texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

10/11/2024

Quel est le véritable trésor ?

 Dimanche 10 novembre 2024

Évangile selon saint Marc 12, 38-44

En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait aux foules : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Prière

Je te bénis, Dieu tout-puissant, pour les dons et les grâces dont tu m’as comblé et pour l’appel à suivre le Christ, chemin de vie éternelle, trésor de mon âme et Temple de l’Esprit. Je sens encore le fardeau de mes attachements et, sans y croire, j’ai du mal à m’en défaire. Je t’offre mes lourdeurs pour qu’au moins ton nom y soit glorifié.

Demande

Purifie-moi de moi-même, de mes ambitions, de mes mauvaises intentions, et donne-moi en échange la présence de ton Esprit Saint.

Réflexion

  1. « Méfiez-vous des scribes (…) »
    Lorsque Jésus dénonce l’hypocrisie des docteurs d’Israël qui manifestent leur religiosité sur la place publique, il voit la duplicité des cœurs. L’alliance observée loyalement, certes, sert en cachette aux propres intérêts : la gloire reçue des hommes, un pouvoir assuré. Si leur pompeux train de vie accroît leur autorité, contribue-t-elle à la gloire de Dieu ?
    Leur jeu s’assoit de fait sur la vraie religiosité des pauvres, dont la veuve est l’emblème. Qui est la veuve ? Ne représente-t-elle pas l’ancien Israël avec qui Dieu avait fait alliance et dont les fils (scribes ou publicains) ont fait disparaître le Père ? Le peuple hébreu était en effet pauvre, mais choyé par l’Époux promis : ils était en mesure d’attendre le salut qui allait venir du sacrifice unique du Christ.
  2. Jésus « assis dans le Temple en face de la salle du trésor » vient déranger le « nouvel ordre » établi. Nouveau par rapport à la révélation de la Loi, l’establishment religieux impose des règles à respecter : l’aspect administratif n’en est pas absent. On entend d’ailleurs les offrandes tinter dans le tronc et les vêtements de brocart briller au soleil.
    La remarque de Jésus veut faire tinter les consciences : « Quoi ! Le superflu n’est pas une véritable offrande ? » Quelle est alors la véritable offrande ? Jésus la montre en donnant la veuve en exemple : « elle a mis (…) tout ce qu’elle avait pour vivre ». Remarquable analogie de son offrande à lui, qui a donné sa vie pour nous.
  3. Et quel est le véritable trésor ? Jésus n’est-il pas le trésor par excellence ? Il n’est pas, certes, le « tronc » qui perçoit les monnaies superflues ; il est bien au contraire celui qui donne tout à l’âme qui a tout donné : la fontaine de la grâce qui remplit les cœurs vidés de toute arrogance. La vie divine qu’il épanche est la seule qui permet de vivre « bienheureux ».
    Le superflu, Jésus le recevra, à l’heure de sa Passion, de la part de la grande masse des passants, insouciants de l’heure qui s’abat sur le monde – insouciants jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard. Ce n’est pas une âme qui « exerce la charité » qui recevra la grâce, mais celle qui reçoit la charité et saura ainsi chanter la louange du Seigneur : « Il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, (…) il soutient la veuve et l’orphelin (…) » (Ps 145, 7-9)

Dialogue avec le Christ

Par ta croix, Seigneur Jésus, tu as brisé le joug de l’esclavage qui pesait sur l’histoire des hommes. Aujourd’hui, que les mérites de ta Passion brisent le joug de mes travers et que le joug léger de ta croix m’attache solidement à toi, pour passer de la mort à la vie, dans le temps et dans l’éternité.

Résolution

Aujourd’hui, je vais appeler, écrire ou rendre visite à une personne seule ou malade.