texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

07/05/2025

« Moi, je suis le pain de la vie »

 Mercredi 7 mai 2025

Évangile selon saint Jean 6, 35-40

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Prière

Seigneur, je crois que c’est toi qui es le pain de la vie. C’est une réalité complexe à comprendre pour le chrétien et encore plus de vivre en conséquence. Seigneur, aide mon peu de foi.

Demande

Augmenter ma dévotion eucharistique.

Réflexion

  1. Le discours du pain de vie est l’un des textes les plus riches et les plus complexes de la Bible. Ce discours marque un tournant dans la vie du Christ. Beaucoup de ceux qui le suivent vont se scandaliser de ses paroles et l’abandonner. En ce temps de Pâques il est bon de ne pas tomber dans l’euphorie d’une vie chrétienne facile et seulement pleine de la joie du ressuscité car notre pèlerinage sur terre sera toujours semé de croix et le christ sera toujours difficile à suivre pleinement.
  2. Jésus nous demande de venir à lui et d’augmenter notre foi, il nous faut croire en lui et nous approcher de lui. Cette belle parole devient tout de suite plus pénible quand nous réalisons que cela signifie abandonner notre zone de confort et aller à la rencontre d’un Dieu qui nous aime à la folie mais ne pourra jamais agir contre notre liberté. Si nous décidons de garder nos distances avec Dieu alors lui ne pourra pas nous combler des grâces qu’il a gagnées pour nous : « Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Seuls ceux qui iront au Christ en abandonnant leurs sécurités et leurs certitudes pourront recevoir cette incroyable grâce.
  3. Le pain de vie que Jésus nous offre est avant tout pour que nous puissions lui ressembler et à notre tour faire la volonté du Père. « Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » Comme notre corps a besoin de nourriture pour prendre des forces, ainsi notre âme a besoin du pain eucharistique pour grandir et se fortifier. Pour ressusciter avec le Christ nous devons nous transformer en lui. Seul celui qui est uni au Christ connaîtra la vie éternelle.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Aide-moi à croire en toi chaque jour un peu plus. Que l’Eucharistie nourrisse mon âme et m’aide à communier avec toi. Une communion de l’âme et du cœur qui ne cherche rien d’autre que d’accomplir la volonté du Père.

Résolution

Prendre un temps de prière devant l’Eucharistie et, si possible, aller à la messe.

06/05/2025

Histoire de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit : Prophéties, apparitions de...

Seigneur, toi le pain véritable

 Mardi 6 mai 2025

Évangile selon saint Jean 6, 30-35

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Prière

Seigneur Jésus, ouvre mon cœur à ta Parole. Aide-moi à reconnaître en toi le pain de vie qui nourrit mon âme et me soutient sur mon chemin. Apprends-moi à avoir faim et soif de toi, afin que je cherche en toute chose à me rassasier de ta présence.

Demande

Seigneur, augmente ma foi pour que je reconnaisse en toi le vrai pain venu du ciel.

Réflexion

  1. La foule demande un signe
    Elle veut voir pour croire. Comme les Hébreux dans le désert, elle se souvient de la manne donnée par Moïse. Mais Jésus les invite à dépasser cette attente matérielle pour entrer dans une compréhension plus profonde : ce pain n’était qu’une préfiguration, une annonce du véritable pain de vie. « Moi, je suis le pain de la vie. » En prononçant ces paroles, Jésus révèle l’accomplissement du dessein de Dieu. Il ne s’agit plus seulement d’un pain qui nourrit le corps pour un temps, mais d’un pain qui donne la vie éternelle.
  2. La préfiguration va encore plus loin
    Dans les deux cas, la manne et l’Eucharistie, c’est toujours un don de Dieu. C’est toujours le Père qui donne à manger aux hommes. La manne était à la fois un aliment matériel et une image de l’aliment spirituel qui apporterait définitivement le salut. Il était un don provisoire de Dieu, dans l’attente de l’aliment définitif que donnerait la Terre Promise. L’Eucharistie est aussi un don de Dieu dans la mesure où c’est Jésus, qui s’offre au Père qui, à son tour, nous le donne en aliment : « C’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. »
  3. La chair du Christ, cette humanité broyée, humiliée, détruite, n’avait pas d’autre but que d’assumer tout le mal du monde en le portant sur l’autel de la mort. Jésus seul, étant lui-même l’égal du Père, pouvait présenter cette offrande et nous gagner le salut. Dieu le Père, désireux d’accorder le salut tous les jours à l’humanité, non plus de manière mémorielle mais réellement, nous redonne son Fils sous les espèces du pain et du vin.
    À chaque fois que le pain et le vin sont offerts, c’est l’œuvre du salut qui est actualisée, c’est notre faim de ce jour qui est comblée. Et au terme de notre pèlerinage, l’Eucharistie sera remplacée par la présence même de Dieu avec qui nous communierons toute l’éternité.  

Dialogue avec le Christ

Seigneur, toi seul peux combler ma faim la plus profonde. Aide-moi à reconnaître en toi le pain véritable, à ne pas chercher ailleurs ce que toi seul peux donner. Apprends-moi à m’approcher de toi avec confiance, à recevoir ton amour et à m’en nourrir chaque jour.

Résolution

Je demande à Dieu avec insistance et foi : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »

05/05/2025

Les Noces du Ciel et de la Terre - Mère Yvonne Aimée de Jésus

Discours sur le pain de vie : la vraie nourriture

 Lundi 5 mai 2025

Évangile selon saint Jean 6, 22-29

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Prière

Seigneur, ravive en moi cette faim de toi !

Demande

Avoir faim de faire la volonté du Père.

Réflexion

  1. L’homme chercheur de Dieu
    La foule, c’est nous. Nous cherchons Dieu. Et quand ce n’est pas consciemment par notre vie que nous nous efforçons de l’atteindre, c’est inconsciemment que notre être le réclame. Par exemple, quand nous rejetons la souffrance, quand nous nous élevons contre l’injustice, quand nous nous sentons insatisfaits des plaisirs superficiels et éphémères, nous sommes en train de désirer le bonheur. L’homme est un chercheur d’éternité, d’amour, de joie, de paix. Je suis ce chercheur éperdu.
  2. Dieu chercheur de l’homme
    Dieu descendait au jardin pour trouver Adam et Ève. Dieu vient à nous en se faisant homme : Jésus-Christ. Jésus naît pauvre pour que tous puissent venir à lui. Il est cloué sur la croix, les bras ouverts, comme un pont éternel entre nous et Dieu, comblant l’abîme dont nous étions responsables entre Dieu et nous. Jésus est allé rejoindre ses disciples ballotés sur les flots. Jésus rejoint les disciples d’Emmaüs. Jésus console Marie Madeleine. Jésus vient au-devant de Thomas et dissipe ses doutes. La liste serait interminable ! Dieu ne se lasse pas de nous chercher.
    Et dans ma vie ? Quand m’a-t-il cherché ? Combien de fois ne l’ai-je pas reçu dans l’Eucharistie ? Combien de fois ne m’a-t-il pas pardonné ? Et disposé à recommencer encore et encore. Ce Dieu n’est-il pas fou de l’homme ? Fou de moi ?
  3. Donc, moi je le cherche ; lui, il me cherche. Et comment nous trouvons-nous ? En croyant en celui qu’il a envoyé. Croire en Jésus-Christ, c’est l‘imiter. Or imiter Jésus, c’est avoir les yeux cloués sur le Père. C’est chercher à faire tout ce qui plaît au Père. « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jn 4, 34) « Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qui lui plaît. » (Jn 8, 29). Voilà ce que nous révèle le Christ. Voilà l’essentiel de notre vie, la clef de notre bonheur.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, donne-moi de ce pain duquel tu te nourris, et dont j’ai si faim même sans m’en rendre compte.

Résolution

Prendre au moins cinq minutes pour s’arrêter et méditer sur la prière du Notre Père.

04/05/2025

Sainte Kateri Tekakwitha

La rencontre avec Jésus transforme

 Dimanche 4 mai 2025

Évangile selon saint Jean 21, 1-19

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

Prière

Mon Dieu, je viens te prier, écouter ta voix. Nous sommes dans le temps de Pâques et je voudrais pouvoir vivre en profondeur la réalité de ta Résurrection. Je souhaite enraciner mon cœur dans la paix de ta présence.

Demande

Seigneur, je voudrais ouvrir les yeux à ta présence dans ma vie.

Réflexion

  1. « Simon-Pierre leur dit :  Je m’en vais à la pêche. »
    Après la crucifixion de Jésus, les apôtres retournent à leur vie d’avant, comme s’ils cherchaient à retrouver une certaine stabilité dans la routine d’autrefois. La mort semble avoir emporté tout espoir. Si Jésus ne ressuscite pas, tout ce qu’il a dit et accompli devient sans fondement. Ses paroles, ses miracles, sa proximité avec le Père… tout cela ne prend son sens qu’à la lumière de la Résurrection. Sans cette réponse au mystère de la mort, l’humanité reste dans l’absurde, confrontée à son impuissance face à la fin. L’évangéliste nous montre ici que, sans la Résurrection, les apôtres, comme chacun de nous, peuvent être tentés de revenir à un quotidien sans transcendance, où tout est vain.
  2. « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »  
    Jésus revient vers les disciples avec exactement les mêmes paroles que lors de la première rencontre au bord du lac de Tibériade. C’est un nouveau commencement. Eux revenaient à l’horizontalité d’une vie sans Dieu, Jésus ressuscité les rencontre dans leur petitesse, dans leur fuite. Les disciples doivent faire l’expérience du Ressuscité, non seulement devant le tombeau vide, mais aussi dans leur vie quotidienne.
    Jésus ressuscité parle à leur humanité, à leur histoire, à leur contexte. Cette rencontre avec le Christ ressuscité ne se limite pas à un événement mystique ou une simple apparition ; elle se fait dans la réalité de leur travail, dans leur fatigue et dans l’échec apparent de leur pêche infructueuse. Le Christ ressuscité touche leur humanité dans sa simplicité, dans son ordinaire. 
  3. « Suis-moi. »  
    La rencontre avec Jésus ressuscité transforme. Il n’est plus question de rester dans le passé, dans la nostalgie de cette ancienne vie de pêcheur. Désormais saint Pierre va de l’avant, il est ancré dans la présence du Christ ressuscité. Pierre, celui qui avait renié Jésus, est désormais appelé à avancer avec lui, sans se retourner. Il est invité à vivre dans la lumière de la Résurrection, où la faute et la peur n’ont plus de pouvoir.

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour ce passage de l’Évangile. Illumine mon cœur et fais de ma vie une rencontre avec toi.

Résolution

Je prends conscience de la présence du Ressuscité à mes côtés aujourd’hui.

03/05/2025

La Résurrection du Christ : Mel Gibson revient pour bouleverser le monde...

Les disciples connaissent le Père dans le Fils

 Samedi 3 mai 2025

Évangile selon saint Jean 14, 6-14

En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »

Prière

Viens, Esprit-Saint, en mon cœur ; viens illuminer les zones sombres de ma foi ; viens me montrer la présence de Dieu dans ma vie quotidienne. Viens, Seigneur, en moi. Je te le demande pour moi et pour tous les hommes, mes frères.

Demande

Je crois en toi, Seigneur, mais donne-moi la grâce d’une foi active. J’espère en toi, Seigneur, mais donne-moi la grâce d’une espérance constante dans l’épreuve. Je t’aime, Seigneur, mais donne-moi la grâce d’un amour réel dans le quotidien de ma vie.

Réflexion

  1. « Le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. »
    Cette Parole, qui nous est donnée aujourd’hui, nous plonge dans l’intimité de Dieu même : un Dieu un et trine. Sachons-nous en approcher avec amour et foi. Jésus-Christ, en effet, nous révèle l’intimité divine qui existe entre le Père et le Fils : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père » ; « Je suis dans le Père, et le Père est en moi » ; « Le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. » Le Christ nous parle ici d’une manière toute naturelle de la relation qui existe entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Il nous plonge dans le mystère de la Sainte Trinité : un seul Dieu, et trois personnes divines distinctes.
    Il s’agit d’un mystère de notre foi. Un mystère est une réalité, une vérité qui dépasse ce que nous sommes capables de comprendre. En effet, toute intelligence créée est, par nature, limitée ; de ce fait, certaines vérités se situent au-dessus de notre compréhension. Le mystère ne signifie pas que la foi et les vérités de foi soient contraires à l’intelligence et à la raison, mais qu’elles en dépassent les limites. La démarche de la raison ne suffit pas pour introduire dans la plénitude de sens des mystères, il faut une disposition intérieure d’accueil au don gratuit de Dieu : la foi et l’amour.
    Ainsi, le mystère devient une vérité qui se dévoile tout au long de notre cheminement en tant que chrétien dans la mesure de notre amour et de notre foi. Tel est le défi de notre foi, et tel est le reproche de Jésus à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. »
    C’est peut-être le moment opportun pour moi de me poser la question : et moi ? Est-ce que j’exige de tout comprendre avant de croire ou avant d’aimer ? Ou bien suis-je capable de me lancer à aimer Dieu, les personnes qui m’entourent, et ensuite les comprendre parce que je les aime d’abord. C’est ce que nous appellerons l’intelligence du cœur.
  2. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. »
    La deuxième partie de cet Évangile nous demande de faire un pas supplémentaire dans la foi et dans l’amour ! Jésus-Christ nous demande un abandon total en lui. Cette promesse du Christ pourrait nous causer quelques difficultés : qui de nous, en effet, n’a jamais élevé une prière au ciel et ne s’est pas senti écouté ou exaucé ? Cependant le Christ pourrait-il se contredire : nous faire des promesses et ne pas les accomplir ? Tournons alors la question vers nous-mêmes : lorsque je demande quelque chose au Seigneur, est-ce que je le lui demande « en son nom » ? Ou bien est-ce que je le lui demande « en mon nom » ?
    Invoquer son nom, signifie savoir à qui je dirige ma prière : à Dieu. À Dieu qui est le centre de ma vie, mon point de référence. Rappelons-nous le premier commandement : « Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces. » C’est-à-dire que Dieu aura la première place dans ma vie. Il sera le numéro un dans mon échelle de valeurs et mes décisions seront prises en fonction de lui. Posons-nous à nouveau la question : lorsque je prie le Seigneur, qui a la première place ? Moi et mes intérêts ou Dieu et ses intérêts ?
    « Occupe-toi des affaires du Seigneur, et lui s’occupera des tiennes. » disaient les pères de l’Église. « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6, 33) Si j’entre dans cette logique de l’amour, le Seigneur me donnera peut-être la grâce de faire l’expérience de l’amour intime qui existe entre le Père et le Fils ! Prions à cette intention les uns pour les autres.

Dialogue avec le Christ

« Dieu tout-puissant, Dieu qui est l’amour, prends pitié de tes enfants : allège leur épreuve, renforce leur foi, afin qu’ils ne puissent pas douter que tu les aimes comme un Père. » (Prière du jour)

Résolution

Au début de la journée, je prendrai la résolution de mettre les intérêts de Dieu au centre de mes décisions.

02/05/2025

TÉMOIGNAGE CHOC - Athée qui gagnait 100K, Dieu lui parle audiblement et ...

La multiplication des pains

 Vendredi 2 mai 2025

Évangile selon saint Jean 6, 1-15

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Prière

Contemplons et méditons la puissance cachée du Christ !

Demande

Quand tout me semble dépasser le possible, dépasser ma capacité d’imaginer, quand tout échappe à ma confiance, Seigneur, aide-moi à me tourner vers toi en te demandant : Seigneur augmente ma foi !

Réflexion

C’était juste avant la fête de la Pâque des Juifs et beaucoup de monde était venu à Bethsaïde. Tu arrives avec tes disciples sur la côte de la mer de Galilée, pas très loin de Capharnaüm. À la vue des signes que tu faisais auprès des malades, l’idée se répandait que tu étais celui qui devait venir, l’envoyé de Dieu, le Christ, celui que le monde attendait : et une grande foule curieuse te suivait. Hérode lui-même était inquiet de cette renommée. Il avait déjà fait décapiter Jean Baptiste et maintenant il craignait qu’il soit ressuscité des morts avec de grands pouvoirs miraculeux (cf. Mt 14, 1-2). Donc, le tétrarque, inquiet de ces mouvements de foule, cherchait à te faire périr…

  1. « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
    Devant la multitude rassemblée, tes apôtres comprirent immédiatement qu’il était impossible d’organiser un repas pour tous ces gens dont tu avais pitié et qui te faisaient penser à des brebis sans berger. Tu demandes alors à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » : question très humaine, certes, mais que tu poses à Philippe pour qu’il constate l’impossibilité humaine de satisfaire aux besoins de l’instant présent. Une fois estimée la démesure entre les besoins et les moyens, tes apôtres restent muets jusqu’au moment où André, le frère de Pierre, parle timidement d’un enfant ayant avec lui cinq pains d’orge et deux poissons…
  2. « (…) mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
    Autre question qui va te permettre de manifester tes pouvoirs. Toi, tu savais ce que tu allais faire. Tu vas déroger aux lois naturelles et cette dérogation manifestera tes pouvoirs sur tout ce qui existe : en tirant du néant ce qui n’existe pas encore. Ici, pouvoir sur le pain ! Les miracles sont signes de la puissance de Dieu, signes destinés à attirer notre attention, destinés à nous conduire à Dieu en toute confiance.
    Et là, devant tes apôtres et tes disciples, devant la foule des curieux et face à tes détracteurs, tu vas répéter les gestes de Moïse faisant pleuvoir la manne sur les peuple en exil (cf. Ex 16, 4). Ensuite, après avoir multiplié les cinq pains et les deux poissons et avoir tout distribué aux convives, tu demandes à tes disciples de ramasser les morceaux en surplus, « pour que rien ne se perde ».
  3. « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
    Face à tes contradicteurs, tu voulais manifester ta relation à Dieu pour enraciner la foi des disciples et ouvrir l’intelligence des témoins juifs ou autres. Tu voulais montrer que ton intimité avec Dieu était la même que celle de Moïse qui avait parlé face à face avec Yahvé : « Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse, lui que le Seigneur rencontrait face à face. » (Dt 34, 10) Cette intimité traduit les mêmes pouvoirs. Tu veux que les foules puissent attester en toute vérité du miracle dont elles avaient été témoin et que les chefs des grands prêtres soient, eux aussi, convaincus de événement, eux qui connaissaient ce que les Écritures avaient dit du Messie. Tu manifestes aux yeux de tous ta mission d’intermédiaire entre le Père et les hommes. Tu parachèves la mission de Moïse alors que tes miracles traduisent ta puissance.

Dialogue avec le Christ

Tu es venu parmi nous pour renouer les relations entre Dieu Créateur et Père et ses enfants que le péché avait séparés. Tu viens semer l’espérance au fond du cœur de tous les hommes, depuis Adam jusqu’au dernier qui naîtra sur cette terre et pour lesquels Dieu a un plan de salut éternel et personnel, que saint Paul annoncera aux Ephésiens : « Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. » (Ep 1, 4)
Remercions Dieu notre Père avec le psaume 119, 1-4 : « Rendez Grâce à Yahvé car il est bon, car éternel est son amour ! Qu’elle le dise la Maison d’Israël, éternel est son amour ! Qu’elle le dise la maison d’Aaron, éternel est son amour ! Qu’ils le disent ceux qui craignent Yahvé : éternel est son amour ! »

Résolution

Remercier Dieu le Père et son Fils de nous transmettre le souffle de l’Esprit Saint qui nous garde au cœur de la Trinité sainte.