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CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

22/03/2025

Un amour inconditionnel

Samedi 22 mars 2025 

Évangile selon saint Luc 15, 1-3.11-32

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Prière

Abba ! Tu es un Père rempli de miséricorde et d’amour pour chacun de tes enfants que nous sommes. Combien de fois m’arrive-t-il de m’égarer, loin de toi, de me couper de toi, de t’oublier, de faire passer des futilités avant toi ! Et malgré tout cela, tu es toujours prêt à m’accueillir les bras ouverts !

Demande

Seigneur, emplis mon cœur de compassion, de bienveillance et de ton amour inconditionnel.

Réflexion

  1. La convoitise est le dernier des dix commandements de Dieu, et pourtant la première cause de tous les péchés après celui de l’orgueil. Le fils cadet, centré sur lui-même, convoite la fortune de son père afin d’en disposer comme il le veut, sans avoir de comptes à rendre à personne. De cette convoitise, il s’approprie mentalement une part de la fortune de son père puis, sans gêne, ose demander sa part que son père lui accorde, sans poser de questions.
    Totalement inconscient de l’amour infini que son père lui témoigne, il quitte la maison familiale pour aller faire la fête et dépenser toute la fortune reçue de son père. Comment parviendra-t-il à faire le passage de la prison du péché, que sont l’orgueil et la convoitise, à l’humilité, la bienveillance, la bonté et l’amour qui l’ouvriront aux autres et à l’amour de son père ?
    Se trouver dans la misère, privé de tout le nécessaire pour vivre, est un point de départ pour entrer en lui-même et prendre conscience de la richesse de la maison familiale, et surtout de la bonté de son père envers ses serviteurs et ses ouvriers. Que dire de ce père qui, jour après jour, guette l’arrivée de son fils ! Son regard, certainement débordant de bonté et d’amour inconditionnel, son accueil chaleureux et joyeux, ont assurément un impact sur ce fils perdu, puis retrouvé ! L’attitude du père est l’enseignement le plus touchant que le fils puisse recevoir. 
  2. Le fils aîné vaut-il mieux que son frère cadet ? Sous ses apparences d’homme bien rangé qui accomplit honnêtement son travail, est-il vraiment libre ? Il dit être au service de son père, mais est-ce pour le salaire, la notoriété, les richesses de son père ? Se sait-il aimé de son père ? La jalousie qu’il manifeste lorsque le père accueille le cadet révèle son égoïsme. Cela se manifeste différemment de son frère et il n’est pas en mesure de saisir tout l’amour de son père pour lui-même et pour son frère. Son cœur endurci le rend aveugle à la bonté de son père.
  3. Des pharisiens et des scribes reprochent à Jésus de faire bon accueil aux pécheurs et de manger avec eux ! Puisque Dieu est notre Père, que Jésus est Fils de ce Père tout aimant, il ne peut qu’aimer et accueillir chaque personne humaine quelle que soit sa situation. La dureté des pharisiens et des scribes les rend aveugles à l’amour du Père, comme le fils aîné de cette parabole.  
    Dans notre monde contemporain, que dire des personnes dont la peau est couverte de tatouages ? Et celles qui sont dépendantes de la drogue, de la pornographie, du sexe, etc. Quel regard est-ce que je porte sur elles ? Est-ce que, même sans méchanceté, je porte des jugements, sans m’en rendre compte, ou je les méprise ? Selon leur condition ou leur apparence, est-ce que je les accueille avec compassion, amour et bienveillance, à la manière du bon père de cette parabole ? À la manière de Jésus ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, quel enseignement riche tu nous donnes à travers cette parabole ! Tu veux nous montrer de quel amour inconditionnel nous sommes aimés de notre Père du ciel. Que ton Esprit Saint ouvre mes yeux afin que je puisse saisir l’immensité de cet amour du Père pour chacun de ses enfants que nous sommes.

Résolution

Seigneur, avec ton aide, je vais réaliser tous les efforts possibles pour accueillir, d’un amour inconditionnel et avec bienveillance, toutes les personnes que je rencontrerai aujourd’hui.