texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

10/06/2025

« Vous êtes le sel de la terre »

 Mardi 10 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 5, 13-16

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

Prière

« Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu’ils te rendent grâce tous ensemble. » (Ps 66, 4) Loué soit ton saint Nom, glorifié par ma vie. Car tu es mon Dieu, il n’y en a pas d’autre. Ta majesté rayonne par tout l’univers. Même si les fumées du péché nous tentent d’en détourner l’attention et le regard, en nous-même brille ta grâce. Ta fidélité, dans le don du baptême, est indéfectible. Dans la foi, par Jésus-Christ, avec lui et en lui, tu es en moi comme je suis en toi.

Demande

Pour que tes Paroles trouvent leur écho dans les profondeurs de mon âme, ravive en moi la vie théologale, donne-moi ton Esprit Saint. Viens en moi, habite en moi, embrase-moi, possède-moi.

Réflexion

  1. Dans la foulée du discours sur les Béatitudes, Jésus parle de l’identité de l’âme chrétienne : sel et lumière, images d’une nature bien déterminée et inaltérable. Le sel n’est autre que lui-même, tel que Dieu l’a créé. La question de la béatitude chrétienne ne sera donc plus « Que faut-il faire ? », mais « Que faut-il être ? » Et la réponse : « ce pour quoi Dieu t’a créé. »
    Le décalage entre l’être et l’agir naît de la liberté. L’esprit peut accepter ou refuser ses conditions de vie. On n’est pas libre de la question, mais de la réponse : « la parole que nous vous adressons n’est pas « oui et non »… » Ce décalage entre l’être et l’agir se résout dans la cohérence : je m’accomplis en agissant selon les dispositions de l’être données par Dieu. Je m’accomplis autant en corrigeant les défauts qu’en perfectionnant les qualités. Et mon agir sera l’expression (le dire) de mon être.
  2. « Être sel de la terre » avec une structure ontologique bien définie, comme être homme ou femme, être libre, être créé pour aimer… est un principe de base qui pourtant est tellement malmené, particulièrement en notre culture occidentale. « Fais ce qui te plaît. » Qualité et défaut sont volontairement confondus. Le sel devient fade, insipide.
    Alors s’érige l’orgueil spirituel en maître absolu, en juge du bien et du mal, en dictateur sur le moi et sur ce qui lui est dû. Et il fait la guerre à « l’intolérance », car d’autres avis lui sont insupportables. Incarnée par une personne ou un groupe – idéologique ou oligarchique – c’est la loi du plus fort qui gouverne. Mais il y a un Juge, au-delà de l’ordre temporel, Jésus-Christ. Il sera l’arbitre des nations. Ce qui est fade sera jeté dehors et sera foulé aux pieds par le passage d’époques et de civilisations.
  3. « Vous êtes la lumière du monde. »  
    La lumière brille par le fait même d’être lumière. Ainsi, notre nature humaine, avec ses qualités et une certaine créativité, ne peut que se déployer jusqu’à sa perfection : talents artistiques, délicatesse relationnelle, ingéniosité pour la vie commune… La lumière brille pour les autres.
    La seule chose qui reste à faire est de laisser la ville être bâtie sur la montagne, d’être acteur (non auteur) d’une culture de la vie… Alors les œuvres de Dieu seront manifestées et la gloire sera rendue à son Nom.

Dialogue avec le Christ

Jésus, mon Roi, vers toi je lève mon regard, vers toi qui es élevé dans la gloire. Ton Règne, rayonnement d’amour et de vérité jaillissant de ton cœur, est mon ancrage et ma sécurité. Ton trône, la croix dressée sur le monde et la chaire placée au ciel dans le sein du Père à la fois. Le monde a soif de la justice de Dieu et il languit, tant que la victoire de ta croix n’est pas achevée dans l’histoire. Prends-moi comme ton disciple, comme témoin de ta sainteté, tacite en paroles et radieux en actions.

Résolution

Je chercherai à accomplir mon devoir avec amour et perfection, jusqu’au bout.

09/06/2025

La Pentecôte et le don de l'Esprit Saint

Marie, Mère de l’Église

 Lundi 9 juin 2025

Évangile selon saint Jean 19, 25-34

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

Prière

Seigneur Jésus, après nous avoir envoyé ton Esprit Saint, tu souhaites de nouveau nous réconforter en nous rappelant que Marie est à nos côtés, qu’elle veille sur ton Église. Dans sa position maternelle, elle assure notre chemin vers toi en nous rassemblant sous sa protection.

Demande

Apprendre à accueillir Marie dans ma vie.

Réflexion

  1. Après la lecture de cet Évangile, surtout du premier verset, nous viennent à l’esprit ces nombreuses mélodies qui ont chanté ce tableau : Stabat Mater. Elle se tenait là, sa Mère. Si l’Église nous propose ce passage pour cette commémoration de Marie, Mère de l’Église, c’est pour deux raisons : d’abord parce que c’est à ce moment que Jean reçoit Marie comme mère et ensuite parce que l’Église est née du côté transpercé du Cœur du Christ.
  2. Alors que Jean accueillera Marie chez lui à partir de ce jour, Marie en revanche se voit confier Jean, et toute l’Église avec lui. À la maternité divine dont elle a été gratifiée à l’Annonciation, s’ajoute à cet instant une maternité spirituelle qui s’étend à travers les siècles. Il n’était pas suffisant que le Christ nous attire à lui mais il fallait encore qu’une mère commune prenne soin de nos âmes ! Comment ne pas s’émerveiller de cette délicate attention ! Le Fils console sa mère en lui donnant de nouveaux enfants. Ils sont re-nés à la vie nouvelle et portent en eux l’image vivante de son Fils. Qui mieux qu’elle pourra en prendre soin ? Qui d’autre pourra veiller sur l’enfantement toujours renouvelé des âmes en Christ ?
  3. Hier, Marie était désignée comme le lieu de rassemblement de l’Église naissante. C’est autour d’elle qu’étaient réunis ceux qui allaient recevoir le Paraclet. En elle, par une grâce toute spéciale, habitaient déjà les fruits du sacrifice du Christ. Ce sang et cette eau qu’elle voit couler du côté transpercé, c’est tout d’abord pour elle qu’ils ont été versés. Ses entrailles frémissent dans ce nouvel enfantement jusqu’à ce que les âmes qui lui sont confiées aillent s’abreuver à la source d’immortalité ; maternité pleine d’inquiétude et souvent douloureuse jusqu’à ce que tous y soient rassemblés.

Dialogue avec Marie

Marie, ma mère, donne-moi de me laisse guider par tes appels pour rejoindre ton Fils.

Résolution

Prier une dizaine de chapelet pour l’unité de l’Église.

08/06/2025

Les Actes des Apôtres - La Pentecôte (Disponible en DVD/VOD)

ANDRE LEVET, gangster : Jésus lui apparait en prison

« L’Esprit Saint vous enseignera tout »

 Dimanche 8 juin 2025

Évangile selon saint Jean 14, 15-16.23b-26

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

Prière

Esprit Saint, viens en nos cœurs, illumine ton Église, donne-nous de vivre dans l’unité.

Demande

Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs.

Réflexion

  1. Après cinquante jours de temps pascal, l’Esprit Saint descend sur les apôtres. Le Christ ressuscité ne demeurera plus sur terre avec son corps glorieux, mais il vivra dans les disciples par l’action de l’Esprit. L’Incarnation du Christ atteint sa plénitude avec le don de l’Esprit Saint. Désormais le Seigneur ne sera pas simplement présent avec son corps physique, il habitera dans chaque baptisé. L’Incarnation du Christ après la Pentecôte se prolonge dans la vie de chaque chrétien. Le Christ vit en chacun d’entre nous.
  2. La vie du Christ en nous se réalise par l’action de l’Esprit Saint. Il est l’artisan de notre sanctification, c’est-à-dire celui qui fait grandir en nous la vie divine. Sous sa conduite, nous sommes peu à peu transformés à l’image du Fils. Cette transformation est d’abord ontologique : par le baptême, nous sommes immergés dans la vie nouvelle du Christ. Elle se déploie ensuite dans notre existence concrète : nous sommes appelés à incarner cette vie du Christ dans nos pensées, nos paroles et nos actes.
  3. L’Esprit Saint est artisan de l’unité. Il est la relation d’amour entre le Père et le Fils. En travaillant en nos cœurs, il nous insère dans la communion trinitaire. En vivant dans l’Esprit nous devenons hôtes de la Sainte Trinité, nous sommes intégrés dans l’amour divin. Vivre dans l’Esprit, c’est laisser cet amour transformer nos relations : apprendre à pardonner, à servir, à aimer sans se lasser. C’est aussi faire l’expérience que nous ne sommes jamais seuls : Dieu demeure en nous, et nous devenons, comme le dit saint Paul, le temple vivant de Dieu.

Dialogue avec le Christ

Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le cœur de tous tes fidèles.

Résolution

J’invoque l’Esprit Saint aujourd’hui.

07/06/2025

🔥Le SECRET de la Pentecôte que personne ne t’a jamais expliqué 🔥

Fixer mon regard sur Jésus

 Samedi 7 juin 2025

Évangile selon saint Jean 21, 20-25

En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas.
Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait.

Prière

Je me mets en présence du Christ ressuscité qui est toujours avec moi : au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidienne de Regnum Christi pour nous confier à la protection divine.

Demande

« Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées. Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais. Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi. » (Ps 138, 1-5)

Réflexion

  1. « Suis-moi. »
    Pierre avait renié trois fois Jésus qui lui a demandé par trois fois s’il l’aimait. Pierre finit par répondre : « Oui Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » (Jn 21, 15) C’est juste après cette réconciliation que Jésus le renouvelle dans sa charge à la tête du groupe des apôtres et de l’Église naissante en lui disant : « Suis-moi. » La miséricorde du Christ est sans fin, elle est « L’abîme appelant l’abîme. » (Ps 41, 8)
    Sainte Élisabeth de la Trinité l’exprime ainsi : « C’est là, tout au fond, que se fera le choc divin, que l’abîme de notre néant, de notre misère, se trouvera en tête à tête avec l’abîme de la miséricorde, de l’immensité du tout de Dieu. Là que nous trouverons la force de mourir à nous-mêmes et que, perdant notre propre trace, nous serons changés en amour. » (Sainte Élisabeth de la Trinité, CF4)
    Cette infinie miséricorde m’invite de nouveau à me tourner vers le Christ, renouvelant mon désir de le suivre dans ma vocation et mes engagements dans l’aujourd’hui de ma vie.
  2. « S’étant retourné (…) »
    En se retournant, Pierre détourne son regard du Christ. Cela lui est déjà arrivé lorsque, marchant sur l’eau à l’invitation de Jésus, il prend peur, regarde sans doute ses pieds posés sur la mer agitée au lieu de fixer son regard en celui qui l’a appelé, et commence à couler. (cf. Mt 14, 22-33) Le psaume du jour nous rappelle l’importance de ne pas nous détourner du regard de Dieu : « Les hommes droits le verront face à face. » (Ps 10)
    L’expression « S’étant retourné » semble faire écho à ce passage de la Genèse dans lequel la femme de Lot, qui fuyait la ville de Sodome et Gomorrhe avec sa famille, se retourna et se convertit en statue de sel. Se « retourner » signifie peut-être se comparer avec les autres, être curieux de leur sort ou se lamenter sur ses propres limites, regretter le passé.
    « Je peux tout en celui qui me donne la force. » dit saint Paul (Ph 4, 13), même porter des chaînes à cause de l’espérance d’Israël, annoncer le Règne de Dieu et enseigner ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ avec entière assurance et sans obstacles (cf. lecture du jour, Ac 28).
    Lorsque nous nous décourageons devant nos imperfections, nos manques de persévérance dans notre chemin spirituel, voyons Pierre, premier pape, martyr et saint, et le Seigneur qui marche à ses côtés l’invitant à le regarder face à face, à ne pas se retourner. Et comme il l’a fait avec Pierre, qui s’égarait en faisant marche arrière sur la route de Rome où il devait mourir martyr, Jésus viendra à notre rencontre pour nous demander « Quo vadis ? », où vas-tu ? Sa présence, sa miséricorde, son amour et sa fidélité nous encourageront à fixer notre regard en lui avec confiance pour vivre et témoigner de notre foi avec courage.

Dialogue avec le Christ

Jésus, me voici devant toi avec tout ce que je suis, tel que je suis. Je sais que tu marches toujours à mes côtés et que, même si je te perds de vue, tu es là et tu veilles sur moi. J’ai confiance en toi.

Résolution

Essayer de fixer mon regard en Jésus plusieurs fois au cours de la journée, intérieurement et extérieurement.

06/06/2025

Le Sacré-Cœur de Jésus à Paray-le-Monial - histoire de Sainte Marguerite...

Un cœur à cœur avec Jésus

 Vendredi 6 juin 2025

Évangile selon saint Jean 21, 15-19

Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

Prière

Tu viens me chercher, Seigneur, là où je me trouve. Tu connais mon cœur mieux que le mien. Fais qu’il soit docile aux appels que tu lui lances.

Demande

Donne-moi de t’aimer par-dessus tout, même au prix de ma vie !

Réflexion

  1. C’est certainement l’un des passages les plus émouvants de l’Évangile de saint Jean. Une rencontre matinale, à la fraîche, après une nuit bien sombre et bien triste. Une nuit de labeur inféconde – car ils rentrent d’une nuit de pêche sans succès – à l’image de leur vie d’avant. Jésus prend à part Pierre. Moment d’intimité, dont Jésus a seul le secret, pour relever celui qui a déjà reçu une grande mission.
    Pierre reste le meneur incontesté du groupe. Il a l’initiative, la verve, la passion. Mais son cœur reste bien celui d’un homme qui produit encore plus d’hommerie que de divin. Cependant, Jésus signe et persiste : il est venu « appeler non pas des justes mais des pécheurs ». C’est donc un face à face mystérieux et tendre qui s’engage. Une conversation sans détour qui vise le cœur et qui l’atteint : « Pierre m’aimes-tu ? » 
  2. Que cherche Jésus en adressant de manière si effrontée cette question à Pierre ? Jésus ressent-il, à notre manière, le besoin d’être aimé ? Jésus n’a ni besoin de notre amour, ni qu’on lui dise notre amour. Nous le lisons dans la prière eucharistique : « Tu n’as pas besoin de notre louange. » Dieu se suffit à lui-même. Nul besoin, pour lui, d’avoir des admirateurs, des gens qui l’aiment ou qui le lui disent, comme pour lui faire la cour. Mais Jésus sait que nous sommes faits pour lui : « Tu nous a fait pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » nous explique saint Augustin. L’homme est fait pour connaître et aimer Dieu. C’est Pierre qui a cruellement besoin d’aimer Jésus et de le lui dire. Mais Pierre, tout comme nous, ne sait pas comment le lui exprimer. Alors Jésus lui en donne l’occasion. Jésus dépasse toute rancune, toute blessure et offre de nouveau son cœur à l’amour de Pierre.
  3. Ainsi, la véritable force de l’amour s’opère : ce n’est ni l’exaltation, ni la honte, ni la débauche de sentiments qui naissent de ce dialogue. La sobriété, toute en retenue, de l’échange apaisé fait naître Pierre à une nouvelle vie. Les mots du Christ le confirment dans la mission de guide et de gardien de l’unité, là où précisément il est tombé. Jésus ressuscité se montre avec ses plaies lumineuses ; Pierre pourra désormais arborer sa triple trahison dans la profondeur d’un cœur qui se sait aimé et en qui Dieu dépose sa confiance.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, combien de fois j’ai honte de mon passé, de mes erreurs, de mes fautes. Elles m’empêchent de t’aimer et de me rapprocher de toi. Fais-moi rechercher des moments d’intimité avec toi pour que tu puisses parler à mon cœur, comme tu l’as fait avec Pierre. Fais que jamais je ne résiste à ta présence !

Résolution

Je prends le temps de faire un cœur à cœur avec Jésus en écoutant résonner les paroles de Jésus à Pierre.

05/06/2025

Pourquoi ce miraculé de Lourdes n'est il jamais allé à Lourdes ? Histoir...

Être uni au Père

 Jeudi 5 juin 2025

Évangile selon saint Jean 17, 20-26

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »

Prière

Seigneur, ouvre mon cœur afin que je sois docile à tes inspirations spécialement pendant ces jours pendant lesquels tu nous fais don de ton Esprit. Je te confie cette journée et je te demande de toujours me protéger. Amen.

Demande

Que je sois toujours uni à toi pour pouvoir témoigner de ton amour aux autres.

Réflexion

  1. « Qu’ils soient un en nous (…) »
    Jeudi dernier, nous avons célébré la fête de l’Ascension et dans quelques jours ce sera la Pentecôte. Dans ce contexte liturgique, le passage qui nous est offert aujourd’hui est tiré de l’Évangile selon saint Jean. Il s’agit d’une partie de la prière sacerdotale de Jésus pendant la dernière Cène. Jésus prie son Père pour ses disciples mais pas seulement, il le fait aussi pour tous ceux qui croiront en lui. Il prie en notre faveur afin que nous soyons un avec lui comme il n’est qu’un avec son Père.
    Il ne s’agit pas d’une unité superficielle ou d’une simple bonne entente entre chrétiens, même si celle-ci n’est pas négligeable et que nous devons contribuer à son édification. Jésus demande une unité bien plus profonde, il s’agit de la communion avec lui, de la participation à la vie trinitaire, une unité étroitement liée à l’amour. C’est seulement en étant unis au Christ que toutes les autres formes d’unité pourront être édifiées.
  2. « (…) que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux. »
    Comme nous venons de le préciser, l’union avec le Christ va de pair avec l’amour que Dieu a pour nous. En effet ne faire plus qu’un avec lui n’est autre chose que l’amour. Par sa prière, Jésus veut aussi nous rappeler une chose essentielle : Dieu nous aime et il est le premier à nous aimer tels que nous sommes. Il veut que son amour soit en nous afin que nous puissions le transmettre et le témoigner aux autres.
    Souvenons-nous que Jésus prononce cette prière juste avant de mourir et qu’il s’agit pour ainsi dire de son testament, pour ses disciples ainsi que pour nous. En effet, juste après, viendra son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Cela n’est possible qu’à partir du moment où nous sommes unis à lui.
    Le jour de la Pentecôte, les disciples recevront l’Esprit Saint qui leur donnera la force de transmettre et de témoigner cet amour que Dieu a pour nous. Demandons donc au Seigneur de faire de nous des témoins de son amour et des instruments d’unité et de paix là où nous nous trouvons.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, juste avant de mourir, tu nous as confiés à ton Père afin que nous soyons toujours unis à toi et que nous restions dans ton amour. Fais que pendant cette période où nous nous approchons de la Pentecôte nous soyons généreux pour recevoir pleinement ton Saint-Esprit afin de continuer à témoigner autour de nous de l’amour dont tu nous combles.

Résolution

Faire un effort aujourd’hui pour être un instrument de paix et d’unité dans chaque endroit où je me trouverai.