texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

12/10/2025

Ta foi t’a sauvé

 Dimanche 12 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 17, 11-19

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Prière

Seigneur, tu es médecin des corps et des âmes. Je viens en ce jour chercher auprès de toi le réconfort et l’espérance dont j’ai besoin pour persévérer sur le chemin. Vois ce que je suis, je m’en remets entièrement à toi.

Demande

Jésus, augmente en moi la foi qui a le pouvoir de sauver !

Réflexion

  1. Comme souvent, Jésus se trouve sur les chemins et les routes. Il marche, il avance, signe de la mission qui l’habite, mission qui le porte vers les autres. En effet, la route est occasion de rencontres. Dans le texte de ce jour, une nouvelle rencontre a lieu en Samarie, alors que Jésus se rend à Jérusalem. Jésus traverse ce territoire que les juifs observants cherchent d’habitude à contourner. Les Samaritains, qui pourtant adorent le même Dieu, ne sont pas considérés comme des juifs de pure souche. Cela en raison d’un passé tumultueux, mais aussi en raison de leur temple édifié sur le mont Garizim et qui fait concurrence au temple de Jérusalem censé être unique. Le fait que Jésus traverse cette région est déjà en soi emblématique de son programme destiné à tous.
  2. Voici dix lépreux qui surgissent à l’entrée d’un village en interpellant Jésus : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » Ces hommes ont manifestement entendu parler de Jésus et de son activité de thaumaturge. Mais il faut remarquer qu’ils ne sollicitent pas directement une guérison de sa part, mais invoquent sa pitié ou sa miséricorde. Bien qu’ils aient probablement eu vent du pouvoir de guérison de Jésus, il est vrai que l’on n’a jamais encore entendu que Jésus ait guéri un lépreux. Était-ce si impensable que quelqu’un soit guéri de la lèpre ?
    Il faut rappeler que la lèpre est une maladie bien particulière, confinant la personne dans un état d’impureté qui, une fois constatée par le prêtre, privait la personne de toute forme de vie en société. Pour réintégrer la vie normale, il fallait d’abord que le prêtre prenne acte de la guérison. La lèpre n’est donc pas une maladie tout à fait comme les autres. L’intervention des prêtres conférait à cette maladie une dimension religieuse très appuyée, au point de faire penser qu’elle était voulue et envoyée directement par Dieu. Il suffit d’avoir en mémoire quelques autres épisodes bibliques pour s’en convaincre : c’est Dieu qui envoie la lèpre sur Moïse en Ex 4, 6, sur Myriam en Nb 12, 10-15 ou sur le roi Ozias en 2 Ch 26, 16-21. On peut donc comprendre la timidité des lépreux à demander leur guérison.
    Jésus leur répond d’une manière détournée, en ne leur disant pas : « voici, je vous guéris », mais en les renvoyant auprès d’un prêtre. Est-ce pour que le prêtre décrète leur impureté ou pour qu’il constate leur guérison ? À ce stade, le doute est permis, d’autant plus que le récit ne livre aucun détail complémentaire. Les lépreux sont manifestement obéissants, dociles au conseil de Jésus et observants de la loi puisqu’ils se mettent immédiatement en route. Ce n’est que plus en avant, en chemin, qu’ils prennent conscience de leur guérison. L’extraordinaire ou l’inattendu s’est produit !
  3. La suite peut être interprétée de diverses manières. La leçon à tirer est imbriquée dans deux thèmes. Premièrement, on voit un des lépreux revenir sur ses pas dans un élan de gratitude. Le texte met l’accent sur le fait qu’il était samaritain, c’est-à-dire étranger. Il faut donc comprendre que la bonne nouvelle annoncée par Jésus a véritablement une portée universelle. Les bienfaits de Dieu sont destinés à tous, quel que soit leur passif envers les juifs de Jérusalem.  
    Deuxièmement, c’est la gratitude du Samaritain qui est soulignée, par opposition à l’indifférence des neuf autres lépreux. Il y a peut-être derrière cette remarque l’idée selon laquelle le ministère de Jésus n’est de fait pas reconnu par tous. Même ceux qui ont bénéficié de ses miracles ne sont pas forcément devenus ses disciples. Autrement dit, le messianisme de Jésus n’a pas fait l’unanimité. Un peu plus loin dans l’Évangile, on entendra crier les mêmes foules qui l’avaient suivi à travers le pays « à mort, à mort ».
    Le lépreux purifié est encore à genoux devant Jésus lorsque celui-ci lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » Non seulement il a été guéri, en réponse à la demande qu’il avait formulée avec ses neuf compagnons, mais de plus le salut lui est offert. Pourquoi donc ? Parce qu’il a reconnu qu’à travers le miracle de Jésus, c’est la gloire de Dieu qui était à l’œuvre : « (…) voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix ». Cet homme a pleinement reconnu que Jésus est l’envoyé de Dieu, le Messie attendu. Ce qui fait l’objet de la foi chrétienne n’est autre que la reconnaissance de Jésus comme Messie d’Israël et Fils de Dieu. Telle est la foi qui sauve.

Dialogue avec le Christ

Jésus, je te réitère mon acte de foi. Je te rends grâce pour les merveilles que tu as accomplies pour moi, dans ma vie, ces derniers jours en particulier (les nommer). Tu es mon frère, mon Seigneur, le Messie d’Israël, le Fils de Dieu, mon Sauveur.

Résolution

Dans la semaine, je fais brûler un cierge dans une église en action de grâce pour le don de la foi.