texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

26/10/2025

Pécheurs mais infiniment aimés

 Dimanche 26 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Prière

Seigneur, apprends-moi à prier. Donne-moi un cœur humble comme celui du publicain. Apprends-moi à me tenir devant toi dans la vérité, sans masque, confiant en ta miséricorde.

Demande

Seigneur, donne-moi la conscience de ma petitesse et la certitude de ta miséricorde.

Réflexion

  1. « (…) à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres (…) »
    La traduction littérale de « convaincus d’être justes » est « se confiant en eux-mêmes pour être justes ». Jésus dénonce ici l’autosuffisance religieuse. Il met en garde contre une conception du salut fondée sur une justice légaliste, centrée sur les œuvres. Le pharisien incarne cette attitude autocentrée, reposant sur ses propres mérites. Le publicain, au contraire, représente une justice reçue gratuitement, fondée sur la miséricorde divine.
  2. « Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes. »
    La prière du pharisien est une autocélébration, une contradiction de ce qu’est la vraie prière chrétienne. Le publicain, lui, se reconnaît humble et dépendant de Dieu. Il trouve sa valeur non en lui-même, mais en Dieu, son créateur. Cette parabole met en lumière deux chemins offerts à l’homme libre : l’affirmation de soi jusqu’au mépris des autres, ou l’accueil de la vie comme don reçu, dans l’ouverture à la communion.
  3. L’Écriture Sainte est traversée par ces deux voies. Lucifer, Adam, Caïn, Hérode ou le mauvais larron ont choisi l’affirmation d’eux-mêmes et le mépris des autres. Moïse, David, Marie ou Jean ont recherché la communion. Mais souvent, cette lutte se joue au cœur d’une même personne, chez David, Pierre ou Paul, par exemple. En chacun de nous vit un pharisien, debout et rigide, qui tente de compenser ses insécurités en s’appuyant sur ses propres mérites. Mais en nous vit aussi un publicain, la voix de l’Esprit, qui nous invite à nous reconnaître pécheurs, petits, mais infiniment aimés. 

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour ce temps de prière. Donne-moi un cœur de pauvre, capable d’accomplir ta volonté avec simplicité. Augmente en moi la capacité de t’accueillir et de me laisser aimer. Que ma foi devienne une louange à ta grandeur.

Résolution

Aujourd’hui, je prends un moment de silence pour me reconnaître pécheur devant Dieu, avec confiance et espérance.