texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

18/12/2025

Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage à Joseph

 Jeudi 18 décembre 2025

Évangile selon saint Matthieu 1, 18-24

Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

Prière

Seigneur Jésus, dans cette dernière ligne droite avant Noël, je sens peut-être le besoin de faire un sprint, un ultime effort pour terminer en beauté le temps de l’Avent. Cependant, dans le passage de l’Évangile d’aujourd’hui, Joseph et Marie ne sont pas pressés, ils ne sont pas soumis à un rythme effréné. Au contraire, c’est dans le silence et la simplicité qu’ils se sont préparés à ta venue. Aide-moi à me calmer, à faire silence en moi pour pouvoir, moi aussi, me préparer à Noël !

Demande

Seigneur, enseigne-moi la simplicité !

Réflexion

  1. Joseph était un homme juste. Dans l’Ancien Testament, les justes sont les personnes qui vivent devant Dieu en toute sincérité, sans fuir, sans cacher une partie de leur vie à Dieu, ou sans se cacher une partie de Dieu. Si Joseph a pu affronter la situation compliquée dans laquelle il s’est retrouvé quand il s’est aperçu que Marie, sa fiancée, était enceinte, c’est parce qu’il était juste.
    L’Évangile dit que Joseph, ne voulant pas dénoncer Marie publiquement, décide de la renvoyer en secret. Derrière ces mots si discrets, on entrevoit l’abîme de délicatesse, de simplicité, de « justice » de Joseph. Il ne s’agite pas, il ne perd pas sa tranquillité, il ne se met pas à échafauder impulsivement des hypothèses pour expliquer ce qui se passe. Au contraire, il ne dramatise pas, il ne court pas consulter les docteurs de la Loi, il ne laisse pas l’inquiétude ni le soupçon monter en lui. Il ne renonce pas à croire à l’innocence de Marie.
    Comme l’explique le P. Victor Sion, Joseph, devant ce qu’il ne peut comprendre, se décide à la solution la plus simple : « détacher la Vierge de sa vie comme on détache un bateau du rivage » (Victor Sion, ocd, La grâce de l’instant présent, Éditions des Béatitudes 2007, p. 241). Chez Joseph, cette simplicité n’est pas un détail marginal. C’est le centre de sa relation à Dieu. « L’âme simple s’en remet à Dieu du soin de résoudre les difficultés, […] elle ne se déclare pas plus forte que Dieu, elle le laisse s’occuper lui-même de ses affaires extérieures et intérieures. » (Ibid.) Et moi ? Comment est-ce que je réagis dans les situations de crise ? Est-ce que je m’inquiète ? Ou est-ce que je fais confiance à Dieu ?
  2. Si Joseph avait suivi son projet, il serait probablement parti un beau matin pour un pays lointain d’où il ne serait jamais revenu. Marie aurait élevé toute seule son bébé et aucun des habitants de Nazareth n’aurait soupçonné que c’était un autre sang que celui de Joseph qui coulait dans les veines de cet enfant. Certes, en abandonnant sa fiancée, Joseph aurait eu le cœur brisé, mais il aurait accepté ce sacrifice par amour pour elle et par respect pour le mystère qu’elle abritait en son sein. Voilà ce qui aurait pu arriver. Mais c’était sans compter sur les conséquences de la justice de Joseph. En effet, celui-ci est tellement juste qu’il laisse à Dieu toute latitude pour intervenir. Et lorsqu’on laisse Dieu intervenir, quand on enlève tout obstacle à son action, il ne se le fait pas dire deux fois. Il intervient en plénitude.
    Pendant la nuit, l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dévoile le mot du mystère que cet homme juste, dans sa simplicité, n’avait pas osé demander. En deux minutes, Joseph comprend que Marie est la Vierge-Mère dont parle Isaïe, que son Fils, conçu du Saint-Esprit, est le Messie promis, et que lui, Joseph, le fils de David, va faire partie de la réalisation de ce mystère. Dans sa simplicité, il accepte aussitôt la responsabilité d’imposer le nom à l’enfant, et donc de « créer parfaitement le climat familial qui permettra au fils de Marie d’être le Sauveur » (Ibid. p. 242-243). L’homme compliqué, celui dont le cœur est divisé, ne peut pas laisser Dieu agir dans sa vie. L’homme simple, dont le cœur tout entier est tendu vers Dieu, est prêt à se laisser transformer par Dieu, à participer à une action aussi merveilleuse qu’inattendue, l’action du salut.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je t’en prie, unifie mon cœur ! Donne-moi un cœur simple, tout entier tourné vers toi ! Donne-moi un cœur sans division, un cœur qui ne soit pas écartelé entre des aspirations contradictoires ! Sois mon seul amour, Seigneur ! Que mon seul désir soit de faire ce qui te plaît ! Saint Joseph, sainte Vierge Marie, donnez-moi votre simplicité pour que je laisse au Seigneur qui va naître toute la place possible !

Résolution

Aujourd’hui, je prendrai un moment de prière pour exposer au Seigneur mes difficultés et lui redire ma confiance.