaucoup pleuré, Marie-Madeleine, et tu as reçu de grandes consolations. - « (…) elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. »
Lorsque nous vivons une grande peine, nous nous refermons sur nous-mêmes et cette situation nous rend insensibles à ce qui peut se passer autour de nous. Captive de sa peine, Marie-Madeleine ne peut pas reconnaître Jésus dans la personne du jardinier car la douleur de son chagrin ferme ses yeux à ce qui est extérieur. Mais, à la voix de Jésus qui la connaît profondément, elle reconnaît celui que son cœur aime et de qui elle se sait aimée, et son cri jaillit : « Rabbouni ! »
Jésus est-il celui que mon cœur aime ? Est-ce que je connais sa voix ? Sa voix qui m’appelle par mon nom, voix chargée d’amour et de douceur ? Par quel nom j’appelle mon Seigneur dans l’intimité de mon cœur ? - « Ne me retiens pas (…) Va trouver mes frères (…) »
Lorsque que je suis dans l’intimité avec le Seigneur, m’arrive-t-il de vouloir prolonger ces moments, de « retenir » le Seigneur parce que je me sens si bien ? Faire oraison quotidiennement est vital pour nourrir ma relation avec Dieu, et lui permettre de me combler de ses dons. Nourri et fortifié par Dieu, je suis appelé à mon tour à aller annoncer la Bonne Nouvelle à tous mes frères.
Ce n’est certainement pas un hasard si c’est à Marie-Madeleine que Jésus a choisi d’apparaître en premier, puisque sa foi en lui et en son amour était immense. On peut voir dans ces versets comment Jésus appelle les femmes comme les hommes à devenir témoins de son message. Nous sommes enfants de Dieu et missionnaires par notre baptême puisque Jésus nous dit : « (…) je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Dialogue avec le Christ
Jésus, loué sois-tu pour ton amour pour nous, pour moi ! Loué sois-tu pour ton oui à la Passion et à la croix, car ta Résurrection nous ouvre le passage à la vie éternelle. Alléluia !
Résolution
En cette semaine de l’octave de Pâques, j’ose témoigner de ma foi en Jésus, le Christ ressuscité, avec amour et bienveillance !
21/04/2025
Notre chemin de foi
Lundi 21 avril 2025
Évangile selon saint Matthieu 28, 8-15
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
Prière
Je me mets en présence du Christ ressuscité qui est toujours avec moi, au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidiennes de Regnum Christi que je confie au Seigneur.
Demande
Seigneur, je crois en toi, j’espère en toi et je t’aime. Fais grandir en moi la foi, l’espérance et la charité.
Réflexion
- Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !
Les chrétiens orthodoxes ont coutume de se saluer ainsi durant le temps pascal. En ce lundi de Pâques où nous sommes portés par l’allégresse de la Résurrection, l’Évangile du jour nous présente des femmes «remplies à la fois de crainte et d’une grande joie ». Sentiments contraires qui nous interrogent.
Les versets qui précèdent nous indiquent que les femmes n’ont pas vu le Ressuscité lui-même, mais un ange qui leur a dit d’aller annoncer « à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez” » (Mt 28, 7).
Elles posent un acte de foi et se mettent en route pour aller partager la bonne nouvelle avec leurs frères, mais elles n’ont pas encore fait l’expérience personnelle de la rencontre avec le Christ vivant.
Rendons grâce pour le témoignage de foi de ces femmes qui ont cru sans avoir vu, se réjouissent de la nouvelle reçue tout en tremblant devant le mystère qu’elles pressentent. - « (…) Jésus vint à leur rencontre (…) »
Les femmes couraient annoncer aux disciples ce dont elles avaient été témoins. Leur foi était encore imparfaite. Elle se sont rendues au tombeau à la recherche de « Jésus le crucifié », pour embaumer son cadavre. Elles n’ont pas vu le Ressuscité, mais des signes de la Résurrection. Fortes de ces signes, elles se sont mises en route. C’est dans cette course de la foi que Jésus en personne, touché par la confiance dont elles font preuve, se manifeste à elles.
La foi est un chemin. Elle grandit jour après jour, au fil de notre vie, de nos rencontres avec ce Dieu qui se révèle à nous en la personne du Christ. C’est sur notre chemin de foi, dans notre désir de vivre en croyant, sans attendre que nous soyons parfaits et n’ayons plus de doutes, que le Seigneur se rend présent dans nos vies. - « Soyez sans crainte (…) »
Certains aiment à dire que l’on peut trouver cette expression – ou une autre proche telle que « N’ayez pas peur » – 365 fois dans la Bible : une pour chaque jour de l’année. Les femmes étaient au pied de la croix et ont vu Jésus crucifié, mort et mis au tombeau. Avec lui, elles sont passées par la mort et peuvent être témoins de la Résurrection. Notre foi est souvent mise à l’épreuve. Jésus a vaincu la mort, et il vient vaincre nos morts, ces lieux où la peur, les doutes, les difficultés nous ôtent la Vie. Accueillons aujourd’hui le Christ vainqueur dans notre vie !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu connais mon chemin de foi, tu sais combien ma foi est encore imparfaite, et pourtant, aujourd’hui encore, tu viens à ma rencontre à ce moment de la journée que je te consacre. Viens habiter ma vie, la remplir de ta présence, toi qui es vivant pour les siècles des siècles.
Résolution
Je prie un acte de foi, d’espérance et de charité au cours de la journée. Je pourrai utiliser la formule suivante :
Acte de foi
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper.
Acte d’espérance
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.
Acte de charité
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.
20/04/2025
Le Christ nous ouvre le chemin de la vie éternelle
Dimanche 20 avril 2025
Évangile selon saint Jean 20, 1-9
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Prière
Seigneur, ouvre mon cœur et mon esprit à ta Parole. Que ton Esprit Saint m’éclaire et me guide, afin que je puisse mieux comprendre le mystère de ta Résurrection et grandir dans la foi et l’amour.
Demande
Christ ressuscité, augmente ma foi en toi !
Réflexion
- « Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. »
Dans le Credo, nous disons : « Je crois à la résurrection des morts. » Peut-être l’avons-nous assimilé ou même en avons-nous la ferme conviction. Pourtant, cela n’était pas si évident pour les disciples.
Ils ont été les témoins oculaires de nombreux miracles — y compris des miracles de résurrection — opérés par notre Seigneur sous leurs yeux. Cela rend d’autant plus surprenante leur réaction face à la Résurrection du Christ. Alors que Marie a retrouvé son frère Lazare ; Pierre, Jacques et Jean étaient présents avec Jésus lors de la résurrection de la fille de Jaïre. Pourtant, malgré tout cela, ils sont bouleversés, incrédules et sceptiques quant à la Résurrection de leur Maître, Seigneur des vivants et des morts.
Pourquoi une telle difficulté à croire ? Parce qu’ils sont encore sous le pouvoir des réalités charnelles. Ils sont attachés aux réalités terrestres et non à celles d’en haut. Leurs cœurs, leurs yeux et leur intelligence ne peuvent percevoir ce mystère. C’est pourquoi ils s’accrochent aux signes visibles et tangibles à leur portée. - « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Dans cet extrait, il est frappant de constater que l’on ne peut ni voir, ni entendre parler, ni toucher le Christ. Il est totalement caché à nos sens, afin de nous apprendre à nous laisser porter par son Esprit — et non par la chair — et à comprendre cette Résurrection par les yeux de l’âme. Seule la foi peut nous en donner la pleine compréhension. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » : cette parole du Christ à Thomas résonne particulièrement ici.
Heureux ceux qui accueillent le mystère de la foi : la mort et la Résurrection de notre Seigneur, fondements du christianisme. Voilà notre appel et notre espérance en ce jour de Pâques : célébrer, nous réjouir, louer et glorifier le Christ qui nous ouvre le chemin de la vie éternelle. - « Le premier jour de la semaine (…) »
Comme au premier jour de la création, où l’Esprit de Dieu planait sur les eaux et où nous étions déjà dans la pensée du Père, une nouvelle création s’opère au matin de la Résurrection.
Le Christ ressuscité, premier-né d’entre les morts, vient chasser la ténèbre qui envahit nos cœurs et le monde. Son corps, glorifié, n’est plus soumis aux limites de la mort. Nous aussi, si nous voulons ressusciter avec le Christ, nous sommes appelés dès maintenant à orienter notre vie vers Dieu, à laisser son Esprit nous guider. Cela passe par une transformation intérieure qui se reflète dans nos actions : en recherchant la vérité, en vivant dans l’amour et la justice, en rejetant le péché et tout ce qui nous éloigne de Dieu.
Le Christ, par son obéissance parfaite et son amour infini, a triomphé de la mort. Si nous marchons fidèlement à sa suite, nous entrerons un jour dans la gloire de la résurrection avec lui.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, donne-moi la grâce de voir au-delà des réalités terrestres, d’ouvrir les yeux de mon cœur à ta présence vivante et agissante. Aide-moi à vivre selon ton Esprit, à me détacher des choses passagères pour m’attacher aux biens éternels. Je crois en ta Résurrection, mais augmente ma foi.
Seigneur Jésus, comme tes disciples, je suis parfois lent à croire et attaché aux réalités visibles. Aide-moi à élever mon regard, à écouter ta voix et à me laisser transformer par ton Esprit. Je veux marcher à ta suite, vivre selon les réalités d’en haut et être prêt, un jour, à ressusciter avec toi. Donne-moi la force de te suivre fidèlement.
Résolution
Je médite le premier mystère glorieux du rosaire.
19/04/2025
Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ?
Samedi 19 avril 2025
Évangile selon saint Luc 24, 1-12
Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore, les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Alors qu’elles étaient désemparées, voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ » Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.
Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Alors Pierre se leva et courut au tombeau ; mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls. Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.
Prière
Seigneur notre Dieu, les ténèbres nous ont saisis parce que nous avons rejeté ton Fils en commettant le péché. Nous levons encore notre regard de foi sur l’événement mystérieux de la nuit de Pâques, la Résurrection de ton Fils, pour l’adopter dans notre vie, ouvrir les tombeaux de nos cœurs et nous laisser transformer par le don de ton Esprit. Amen.
Demande
Envoie sur nous ton Esprit de Résurrection et de vie, de foi et de charité, pour porter au monde une culture d’espérance crédible et de joie contagieuse dans l’annonce de la Bonne Nouvelle : Christ est ressuscité !
Réflexion
- La nuit enveloppe l’histoire humaine : l’homme a tué Dieu et son Messie en son cœur et en son âme. L’obscurité a pénétré les âmes, les cœurs. C’est fini. Le tombeau scelle l’échec de la dernière tentative d’apporter un peu de foi, un peu de vérité, un peu de charité dans la comédie humaine jouée par Satan.
Sous les décombres et cendres de l’Alliance brille néanmoins une petite braise : la foi de Marie qui était restée debout au pied de la croix, et celle des saintes femmes qui se rendent au tombeau. Cette braise inextinguible que rien au monde ne peut saisir, trop humble et petite, est en dehors de la portée des géants d’orgueil.
Où en suis-je de ma foi ? - Derrière les coulisses d’un paysage envahi par l’aurore matinale se joue un double scénario : la bonne odeur de la charité des saintes femmes, que l’on peut sentir dans les aromates qu’elles apportent, répand le parfum de la vie ; simultanément, la Vie qui a été engloutie dans les abîmes de la mort ébranle les portes de l’Hadès.
Une lumière jaillit des profondeurs des enfers, projette la pierre tombale hors de ses gonds et disparaît comme un éclair. Alors que les témoins oculaires se sont tus à jamais, les messagers de Dieu donnent un indice de compréhension du tombeau vide : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? »
Et moi, où est-ce que je cherche ? - Devant le risque d’incrédulité de la part des apôtres, pourquoi les anges s’adressent-ils à des femmes ? Plus intuitives par nature, elles sont mieux disposées à discerner les faits. Mais puisque l’âme humaine n’englobe pas à elle seule l’entière vérité, le complément objectif est joint au message : tout cela, Jésus l’avait annoncé.
La femme joue un rôle indispensable comme premier témoin de la Résurrection ! Elle intègre existentiellement la portée de ces faits, dont Pierre ne saisit pas la signification, à l’instar de Celle qui a cru en l’accomplissement de la Parole du Seigneur, Marie, qui porte le rôle de la maternité spirituelle dans l’Église.
Dialogue avec le Christ
Jésus, toi qui es descendu dans les abîmes sépulcraux de nos péchés et dans la mort spirituelle de nos cœurs et de nos communautés, prononce avec force ta Parole de vie et de Résurrection, de pardon, de justice et de miséricorde, pour nous permettre de ressusciter avec toi, dès cette terre, à la vie éternelle – la vie de grâce dans la communion de l’Église.
Résolution
Je m’engage à rendre mon témoignage de foi crédible par mon comportement marqué de joie et de charité.