texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

26/04/2025

Présence du Seigneur dans ma vie

 Samedi 26 avril 2025

Évangile selon saint Marc 16, 9-15

Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »

Prière

« Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits, annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait. Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés. » (Ps 144, 10-14)

Demande

Seigneur, permets-moi de te rencontrer, laisse-moi voir ton visage, toi le vivant, ressuscité !

Réflexion

  1. « Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine (…) » 
    En ce samedi de la semaine de Pâques, saint Marc résume dans son Évangile les trois premières apparitions du jour de la Résurrection. À Marie-Madeleine, venue très tôt le matin, et qui ne l’a pas trouvé au tombeau, aux disciples d’Emmaüs qui repartent de Jérusalem troublés et découragés, et enfin aux onze réunis au Cénacle, que l’on imagine facilement bien perturbés par les évènements qu’ils venaient de vivre. Dès sa Résurrection, Jésus prend le temps de rencontrer chacun afin de se révéler vivant, ressuscité.
    J’essaie d’imaginer ces trois scènes d’apparition, les lieux, les attitudes de chacun, et je me pose la question : où pourrais-je me situer dans ces scènes ? Quel personnage serais-je ? Quelle attitude serait la mienne ?
  2. « (…) ils refusèrent de croire (…) qui ne les crurent pas non plus. »
    Quel doute habite le cœur de ces disciples, qui ont pourtant connu et côtoyé le Christ, qui les a enseignés, et qui leur avait annoncé sa mort et sa Résurrection ! M’arrive-t-il aussi parfois de me laisser enfermer dans mes doutes, dans ma tristesse, dans mes difficultés, au point de craindre de ne plus avoir la foi ? Quels sont les doutes et difficultés qui m’enferment en moi-même ?
  3. « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »
    Le Seigneur se révèle, non seulement pour rassurer et combler de joie le cœur de ceux qui le reconnaissent, mais aussi pour les envoyer l’annoncer, car eux aussi ont pu désormais contempler le Ressuscité.
    Ai-je bien conscience que je ne peux vivre et annoncer que ce que je contemple ? Est-ce que je sais prendre le temps de contempler le Christ ressuscité, de le laisser se révéler à moi, à travers l’Évangile, l’adoration, la prière, le silence ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu me permets de mieux comprendre aujourd’hui ton souhait de te révéler au monde entier, mais aussi à chacun et plus particulièrement à moi. Montre-moi ton visage, envoie ton Esprit en mon cœur afin de pouvoir te reconnaître et t’accueillir, à travers parfois aussi le témoignage de mes frères dans la foi. Renforce en moi l’espérance de cette vie éternelle que tu me promets.

Résolution

Dans la suite du Carême que je viens de vivre, et des fêtes pascales, j’approfondis mes temps de prière et de contemplation, et j’ose témoigner de la présence du Seigneur dans ma vie.

25/04/2025

Rester unis en famille après avoir frôlé la mort | Que cherches-tu ? 5/7

Sainte Anne et Saint Joachim : L'histoire complète des parents de la Trè...

La lumière de Pâques dans ma vie

 Vendredi 25 avril 2025

Évangile selon saint Jean 21, 1-14

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est- à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

Prière

« Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. » (Ps 97, 1)

Demande

Christ ressuscité, aide-nous à vivre dans la joie de ta Résurrection et à porter la lumière de Pâques autour de nous.

Réflexion

  1. L’appel à la confiance dans le Christ : « Jetez le filet à droite. »
    Le récit que nous méditons aujourd’hui commence par un moment d’échec et de découragement : les disciples, menés par Pierre, retournent à leur ancienne activité de pêche, mais ils ne prennent rien malgré leurs efforts nocturnes. Ce détail souligne la fatigue, la frustration et l’inefficacité humaine quand elle agit seule. Au petit matin, Jésus leur apparaît, mais ils ne le reconnaissent pas tout de suite.
    Jésus leur ordonne de jeter le filet du côté droit de la barque. Ce geste peut paraître anodin, mais il reflète une invitation à renouveler leur confiance, à obéir malgré l’absurdité apparente de l’ordre. Contre toute logique humaine, les disciples acceptent et, à cet instant, leur obéissance produit une abondance extraordinaire : le filet est rempli de poissons.
    Lorsque nous faisons confiance au Christ et nous abandonnons à sa Parole, même dans des moments d’échec ou de doute, il peut transformer notre vide en abondance. La pêche miraculeuse nous rappelle que Dieu agit souvent au-delà de nos attentes, mais cette action exige notre foi et notre obéissance.
    Face à nos épreuves ou impasses du moment, laissons-nous guider par le Christ. Renouvelons notre confiance en lui malgré nos découragements. Jetons-nous éperdument dans son Cœur d’amour en lui remettant nos projets, nos questions, nos efforts.
  2. Le renouvellement de la mission apostolique : « C’est le Seigneur ! »
    Lorsque Jean, le disciple bien-aimé, reconnaît Jésus et s’exclame : « C’est le Seigneur ! », Pierre plonge immédiatement dans l’eau pour le rejoindre. Ce geste montre l’enthousiasme de Pierre, son amour pour Jésus, mais aussi son désir d’être pardonné après son reniement.
    Mais l’apparition de Jésus n’est pas simplement un événement consolateur ; elle contient un appel à poursuivre la mission que les disciples avaient reçue avant la Passion.
    Cette pêche miraculeuse rappelle la première rencontre entre Jésus et Pierre, lorsque celui-ci avait reçu l’appel à devenir « pêcheur d’hommes » (cf. Lc 5, 10). En répétant ce miracle après la Résurrection, Jésus souligne que la mission n’est pas terminée : elle est renouvelée et amplifiée à la lumière de Pâques. Les disciples sont invités à reprendre leur rôle de témoins du Christ ressuscité.
    Les 153 poissons mentionnés dans le texte ne sont pas un simple détail : les Pères de l’Église ont souvent interprété ce chiffre comme symbolisant l’universalité de la mission. En effet, à l’époque, on pensait qu’il existait 153 espèces de poissons dans le monde, ce qui signifiait que la Bonne Nouvelle devait être à portée de toutes les nations, sans exception.
    Chacun de nous aujourd’hui est ce disciple appelé par Jésus pour annoncer la Bonne Nouvelle. Face à notre monde déchristianisé, nous craignons parfois de parler du Christ à ceux qui ne le connaissent pas. Nous craignons d’être jugés, moqués… Que la joie pascale nous aide à repartir sur ces sentiers difficiles et compliqués avec un zèle apostolique renouvelé. Annoncer le Christ, c’est pouvoir expliquer avec des mots tout simples ce qui anime notre foi et c’est ainsi que nous serons fidèles à notre engagement de baptisé.
  3. Le repas comme signe de communion : « Venez manger. »
    Le troisième moment fort de ce passage est le repas partagé entre Jésus et ses disciples. À son arrivée sur le rivage, Pierre trouve un feu de braise préparé par Jésus avec du poisson et du pain. Ce détail est profondément symbolique : il rappelle la multiplication des pains (cf. Jn 6), mais aussi l’Eucharistie, où Jésus se donne à ses disciples sous les espèces du pain et du vin.
    Le Christ ressuscité ne se contente pas de nourrir physiquement les disciples, mais il leur offre une communion spirituelle. Ce repas est un signe de réconciliation. Il montre que, même après leurs doutes, leur fuite et les reniements de Pierre, Jésus reste fidèle. Il ne leur reproche rien, mais il les accueille avec bienveillance et partage avec eux un moment d’intimité.
    Pour chacun de nous, cela rappelle l’importance de l’Eucharistie dans notre vie de foi. Avons-nous vraiment conscience de la grandeur de ce sacrement ou bien participons-nous à la communion du dimanche comme une habitude qui se répète ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu es venu me chercher aujourd’hui comme tu es venu à la rencontre de tes disciples au lendemain de ta Résurrection. Ta présence m’apaise et me rassure. Que la lumière de Pâques éclaire chaque instant de ma vie.

Résolution

Je prends conscience de la grandeur de chaque repas où le Christ s’invite en moi. Que chacune de mes communions soit vécue comme un immense cadeau et non comme une routine, et qu’elle m’aide dans ma vocation d’apôtre.


24/04/2025

Reconnaître le Christ dans la souffrance | Que cherches-tu ? 4/7

La vie avec la trisomie 21 : une aventure x3ordinaire

La lumière et la paix de ta Résurrection

 Jeudi 24 avril 2025

Évangile selon Luc 24, 35-48

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »

Prière

Reprendre le chant :
Fais paraître ton Jour, et le temps de ta grâce,
Fais paraître ton Jour : que l’homme soit sauvé !

Par la croix du Serviteur, porche royal où s’avancent les pécheurs,
Par le corps de Jésus-Christ, nu, outragé, sous le rire des bourreaux,
Sur les foules sans berger et sans espoir qui ne vont qu’à perdre cœur.

Par la croix de l’Homme-Dieu, arbre béni, où s´abritent les oiseaux,
Par le corps de Jésus-Christ recrucifié dans nos guerres sans pardon,
Sur les peuples de la nuit et du brouillard que la haine a décimés.

Par la croix du vrai pasteur, Alléluia, où l’enfer est désarmé,
Par le corps de Jésus-Christ, Alléluia, qui appelle avec nos voix,
Sur l’Église de ce temps, Alléluia, que l’Esprit vient purifier.

Par la croix du Premier-Né, Alléluia, le gibet qui tue la mort,
Par le corps de Jésus-Christ, Alléluia, la vraie chair de notre chair,
Sur la pierre des tombeaux, Alléluia, sur nos tombes à venir.

Demande

Seigneur, que la lumière et la paix de ta Résurrection habitent mon cœur.

Réflexion

  1. « Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! »
    La Résurrection du Christ bouleverse toutes les attentes humaines. La mort n’est pas la fin de tout mais ouvre le passage vers la vie éternelle. Les apôtres et les disciples, premiers témoins de la Résurrection, ont dû combattre leur incrédulité grâce à l’aide des signes que le Seigneur leur donnait pour les affermir dans leur foi. Il est venu leur apporter la paix, une paix mise à l’épreuve par le choc de sa Passion et de sa mort et le doute qui planait sur la disparition de son corps.
    Et moi, ai-je cédé la place au doute et à l’incrédulité dans mon cœur ? Suis-je en paix ? Est-ce que je crois que Jésus ressuscité est plus fort que mes soucis et la croix que j’ai à porter en ce moment ?
  2. « Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. »
    Pendant cinquante jours, après la Résurrection, le Seigneur ne cesse de réconforter les siens avec des signes, prouvant qu’il est vraiment présent et vivant. Il ne les a pas abandonnés. Ils ne sont pas orphelins.
    Moi aussi, je peux parfois me sentir orphelin ou abandonné par le Seigneur. Il y a des moments où je ne sens pas sa présence dans certaines circonstances ou dans ma prière. Il est réconfortant de penser que Jésus n’a pas besoin de ma sensibilité pour agir en moi. Ma sensibilité n’est pas la cause de son existence ou de sa présence auprès de moi. Les apôtres et les disciples ont vu le Seigneur ressuscité mais personne n’a vu le moment de sa Résurrection. Dieu peut agir de manière puissante sans pour autant que cela soit perceptible à mes cinq sens.
  3. « Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. »
    La Parole de Dieu est la clef pour connaître et comprendre le Seigneur. C’est Dieu qui a pris l’initiative de se manifester à l’homme au cours de l’Histoire Sainte et a demandé à certains auteurs de le mettre par écrit. Dieu restera toujours un mystère pour nous mais le nécessaire nous a été révélé afin que nous puissions le connaître, croire en lui, le suivre et le servir et ainsi parvenir à notre salut. Soyons donc assidus à la lecture et à la méditation de la Parole de Dieu. Demandons au Seigneur la grâce de le connaître et de le comprendre chaque jour davantage afin de l’aimer et le servir.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je crois que tu es vivant et présent auprès de moi en ce moment. Viens me fortifier dans ma foi en ta Résurrection. Enlève de mon cœur doute et incrédulité. Tu es plus puissant que la mort et le péché et, avec encore plus de raison, tu es plus fort que mes peines et mes soucis. Tu ne m’as pas abandonné. Je suis ton enfant.
Même si ma sensibilité n’arrive pas toujours à ressentir ta présence, je sais que tu es à l’œuvre en moi. Instruis-moi par ta Parole. Aide-moi à mieux te connaître et t’aimer.

Résolution

Je prends l’habitude de lire un petit passage des Saintes Écritures tous les jours.

23/04/2025

La basilique d'Argenteuil, un écrin pour la Sainte Tunique du Christ

Surmonter la mort de ma fille | Que cherches-tu ? 3/7

Carine Neveu : convertie par l'Esprit-Saint

Ta présence dans ma vie

 Mercredi 23 avril 2025

Évangile selon saint Luc 24, 13-35

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :  comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »  Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Prière

Mon Dieu, je viens te prier, écouter ta voix. Nous sommes dans le temps de Pâques et je voudrais pouvoir vivre en profondeur la réalité de ta Résurrection. Je souhaite enraciner mon cœur dans la paix de ta présence.

Demande

Seigneur, je voudrais ouvrir les yeux à ta présence dans ma vie.

Réflexion

  1. « Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. »
    Les disciples ne savent pas que cet inconnu est Jésus. Ils marchent, déboussolés et découragés, sans trop de but. Jésus vient marcher à leur côté. Nous ressentons la présence de Dieu dans nos vies lorsque tout va bien. Mais quand les choses tournent au vinaigre, nous lui demandons : où es-tu quand j’ai besoin de toi ? Cet Évangile nous permet de prendre conscience que Jésus marche avec nous, même lorsque nous ne le reconnaissons pas. Il ne vient pas résoudre nos problèmes, comme le génie de la lampe dans les contes. Comme avec les disciples d’Emmaüs, il chemine avec nous pour nous accompagner jusqu’à reconnaître sa présence de ressuscité. La présence du Christ dans nos vies n’est pas un porte-bonheur mais plutôt une porte vers le bonheur, une porte vers l’éternité, vers la Résurrection.
  2. Les disciples racontent leur drame à Jésus, et celui-ci écoute sans les interrompre. Nous avons tant besoin de tout raconter à Dieu, non parce qu’il ne le saurait pas, mais parce qu’il veut l’entendre de notre bouche. Il aime que nous lui parlions. Une fois que les disciples terminent leur récit, Jésus l’interprète à la lumière des Écritures. La Bible, et surtout l’Évangile, donnent un sens à nos expériences.
    Dans les Saintes Écritures, nous trouvons la clef pour interpréter notre vie. Lorsque nous restons dans notre propre cadre d’interprétation, nous réduisons le sens de notre vie ; quand nous nous ouvrons au cadre que nous propose l’Évangile, chaque détail prend un sens nouveau, nous pouvons commencer à lire notre vie à la lumière de la mort et de la Résurrection du Christ.
  3. « À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. »  
    La rencontre avec Jésus change totalement les plans que les disciples s’étaient fixés pour cette soirée. De nuit, ils rebroussent chemin jusqu’à Jérusalem. Ils ne craignent plus les ténèbres, celles de cette nuit ou celles de leur cœur, car ils ont rencontré le Christ ressuscité qui a vaincu le mal et la mort.

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour ce passage de l’Évangile. Illumine mon cœur et fais de ma vie une rencontre avec toi.

Résolution

Prendre conscience de la présence du Ressuscité à mes côtés aujourd’hui.