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Un site pour avancer ensemble
sur le chemin de la foi
Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.
Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse.
Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.
Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé.
Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.
Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.
Fraternellement,
Dieu vous bénisse !
Père Jean Alexis Aguma Asima
12/05/2025
« Je suis la porte des brebis »
Lundi 12 mai 2025
Évangile selon saint Jean 10, 1-10
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »
Prière
Seigneur, tu me révèles dans l’Évangile d’aujourd’hui que tu prends soin de moi. Tu es mon berger et tu veilles sur moi, apprends-moi à accueillir et promouvoir ce qui me fait du bien, à rejeter ce qui me fait du mal.
Demande
Seigneur, tu es mon berger, rien ne saurait me manquer !
Réflexion
- « Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. »
Jésus reprend un thème cher aux hébreux : dans la Bible, Israël est souvent comparé à un troupeau abandonné par ses bergers. Dieu lui promet de devenir lui-même son berger : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. » (Ez 34, 15-16). Ces lignes émouvantes décrivent l’attention de Dieu pour chacun de nous. - « Les brebis écoutent sa voix. »
Le premier défi est d’écouter et de nous laisser faire. Dieu demande notre accord pour prendre soin de nous, pour nous laver les pieds. Souvent, nous ne nous laissons pas faire, car nous avons une certaine tendance à négliger ce qui nous fait vraiment du bien. Les statistiques montrent que la plupart des gens s’occupent mieux de leur animal domestique que d’eux-mêmes en matière de santé… Que dire donc quand il s’agit de prendre soin de notre âme ! Suis-je prêt à écouter la voix de Dieu qui me dit qu’il m’aime ? Que malgré ma misère j’ai du prix à ses yeux ? Une manière simple d’écouter cette voix est de valoriser ce qui nous fait du bien : la prière, les sacrements, les amitiés, la vie familiale, les bonnes lectures, le service, le repos, le sport, la création… Le Seigneur, à travers ses dons, murmure qu’il nous aime. - « Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête. »
Jésus nous fait sortir de l’enclos, il nous « pousse dehors ». Le mouton de Panurge, c’est celui qui reste à l’intérieur, qui n’est pas libéré par le Christ. Il reste esclave de lui-même et du groupe. Jésus au contraire nous libère. En « écoutant sa voix », nous apprenons à discerner le bien du mal, nous entrons en nous-mêmes et découvrons le monde merveilleux de notre intériorité où Dieu parle. Le critère de nos choix réside alors au plus profond de nous, nous ne sommes plus gouvernés par la superficialité. Et le Christ nous « pousse dehors », il nous fait sortir de nous-mêmes, nous libère de notre égoïsme, nous permet d’entrer dans une relation vraie avec ceux qui nous entourent. Il fait de nous ses témoins.
Dialogue avec le Christ
Jésus, donne-moi la liberté des enfants de Dieu !
Résolution
Reprendre une habitude quotidienne qui me fait du bien.
11/05/2025
T’écouter pour te croire
Dimanche 11 mai 2025
Évangile selon saint Jean 10, 27-30
En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Prière
Jésus, je t’adore. Jésus, je t’aime. Jésus, je crois en toi. Jésus, j’ai confiance en toi. Je viens vers toi avec toutes mes préoccupations et mes limites. Je viens vers toi avec tous mes doutes et mes fatigues. Parle à mon cœur, Seigneur. Accorde-moi d’entendre ta voix et de suivre tes pas, afin que je puisse me retrouver un jour avec toi et le Père dans l’Esprit, pour toujours !
Demande
Augmente ma confiance !
Réflexion
- Toi, nous, lui, eux…
Quel beau passage aujourd’hui, Jésus, sur la relation entre toi, le Berger ; nous, les brebis ; le Père, et ceux qui s’opposeraient à notre relation. Ces versets regorgent de liens entre toi et nous, entre toi et ton Père. Dans les quatre premières propositions du texte, c’est un va-et-vient constant entre nous et toi, entre toi et nous, comme si une broche faisait passer un fil de trame entre toi et nous pour confectionner un tissu solide et artisanal… fait de la laine des brebis ? Non, fait d’amour.
Nous t’écoutons ; tu nous connais. Nous te suivons ; tu nous donnes. Que nous donnes-tu ? La vie éternelle, comme le dit aussi la cinquième proposition : « jamais elles ne périront (…) ». En effet, si nous sommes entretissés avec toi, nous serons inséparables de la source de la vie. Tu nous tireras de la mort. Tu nous libéreras de nos fautes. Tu nous combleras dans nos incapacités. Tu nous délivreras de notre petitesse. Accorde-moi, ô Berger, de t’écouter et de te suivre. Que dois-je écouter ? Ta voix. - Mais n’y a-t-il pas des loups ?
Écouter ta voix est plus vite dit que fait ! Parfois le doute entre, Seigneur, et je me demande si tu me connais vraiment, si tu me donneras vraiment la vie éternelle, si…
J’écoute d’autres voix que ce que tu me dis là, aujourd’hui dans ce passage. C’est la voix du loup qui veut manger les brebis. Et, donc, tu élèves encore la voix pour continuer à me convaincre d’avancer vers toi. Accorde-moi d’écouter ta voix, car tu me connais. Accorde-moi de suivre ce que tu me dis, et tu me donneras la vie éternelle. Que me dis-tu de plus ? Que dans cette vie éternelle, personne ne nous arrachera de ta main. Ton Père, qui nous a donnés à toi, est plus grand que tout, et il nous tiendra dans sa main, et personne ne pourra nous arracher de là. Nous serons libres dans vos mains. - En toute sécurité
N’est-ce pas cela, la vie éternelle ? Quelle belle image que de penser que nous serons là, « petit troupeau » (Lc 12, 32), entre ta main et celle du Père… parce que, le Père et toi, vous êtes UN : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. » N’est-ce pas cela que nous cherchons tous : une puissance plus grande que tout qui nous tienne tendrement comme dans des mains pleines de bonté, sans pouvoir être dérangés par le mal ? … Être connus et regardés avec douceur sans avoir à nous cacher parce que tout nous aura été donné ; savoir que nous aurons reçu tout ce qu’il faut et que nous serons tout ce qu’il faut ? Pouvoir vivre paisiblement sans jamais sentir que tout se défait, tout s’achève, tout périt, tout deviendra chaotique, tout tombera dans le vide ? Pouvoir être ensemble sans divisions ni tensions, sans séparations ni violence, dans la joie et l’unité, la fraternité et la filiation ?
Dialogue avec le Christ
« Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » (Jn 21, 17) Je veux écouter ta voix. Je veux croire que ce que tu me dis ici, dans ces versets est vrai. Je veux suivre ton exemple de confiance dans le Père. Je veux changer ce que j’ai à changer pour que tu puisses me donner la vie éternelle.
Résolution
Aujourd’hui, je serai attentif à reconnaître la voix du Christ qui m’invite à ne pas avoir peur, mais plutôt à faire confiance au Père.
10/05/2025
Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle
Samedi 10 mai 2025
Évangile selon saint Jean 6, 60-69
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
Prière
Heureux sommes-nous d’être invités au repas du Seigneur !
Demande
« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » (Ps 115, 12)
Réflexion
- « Beaucoup de ses disciples qui avaient entendu, déclarèrent : Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Cette réaction des disciples nous invite, par contraste, à mettre de côté nos sentiments, notre sensibilité et à suspendre notre jugement jusqu’à ce que les choses s’éclairent. Ainsi, nous pourrons rester dans la confiance et l’adoration du Père, par Jésus qui est notre chemin. Nous pourrons alors entendre une parole qui nous paraît insupportable, « rude », mais qui est un surcroît d’amour et de grâce. - « Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant ! »
Dans ce passage sont révélés deux extrêmes : l’anéantissement total du Christ et le sommet de sa glorification. Le Christ s’anéantit jusqu’à être mangé, assimilé, digéré. Mais en même temps, il nous assure de la gloire qu’il avait auparavant auprès du Père et qu’il retrouvera bientôt. C’est ce que nous redit avec tant de ferveur saint Paul dans son Épître aux Philippiens : « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, (…) » (Ph 2, 5-7) - « À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. »
Le Christ préfère perdre des amis, des disciples plutôt que de se taire et ne pas enseigner. Ne nous arrive-t-il pas parfois, pour ne pas froisser nos proches ou ne pas perdre une amitié, d’acquiescer à des paroles ou à des actes qui ne sont pas justes ?
Le Christ ne le fait pas, il manifeste qu’il est vraiment la vérité (Cf. Jn 14, 6) . De cette manière, il glorifie le Père. Ainsi, il se passe comme une purification de son entourage, les départs ont dû être douloureux : c’est un petit nombre qui demeure auprès de Jésus et le suit partout où il va.
Dialogue avec le Christ
« Alors, Jésus dit : Voulez-vous partir vous aussi ? » Garde-nous, Seigneur, car nous sommes bien capables de partir nous aussi, sans doute pas à cause de tes paroles sur l’Eucharistie, mais par lassitude ou par tristesse ou alors par révolte ou par orgueil. Chacun avec nos mauvaises raisons. Garde-nous, Seigneur, car nous sommes faibles, fragiles et inconstants. « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
Résolution
Lors de ma prochaine communion, je prendrai un temps, par exemple cinq minutes après la messe, pour rendre grâce.
09/05/2025
Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson
Vendredi 9 mai 2025
Évangile selon saint Jean 6, 52-59
En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
Prière
« Pain vivant, pain du ciel, divine Eucharistie, ô mystère touchant que l’amour a produit ! Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche hostie, rien que pour aujourd’hui ! Daigne m’unir à toi, vigne sainte et sacrée, et mon faible rameau te donnera son fruit, et je pourrai t’offrir une grappe dorée, Seigneur, dès aujourd’hui. Cette grappe d’amour dont les grains sont les âmes, je n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuit. » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)
Demande
Seigneur, je crois que tu es contenu tout entier dans le sacrement de la très sainte Eucharistie corps, sang, âme et divinité. Fortifie ma foi !
Réflexion
- « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Beaucoup d’entre nous ont grandi dans la foi chrétienne et certaines choses nous semblent évidentes. La croyance en la présence réelle de Jésus est un mystère auquel nous nous sommes peut-être habitués. Je me souviens d’un catéchiste qui accompagnait une jeune fille coréenne non croyante pour la première fois dans une chapelle d’adoration. Cette dernière regardait étonnée ce que faisaient les gens agenouillés et demanda de quoi il s’agissait. C’est en essayant de lui expliquer le mystère de la présence réelle dans l’Eucharistie, de Dieu le Père qui a envoyé son Fils, de la mort sur la croix pour nous donner la vie éternelle, que ce catéchiste, qui avait grandi dans la foi, s’était alors rendu compte de la grandeur de ces mystères.
Essayons d’entrer dans la scène : Jésus est dans la synagogue à Capharnaüm, plutôt au début de sa vie publique, et il enseigne à des Juifs qui considèrent que la vie se trouve dans le sang de tout être vivant : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. » On pourrait se demander quelle aurait été notre propre réaction si nous avions vécu au temps de Jésus et l’avions entendu prononcer ces paroles. Aurions-nous, nous aussi, trouvé qu’elles étaient dures à entendre ? Aurions-nous tourné le dos, perplexes ? Notre intelligence et notre cœur se seraient-ils ouverts à ce mystère par la grâce de la présence du Seigneur ? - « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle (…) »
Le concile de Trente au 16e siècle a enseigné et professé qu’« après la consécration du pain et du vin notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est contenu vraiment, réellement et substantiellement sous l’aspect (species) de ces choses sensibles. » Et donc « dans le sacrement de la très sainte Eucharistie sont contenus vraiment, réellement et substantiellement, le corps et le sang avec l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et par conséquent le Christ tout entier. »
Communier, c’est alors le recevoir complètement. Jésus s’est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Il est celui qui a vaincu la mort pour nous donner la vie comme nous le fêtons pendant ce temps pascal. Il est ressuscité ! Manger sa chair et boire son sang, c’est recevoir, c’est devenir celui qui est la vie. N’est-ce pas là tout ce que notre cœur recherche ? - La communion spirituelle ou de désir
C’est lorsque nous avons le plus besoin de la vie que le Christ veut nous la donner par la grâce de l’Eucharistie. Or parfois nous ne pouvons le recevoir pour diverses raisons. Notre cœur est alors comme une terre aride sans eau, assoiffé. C’est alors que nous pouvons accomplir une communion de désir ou spirituelle avec les mêmes fruits ou effets que ceux de la communion sacramentelle.
Le concile de Trente l’a aussi proposée, la définissant comme « un ardent désir de se nourrir du pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du sacrement. Et au cas où nous doutions encore de son efficacité, saint Thomas d’Aquin a précisé que comme l’autre communion (…) elle soutient, fortifie, répare, réjouit ».
Dans ce discours du pain de vie, Jésus nous demande d’entrer dans un mystère qui nous dépasse. L’Eucharistie qu’il nous a laissée, c’est lui-même qui se donne, qui reste avec nous, qui veut nous unir à lui pour nous donner la vie, pour nous donner sa vie.
Dialogue avec le Christ
Dire avec saint Paul : « Par la Loi, je suis mort à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Ga 2, 19-20)
Résolution
Recevoir dans la mesure du possible aujourd’hui la communion avec foi, sinon faire une communion spirituelle.
Nous pouvons nous inspirer de cette prière sur la communion spirituelle de saint Alphonse de Liguori :
« Mon Jésus, je crois à votre présence dans le très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon cœur : venez-y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m’unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j’aie jamais le malheur de me séparer de vous. »
08/05/2025
Jeudi 8 mai 2025
Évangile selon saint Jean 6, 44-51
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Prière
Seigneur, je t’offre mes oreilles et mon cœur en ce jour pour écouter et recevoir ta Parole.
Demande
Instruis-moi sur la vie éternelle.
Réflexion
- Nous poursuivons notre méditation sur le discours généralement qualifié comme « discours du pain de vie ». Les versets de ce jour constituent sans aucun doute le cœur du discours. Jésus se présente lui-même non seulement comme l’envoyé du Père, mais aussi comme le chemin à emprunter pour connaître le Père. Aller à Jésus, c’est cela tout l’enseignement du Père en définitive.
Pourquoi passer par Jésus ? Parce que lui seul a vu le Père et le connaît. Lui seul est en mesure de nous révéler la clé qui permet de vivre de la vie de Dieu, la vraie vie, celle qui ne finit pas. Lui seul a le pouvoir de nous ressusciter. Dieu veut que nous vivions ! C’est là son unique désir. C’est là le cœur de notre foi. En sommes-nous suffisamment conscients ? - Jésus continue en se rapportant au récit du livre de l’Exode, lorsque le peuple traversait le désert, après sa sortie d’Égypte, et se plaignait à Moïse de manquer de nourriture. Dieu avait alors donné la manne qui était une sorte de pain très fin. Elle apparaissait le matin sur le sol, comme une couche de givre. Les Israélites n’avaient qu’à se baisser pour la ramasser.
Cependant, la manne recueillie le matin ne leur était donnée que pour un seul jour. Il n’était pas possible d’en faire la réserve pour le jour suivant car elle se remplissait de vers. Le peuple était donc nourri surtout de la confiance en Dieu ! Ils étaient empêchés de subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Dieu lui-même et Dieu seul se chargeait de leur vie. Mais pour un jour après l’autre… jusqu’à ce qu’ils meurent. - Jésus se compare lui-même à la manne en l’investissant de toute sa personne : « Je suis le pain de la vie (…) je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. »
Il nous invite à manger ce pain qui est sa propre chair. Celui qui en mange vit éternellement, contrairement à ceux qui mangeaient la manne chaque jour au désert, puis sont morts. Par la personnification de la manne, Jésus fait clairement allusion à l’Eucharistie. Lorsque nous la recevons, c’est la chair du Christ que nous mangeons. Sa chair est le don que Dieu nous fait pour que nous recevions sa vie, pour que nous la partagions. Quel don plus grand pourrions-nous recevoir sur terre ?
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu nous révèles le grand projet de Dieu ; tu nous révèles que le désir du Père est que nous soyons « des vivants ». En toi, cela est rendu possible. En toi, cela se réalise. Pour le grand don de toi-même, de ta chair, de ta vie, Jésus, je te dis merci !
Résolution
Prenons conscience du don inestimable qui nous est offert chaque dimanche au cours de la célébration eucharistique. Avec vos propres mots, rendez grâce à Dieu pour ce don.