texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

16/10/2025

« Quel malheur pour vous ! »

 Jeudi 16 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 11, 47-54

En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire.
Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. » Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.

Prière

« Jésus, prends mes yeux, mes regards blessants et mes aveuglements égoïstes ; donne-moi tes yeux pour m’émerveiller comme toi, et pour voir avec ton cœur.
Jésus, prends mes mains si souvent paresseuses et querelleuses ; donne-moi tes mains pour partager et servir, pour travailler et pour bâtir ; tes mains percées de clous pour m’offrir à ton Père avec toi !
Jésus, prends mes lèvres gourmandes et médisantes ; donne-moi tes lèvres pour me taire et pour prier, pour bénir et remercier, pour sourire et pour chanter.
Jésus, prends mon cœur avec ses duretés et ses colères ; donne-moi ton cœur, un cœur pacifique pour faire la paix, un cœur magnifique pour donner sans compter, un cœur humble et doux pour te reconnaître dans le frère le plus appauvri.
Seigneur, accorde à mon âme de vivre de toi et de toujours éprouver la douceur de ta présence ! Ainsi soit-il.
 » (Don Bosco)

Demande

Seigneur, en écoutant ta Parole, fais que mes paroles, mes regards et mes gestes soient à ton image.

Réflexion

  1. « Quel malheur pour vous (…) »
    Jésus prononce des paroles et des remontrances difficiles à entendre. Il commence chacune de ces phrases par le mot « malheur ».
    Nous pourrions lire ce passage comme une malédiction, où Jésus est juge et bourreau. Mais Jésus, en parlant avec un autre pharisien, déclare : « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » (Jn 3, 17)
    Peut-être, avec une lecture plus ajustée, pourrions-nous regarder le Cœur de Jésus dans ces paroles. « Quel malheur » n’est pas une malédiction ; il est un cri du cœur, de douleur, comme le Christ lorsqu’il se trouve à l’entrée de Jérusalem avant sa Passion et qu’il pleure en disant : « Ah ! Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 42)
    Je peux passer un moment avec le Seigneur, relire ce passage comme un cri du cœur, sentir avec Jésus sa profonde tristesse pour le malheur du péché.
  2. « Quel malheur » pour moi
    Dans un deuxième temps, ces paroles peuvent nous permettre de regarder notre propre cœur. Dans le regard que Jésus pose sur moi, y a-t-il de quoi l’attrister ? Y a-t-il des zones d’ombre, des aveuglements volontaires et des orgueils cachés en moi ?
    Je peux les noter, simplement, sans passer trop de temps sur ce point. Si Jésus me permet de les discerner, c’est parce qu’il veut m’en délivrer. Si rien ne me vient à l’esprit, j’ouvre simplement mon âme en lui demandant d’avoir la simplicité de cœur d’accueillir mes fragilités comme des espaces qu’il veut guérir.
  3. « Quel malheur » pour les autres
    Enfin, dans mon regard envers mon prochain, dans mes jugements, sont-ils des malédictions pour les autres ? Des condamnations que je prédis ?
    Je demande au Christ son aide pour me libérer de la malédiction, et de me donner la grâce de pleurer le malheur de mon prochain, de m’engager avec lui pour qu’il ait le nécessaire pour s’en sortir.

Dialogue avec le Christ

Je peux reprendre les paroles que j’ai entendues et écoutées dans ces versets de l’Évangile, et voir ma propre réaction. Ai-je pu t’écouter aujourd’hui, Seigneur ? Si quelque chose m’empêche d’être à ton écoute, comment puis-je te l’offrir ?

Résolution

Je relis dans la journée la prière de Don Bosco lorsque je me trouve confronté à un jugement ou un agacement.