texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

24/10/2024

Le feu de ton Esprit

 Jeudi 24 octobre 2024

Évangile selon saint Luc 12, 49-53

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Prière

Viens, Esprit Créateur, 
Visite l’âme de tes fidèles, 
Emplis de la grâce d’En-Haut 
Les cœurs que tu as créés. 
Toi qu’on nomme le Conseiller, 
Don du Dieu Très-Haut, 
Source vive, feu, charité, 
Invisible consécration. 
Tu es l’Esprit aux sept dons, 
Le doigt de la main du Père,
L’Esprit de vérité promis par le Père, 
C’est toi qui inspires nos paroles. 
Allume en nous ta lumière, 
Emplis d’amour nos cœurs, 
Affermis toujours de ta force 
La faiblesse de notre corps. 
Repousse l’ennemi loin de nous, 
Donne-nous ta paix sans retard, 
Pour que, sous ta conduite et ton conseil, 
Nous évitions tout mal et toute erreur. 
Fais-nous connaître le Père, 
Révèle-nous le Fils, 
Et toi, leur commun Esprit, 
Fais-nous toujours croire en toi. 
Gloire soit à Dieu le Père, 
au Fils ressuscité des morts, 
à l’Esprit Saint consolateur, 
maintenant et dans tous les siècles. Amen.
(Veni Creator)

Demande

Être rempli du feu de l’Esprit Saint.

Réflexion

  1. « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
    Jésus parle de sa mission et évoque aussi sa Passion. Mais à la différence d’autres passages où il annonce ouvertement les circonstances de sa mort, dans cet extrait d’Évangile, il s’adresse de façon voilée à ses disciples. D’une part, il parle d’un feu à propos de sa mission et, d’autre part, d’un baptême qu’il doit recevoir à propos de sa Passion.
    Dans l’expression de Jésus, il semble y avoir comme un goût d’inachevé, une angoisse qui plane à la fois sur sa mission et sa Passion. Oui, le feu que Jésus est venu apporter, c’est lui-même, alors comment peut-il dire qu’il n’est pas encore allumé puisque lui, le Messie, est bien vivant, prêchant aux foules, aux disciples, dans tout Jérusalem et ses alentours.
    Par ce feu, Dieu lui-même se manifeste aux hommes, à travers l’image de son Fils. En effet, Jésus est, parallèlement à l’Ancien Testament, le buisson ardent par lequel Dieu voudrait se révéler à l’homme et l’attirer à lui pour qu’il le connaisse. Mais encore faut-il accepter de faire le détour, c’est-à-dire de renoncer à notre chemin pour découvrir et suivre le sien, chemin de lumière. 
    Par ce feu, nous entendons la Parole de Dieu, le Verbe divin. Comme un feu, cette Parole allume dans le cœur de ceux qui l’écoutent et la comprennent la vie nouvelle, une parole vive qui ne laisse personne indifférent, même pas les cœurs les plus endurcis et incrédules. Cette parole est un feu qui purifie nos doutes, éclaire et illumine notre intelligence pour nous conduire sur le chemin de la vie éternelle. Comme les disciples d’Emmaüs qui se disaient l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (Lc 24, 32)
    Mais encore faut-il l’accueillir pour la comprendre, y être attentif, disponible et cheminer au quotidien avec elle.
    Par ce feu, nous entendons l’amour. L’amour fou de Dieu qui se livre aux hommes puisque, par amour, il a fait venir son Fils pour sauver le monde. Par sa présence au milieu des tout-petits, des pécheurs, malades, aveugles, sourds, possédés au quotidien, Dieu déploie son amour à travers Jésus-Christ pour chacun des enfants que nous sommes. L’amour, la compassion, la charité, la guérison, la bienveillance de Jésus pour chacun de ces petits sont les signes de l’amour inconditionnel et éternel de Dieu pour l’homme. 
    En somme, Jésus est venu apporter le feu de la foi : nous embraser de la connaissance de Dieu le Père ; le feu de l’espérance : nous embraser de sa Parole qui nourrit notre cheminement vers le ciel ; le feu de l’amour : nous embraser de la charité qui reconstruit l’image du Père en chacun des petits enfants.
  2. « Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! »
    Lorsqu’il évoque le baptême qu’il doit recevoir, Jésus fait certes allusion au sacrifice de la croix. Mais l’angoisse dont il parle ne concerne en rien la souffrance physique, la crainte, la solitude, le rejet et les douleurs atroces qui l’attendent. Le Christ n’a pas peur, il ne craint pas de mourir, il ne craint pas non plus ces bourreaux qui tuent le corps et ne peuvent tuer l’esprit.
    L’angoisse qui étreint Jésus serait plutôt la soif vive que la volonté de Dieu soit pleinement accomplie, que le Règne de Dieu arrive enfin dans le cœur des hommes ; le désir pressant de communiquer la vie par son sang. Car, sans ce sacrifice, ce baptême qu’il désire tant, tout être est sous l’emprise de la chair et voué à la mort. C’est pourquoi Jésus brûle d’impatience que cela arrive pour que jaillisse sa vie dans le cœur de tous les hommes.
  3. « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »
    Jésus s’adresse à ses disciples afin d’attirer leur attention sur les éventuelles implications de celui qui serait pris par ce feu puisque, eux aussi, embrasés par l’ardeur du Christ pour le salut et la venue du règne de Dieu, ne seraient pas épargnés. Ils auront aussi à faire face aux oppositions, aux contradictions au sein de leur propre famille ou dans leur entourage. Dans l’un de ses écrits, saint Chrysostome précise : « Les disciples fidèles de Jésus-Christ consentirent non seulement à sacrifier tous leurs biens, mais à endurer tous les genres de souffrance, pour conserver la foi qu’ils avaient embrassée. »

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus-Christ, remplis-moi de ton amour, renouvelle en moi les grâces de mon baptême et que brûle en mon cœur le désir de propager ton Évangile à tous mes frères et sœurs avec foi et persévérance.

Résolution

Prier pour la conversion d’un proche.