texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

20/10/2024

Deux concepts du salut

 Dimanche 20 octobre 2024

Évangile selon saint Marc 10, 35-45

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Prière

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Je suis en ta présence, Seigneur, tu ne m’abandonnes jamais. Ouvre mon cœur à ta Parole.

Demande

Seigneur, mes pensées ne sont pas tes pensées, convertis-moi.

Réflexion

  1. « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
    La liturgie de ce dimanche confronte deux concepts du salut, celui des apôtres et celui du Christ. Les apôtres s’attendent à une victoire éclatante et imposante, ils veulent « siéger ». Ils imaginent que le triomphe du Christ sera comme celui des grands de ce monde, qu’il commandera en maître et fera sentir son pouvoir.
    Au contraire, toute la liturgie, depuis la première lecture jusqu’à l’Évangile, nous décrit l’humble œuvre de salut du Christ. Le salut du Christ passe par la souffrance et le sacrifice (première lecture), par la petitesse d’un Dieu qui compatit à notre faiblesse et a été éprouvé (deuxième lecture), par le service, le choix de la dernière place et le don de sa vie (Évangile).    
  2. Comme les apôtres, chaque génération et chaque personne se construisent une définition du salut, c’est-à-dire du bonheur et de la réussite. La Parole de Dieu, aujourd’hui comme hier, interroge cette définition. Nous imaginons parfois notre salut comme l’absence de toute souffrance et de toute contrariété, la poursuite de la commodité technologique et scientifique qui facilite tout. La première lecture (Is 53, 10-11), introduit le Serviteur souffrant qui « broyé par la souffrance, (…) a plu au Seigneur » et qui « par suite de ses tourments verra la lumière ». Ce serviteur n’est autre que le Christ, souffrant sur la croix. Pour le Christ, le salut passe par la croix, par l’amour crucifié, le don de nous-mêmes qui nous sort de notre canapé et nous fait violence. Nous ne serons pas sauvés dans la mesure où tout est facile, mais dans la mesure où tout est amour.
  3. Nous pouvons aussi projeter le salut dans la réussite humaine, la célébrité ou le pouvoir. Le monde sera sauvé – ou du moins je serai sauvé – lorsque je serai en haut de l’échelle pour donner l’exemple et que tous se convertissent. Le Christ, là encore, a pris un autre chemin. Il a choisi l’humble vie de Nazareth, il a choisi d’être éprouvé en toutes choses (cf. He 4, 14-16). Il a voulu se faire l’esclave de tous, le serviteur, il a donné sa vie sur une croix, abandonné par les siens. Le Christ déçoit les attentes des apôtres, et souvent les nôtres. Nous pouvons rester déçus ou bien changer nos attentes en les configurant selon le Cœur du Christ. Le salut, mon bonheur et ma plénitude ne sont pas dans le pouvoir, la célébrité ou le succès, mais dans ma capacité d’aimer et d’être aimé.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, rends mon cœur semblable au tien.

Résolution

Réaliser un acte de charité caché aujourd’hui.