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CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

06/10/2025

Ma place dans l’Église

 Lundi 6 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 10, 25-37

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Prière

Seigneur, je viens vers toi avec un esprit aimant et confiant. Donne-moi de vivre cette journée dans la paix et la sérénité et de répandre autour de moi la joie de l’Évangile. 

Demande

Donne-moi de trouver ma place, aujourd’hui, dans l’Église !

Réflexion

  1. Dans les premiers mois qui ont suivi l’élection du pape François, voici comme il considérait l’Église : « Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Inutile de demander à un blessé grave s’il a un taux de cholestérol et de glycémie élevé ! Il faut soigner ses blessures. Ensuite, nous pourrons aborder le reste. » (Entretien avec le pape François, 21 septembre 2013). Cette image de l’hôpital de campagne a été reprise par la suite à de nombreuses occasions. Mais elle n’est pas une invention du pape François, du moins, pas dans l’image.
    Lorsque les Pères de l’Église, notamment Origène, interprétaient la parabole du bon Samaritain, tous s’accordaient à voir en l’auberge l’image de l’Église. C’est bien évidemment Jésus, et Jésus seul, qui sauve. Mais il confie le malade aux soins de l’aubergiste jusqu’au moment où il « repasserait ». Ainsi, au lieu de se torturer l’esprit et la conscience pour savoir dans quelle mesure nous sommes des « bons samaritains », essayons de voir quelle place nous occupons dans l’Église et quels sont les maux les plus grave qui affectent nos contemporains.
  2. Ma place dans l’Église
    Nul besoin d’avoir fait de la théologie pour comprendre l’image du corps humain. De saint Paul à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, il nous est donné de comparer notre appartenance à l’Église comme à un corps. Chaque membre trouve sa dignité dans le rôle qu’il a à jouer en vue de la mission de ce corps. Tous sont importants, mais tous n’ont pas la même mission. L’aubergiste a besoin d’une cuisine, d’une chambre, d’une cheminée, de sanitaires… Bref, tout est important, sinon l’hôte ne peut être accueilli correctement. Et c’est une grâce immense que de recevoir de Dieu la certitude de la place qu’il nous est demandé d’occuper.
    Rappelez-vous l’expérience de sainte Thérèse lorsque, tiraillée par de multiples appels intérieurs à faire le bien, elle trouve sa place, au cœur de l’Église : « Alors, dans ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour (…) ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour ! »
  3. Dans un même temps, pour reprendre l’intuition du pape, il nous faut identifier les éléments maladifs les plus inquiétants, et laisser les « bobos » de côté. Cette tâche n’est en rien l’affaire des clercs ou de cabinet de conseils en stratégie ! Plus encore, cette préoccupation pour discerner les blessures les plus graves de notre monde peut contribuer à identifier notre propre vocation. En effet, lorsque Dieu nous met dans ce monde, il nous dote d’une sensibilité, d’une intuition, de dons et de talents qui sont à mettre au service des autres. C’est le sens de la parabole des talents.
    Eh bien, certainement qu’en discernant intérieurement les dons de Dieu, nous pourrons orienter notre place dans l’Église et identifier plus clairement les besoins les plus urgents à pourvoir. Ne pensons pas qu’une vocation soit définitive et stagnante ! Le monde change et de nouveaux blessés arrivent avec des nouvelles blessures : Dieu appelle donc des personnes à soigner ces nouveaux blessés.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais à quel point je suis désireux d’aider mes frères en humanité à retrouver la santé, celle du corps, mais surtout celle de l’Esprit. Donne-moi le discernement intérieur pour savoir où je dois investir les talents que tu m’as donnés.

Résolution

Je prends un temps de discernement de mes engagements et les revois à la lumière de Dieu et des nouveaux appels qu’il me lance.