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CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

 

Pilote de chasse, banquier… Ils avaient un super job et sont devenus prêtres

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Ils n’ont pas toujours porté le col romain. Certains ont été banquier d’affaires, baryton international, pilote de chasse ou chef cuisinier avant de devenir prêtres. D’autres s’apprêtent à l’être après avoir exercé dans le commerce ou en entreprise. À l’approche des ordinations sacerdotales de juin 2025, ces profils singuliers rappellent que la vocation peut surgir bien après le début de la vie professionnelle. Par choix ou par appel, ils ont quitté une carrière souvent confortable pour se consacrer à Dieu.

90 : c'est le nombre d'hommes qui s'apprêtent à recevoir le sacrement de l'ordination sacerdotale en France, au mois de juin 2025. Parmi eux, 64 prêtres diocésains, 25 religieux et membres de communautés et un membre de société de vie apostolique. Et si pour certains la prêtrise a été rapidement une évidence, d'autres ont expérimenté des chemins différents avant de consacrer toute leur vie à Dieu. Comme certains de leurs confrères précédemment ordonnés, ils ont choisi de faire une croix sur une carrière pourtant prometteuse et passionnante. Baryton, banquier d’affaires, commercial à Londres, chef cuisinier ou encore archéologue : tous ont choisi de tout quitter pour répondre à un appel intérieur plus fort que les promesses de réussite ou de confort matériel. À travers une conversion soudaine, une expérience spirituelle bouleversante ou une lente maturation, ils ont discerné une vocation sacerdotale inattendue au prix de renoncements.

1THIERRY FÉLIX : BARYTON

Thierry Félix, baryton international reconnu, a abandonné une brillante carrière musicale pour devenir prêtre. Passionné de musique dès l’adolescence, il s’illustre dans le chant lyrique et remporte le prestigieux concours Reine Élisabeth en 1992. Il chante dans les plus grandes salles du monde durant vingt ans. Mais peu à peu, sa foi chrétienne grandit, nourrie par la musique sacrée qu’il interprète. Une première messe à Saint-Gall bouleverse sa vie et l’amène à se convertir et se faire baptiser. À Belle-Île, il s’éloigne du monde de la scène, aide la paroisse et découvre une nouvelle vocation. Une expérience mystique à Sainte-Anne d’Auray confirme son appel. Ordonné diacre en 2013, il devient prêtre six ans plus tard, en 2019, dans le diocèse de Vannes. "Lorsqu’on est chanteur, on est très seul. On est adulé à la fin des concerts mais, une fois sorti de scène, on se retrouve seul dans sa chambre d’hôtel à l’autre bout du monde", confiait-il à Aleteia en 2019. "On est constamment obligé de faire attention à sa voix. C’est une vie très difficile. Aujourd’hui, je célèbre la messe et c’est bouleversant. Je sens la présence de Dieu qui descend sur l’autel.    C’est énorme !"

2XAVIER LAPORTE WEYWADA : BANQUIER D’AFFAIRES

Xavier Laporte Weywada, diplômé d’une école de commerce, était banquier d’affaires à la BNP Paribas, menant une vie confortable entre Paris, New York et Budapest. À 28 ans, il ressent pourtant un vide intérieur et décide de prendre un congé sabbatique pour produire un film, Fool Moon, une comédie avec Bruno Salomone et François Morel, projetée dans 70 salles en France. Cette incursion réussie dans le cinéma le détourne définitivement du monde de la finance. Mais c’est en 2008, en croisant une procession religieuse à Paris, qu’il vit un choc spirituel décisif. Il suit la foule jusqu’à une messe du pape Benoît XVI et ressent un profond appel. Il entame alors une année de discernement en Bretagne, puis cinq ans d’études à Notre-Dame de Vie, près d’Avignon. Malgré l’incompréhension de ses proches, il se prépare sereinement à la prêtrise. Ordonné en 2016 pour le diocèse de Vannes, il est aujourd'hui recteur de la paroisse d'Arzal.

3STÉPHANE ESCLEF : CUISINIER

PÈRE STÉPHANE ESCLEF
Issu d’une famille modeste, Stéphane Esclef est très tôt passionné de cuisine. À 7 ans, il veut être cuisinier et commence à travailler dès 14 ans, avant d'entamer un parcours professionnel épanouissant dans des établissements prestigieux. "Mais la foi, Dieu : niet. Pas de messe, pas de Noël, pas de Pâques : pour moi Noël, c’était la dinde qu’on achetait, qu’on égorgeait et qu’on plumait", confiait-il à Aleteia en 2018. À 22 ans, il accepte par intérêt une mission à Lourdes avec l’armée. Là, tout bascule. Bouleversé par une rencontre intérieure avec la Vierge Marie, il découvre une foi viscérale. Plus tard, devant le Saint-Sacrement à Londres, il reçoit un nouvel appel clair : "Stéphane, lâche tes couteaux, lâche tes fourneaux, suis-moi et deviens prêtre. " Il entre alors au séminaire malgré un choc culturel brutal. Ordonné en 1996, le père Esclef est devenu recteur du sanctuaire du Sacré-Corur de Montmartre.

4MAXENCE CAPUTO : ARCHÉOLOGUE

À 37 ans, cet ancien archéologue de la DRAC Lille s’apprête à consacrer sa vie au service de l’Église. "C’est un grand jour que j’attends depuis fort longtemps", confie-t-il à la Voix du Nord. Dès l’enfance, il est attiré par les églises, leur mystère, leur silence. La vocation mûrit à la fac, puis s’impose à lui : "L’appel devenait très insistant." Il rejoint alors le séminaire d’Orléans, où il poursuit encore un an de formation. Sa devise : "Mettez la parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter."

5JASON NIOKA : JUDOKA PROFESSIONNEL

À 28 ans, le père Jason Nioka, ancien judoka de haut niveau, a pris part aux Jeux olympiques de Paris… mais pas sur le tatami, qu'il fréquentait pourtant depuis l'âge de 3 ans. Rentré en section sportive scolaire à 14 ans, il a rejoint le pôle Espoir puis le pôle France, se destinant à une grande carrière sportive. Mais à 13 ans, lors d’un pèlerinage à Lourdes, Jason sent déjà l'appel à la prêtre poindre. Ce déclic le conduit plus tard à renoncer à sa carrière sportive pour suivre le Christ. En 2024, il est désigné par Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux – diocèse pour lequel il est ordonné prêtre le 23 juin – et Guillaume de Lisle, son évêque auxiliaire, pour une mission taillée pour lui, au sein du pôle Holy Games, encadrant ainsi une quarantaine d’aumôniers catholiques dans l'accompagnement d'athlètes du monde entier, sélectionnés pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024.

6PHILIPPE LE VERT : PILOTE DE CHASSE

À 70 ans, Philippe Le Vert a été ordonné diacre en vue de la prêtrise en octobre 2024, dans le diocèse de Valence. Ancien pilote de chasse, il a servi la France pendant 30 ans avant de consacrer sa vie à l’Église. Veuf depuis 2020, il a ressenti l’appel au sacerdoce un mois après le décès de son épouse Christine, après 44 ans de mariage. Père et grand-père, il a discerné cet appel en famille, avec l’accord de sa fille et de ses petits-enfants. Ce n’est pas sa première expérience d’abandon à Dieu : à 10 ans, sauvé miraculeusement d’une noyade à Tahiti, il avait déjà prié : "Que ta volonté soit faite". Après deux ans d’études théologiques, il est aujourd’hui en insertion dans une paroisse à Valence. Il témoigne d’une foi mûrie par l’épreuve et nourrie d’une paix intérieure profonde. "Je me laisse guider. Et heureusement qu’on n’écoute pas toutes mes réticences ! Le Bon Dieu a une belle pédagogie !".

7HUGUES DE WOILLEMONT : COMMERCIAL CHEZ HUMEX

père Hugues de Woillemont
Secrétaire général de la Conférence des évêques de France depuis juin 2020, le père Hugues de Woillemont est avant tout issu d'une école de commerce, l'Institut International de Commerce et Distribution (ICD). De 1993 à 1994, il a ainsi exercé le poste de commercial chez Humex, marque appartenant aujourd'hui aux laboratoires Urgo qui propose des médicaments pour soigner les rhumes.

8JEAN NIELLY : COMMANDANT DANS LA MARINE

Avant d'être à la tête de sa paroisse, le père Jean Nielly était à la tête... d'un navire. Issu d’une famille de marins brestois, il suit l'itinéraire de son père en servant dans la Marine, dans laquelle il passera 12 ans, jusqu'à obtenir le grade de commandant. "Ce que je recherchais dans la Marine, c’était exercer un métier au service des autres, avec une ouverture sur le monde. Il me passionnait mais ne me comblait pas dans mes attentes".

9NICOLAS HAREL : PROFESSEUR D'HISTOIRE GÉOGRAPHIE

Depuis octobre 2022, le père Nicolas Harel est curé de la paroisse de Clisson (Loire-Atlantique), qui regroupe huit clochers. À 44 ans, ce Nantais a changé de vie après dix ans d’enseignement de l’histoire-géographie. Si la vocation était ancienne, c’est à 34 ans qu’il a finalement répondu à l’appel, quittant donc la salle de classe pour la sacristie et l'église ! "J'enseigne toujours, mais de manière très différente, par la prédication, quand je rencontre les jeunes. Et puis, toute ma vie est un enseignement parce que je dois rayonner de la joie de Dieu", confiait-il ainsi à France Bleu.

10SÉBASTIEN SORGUES : ENSEIGNANT CHERCHEUR

Vicaire de la paroisse Saint-Honoré d’Eylau depuis septembre 2021 et aumônier de l’école Saint-Honoré et de l’Université Paris Dauphine, le secteur de l'enseignement n'a pas de secret pour le père Sébastien Sorgues, enseignant-chercheur en chimie physique jusqu'en 2013 à l'université Paris-Saclay.