texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

19/06/2025

La VRAIE histoire des apparitions de la Vierge à Fatima

L’oraison

 Jeudi 19 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 6, 7-15

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

Prière

« De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur dans l’assemblée, parmi les justes. Grandes sont les œuvres du Seigneur ; tous ceux qui les aiment s’en instruisent. Noblesse et beauté dans ses actions : à jamais se maintiendra sa justice. De ses merveilles il a laissé un mémorial ; le Seigneur est tendresse et pitié. (…) Justesse et sûreté, les œuvres de ses mains, sécurité, toutes ses lois, établies pour toujours et à jamais, accomplies avec droiture et sûreté ! »
(Ps 110, 1-4.7-8)

Demande

Seigneur, j’éprouve en moi un amour « jaloux » parce que je t’aime. Ton amour fait de moi un être pur, aide-moi à demeurer dans ton amour. Ne laisse pas les séductions du monde présent détourner mon cœur de ta présence ; que mon intelligence ne soit pas corrompue par les idoles qui gouvernent le monde. Accorde-moi la grâce de préserver la simplicité et la pureté de l’âme et du corps pour être jugé digne de me tenir devant toi.

Réflexion

  1. Le Père connaît notre prière
    Pourquoi prier si Dieu le Père connaît déjà le contenu de notre prière ? Quel est le sens de la prière chrétienne si ma prière est déjà connue avant même d’être prononcée ? Gardons à l’esprit et au cœur que Dieu est un Père avec un cœur de Mère, c’est-à-dire qu’en tant que Père, il est pourvoyeur, et en tant que Mère, il connaît bien ses enfants et sait lire le silence d’un geste ou d’un regard.
    La prière chrétienne n’a pas pour sens ultime de présenter ou d’exposer nos besoins à Dieu. L’exhortation du Seigneur à prier en toute occasion a pour but de nous aider à prendre conscience du contenu de notre prière. Oui, Dieu le Père connaît notre prière, nous, en revanche, pas toujours. Le Seigneur utilise la prière pour nous révéler les besoins de notre cœur car, dans la prière, c’est le Christ qui prie en nous, c’est le Christ qui prie pour nous, c’est le Christ qui prie avec nous.
    Par la prière, unis au cœur du Christ et du Christ unis au cœur du Père, nos besoins purifiés nous sont révélés. C’est à cela que le Seigneur fait référence lorsqu’il nous enseigne à éviter les paroles en l’air lorsque nous prions.
  2. « (…) Priez ainsi. »
    Le Notre Père, ou la prière des enfants de Dieu, a un double but, tous deux ayant pour point de départ la « connaissance affective » de Dieu le Père. Ce but s’articule autour de la conscience de l’identité de Dieu comme Père, puisque notre prière s’adresse à lui, et la conscience d’être des enfants dans le Fils, puisque cette prière a été faite dans le cœur du Fils et nous a été transmise de génération en génération.
    Par « connaissance affective », nous entendons prier avec l’esprit et le cœur dans une consonance intime. Me savoir/connaître (par l’intelligence) aimé (avec le cœur). Conceptualiser et expérimenter la paternité de Dieu.
  3. Pardonner d’être entendu
    Il y a ceux qui observent le détail suivant dans la structure du Notre Père. Cette prière commence par une brève introduction en déclarant Dieu comme Père. Dans un deuxième temps, les sept demandes qui articulent la prière sont énoncées et nous concluons les demandes par la transmission d’une « glose », c’est-à-dire d’une explication sur le sens du pardon. Ce sens du pardon nous renvoie, entre autres passages, au chapitre 15 du Deutéronome : le peuple d’Israël est exhorté à ne pas fermer son cœur aux besoins de son prochain, qu’ils soient compatriotes ou étrangers, afin de jouir de la bénédiction du Seigneur.
    C’est grâce au pardon, à l’ouverture de nos cœurs à notre prochain que le reste des promesses du Notre Père trouve sa porte d’entrée et sa concrétisation dans nos vies.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, j’estime que par le baptême je ne suis pas inférieur à tes apôtres ; peut-être que je ne vaux pas grand-chose pour faire de grands discours, cependant, ma valeur réside dans la connaissance que j’ai de toi et je m’efforce de le montrer en toutes occasions et de différentes manières.
Ai-je tort de m’abaisser à élever ceux à qui je prêche l’Évangile ? Je ne suis un fardeau pour personne, Seigneur, et je ne le serai pas. La vérité de ton Évangile habite en moi, c’est une source d’orgueil qui ne me sera pas enlevée.

Résolution

Dans la prière et dans le dialogue avec quelqu’un en qui j’ai confiance, j’examine s’il y a une personne ou une situation sur mon chemin pour lesquelles j’ai du mal à pardonner et qui m’obligent à fermer mon cœur à mon prochain.

18/06/2025

LA VÉRITÉ HISTORIQUE QUE L’ISLAM REFUSE : LA CRUCIFIXION DE JÉSUS

 Mercredi 18 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 6, 1-6.16-18

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux- là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire- toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

Prière

« Dieu aime celui qui donne joyeusement. » (2 Co 9, 7)
Seigneur Jésus, montre-moi le gai chemin du don de soi.

Demande

Savoir donner en abondance.

Réflexion

  1. Recevoir pour donner
    On ne donne pas ce que l’on n’a pas. Que peut donner mon cœur si celui-ci est vide ? Comment peut-on remplir notre cœur ? Le P. Juan De Dios Larrú disait que, dans l’Eucharistie, tu reçois Dieu, tu as cette relation avec lui et tu te sens aimé par le Seigneur. Ensuite, c’est dans le mariage que cet amour est vécu car il nous donne la possibilité de nous donner totalement. La condition sine qua non pour pouvoir donner est d’être empli du Seigneur. Sans cela, le don de soi est vain et stérile.
  2. Lorsque nous lisons ou écoutons le mot « donner », on pense tout de suite à l’argent, aux pauvres, etc. C’est une très bonne chose et il faut le faire. Cependant réduire le don à cela est insuffisant. L’idée de don est bien plus large. Lorsque l’on parle de don, il faut l’entendre dans toute sa plénitude. Et lorsque l’on voit le mot « pauvre », c’est la même chose. Par définition, le pauvre est celui qui est dans une situation de manque. Mais la carence n’est pas seulement d’argent, et le don existe afin de rendre heureux son prochain.
  3. Le don implique donc de se donner
    Se donner aux autres afin qu’ils puissent être plus riches et moins pauvres. Se donner est donc un synonyme de temps, de talents, d’amour du Christ, etc. On comprend alors que le don d’argent, bien que nécessaire, n’est que la surface immergée de l’iceberg. Que puis-je donner alors ? Je donne ce que je suis à l’autre : mon temps, mon intelligence, mon point de vue, mes talents d’infirmier, de médecin, d’avocat, etc. dans l’optique d’offrir ce dont mon prochain a besoin. Et mon prochain peut être quelqu’un avec une meilleure situation financière que moi mais en pleine carence d’amour du Christ.
    Le don implique alors de « se connaître » et d’être aussi disposé de se donner à l’autre. Mais cela n’est faisable qu’en étant en communion avec Jésus, qu’en disposant d’une relation d’amitié solide et constante avec le Christ. Sans cela, mon don est vain et infructueux ; sans cela je ne me connaîtrais qu’à moitié ou peu. Rappelons-nous que c’est le Christ qui nous a créés, et c’est donc lui qui est le plus à même de me dire qui je suis et ce que je peux donner.

Dialogue avec le Christ

Sainte Vierge Marie, aide-moi à mieux me connaître afin de donner davantage à mon prochain. Illumine mon cœur et augmente en moi le don de moi-même. C’est en cela que réside le bonheur. Marie, apprends-moi à donner !

Résolution

Ai-je conscience de tous les talents que Dieu m’a donnés ? Est-ce que je les utilise pour le bonheur de mon prochain ?

17/06/2025

Le Christ m'est apparu en prison et a changé ma vie - témoignage d'And...

Éternelle est ta miséricorde - GY69-48

 Mardi 17 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 5, 43-48

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Prière

Seigneur Jésus, je viens d’écouter ta Parole. À travers elle, tu te fais présent dans ma vie quotidienne. Je veux prendre le temps de la garder dans mon cœur afin qu’elle pénètre et guide ma vie.

Demande

Père, enseigne-moi à vivre comme ton Fils !

Réflexion

  1. « Afin d’être les fils de votre Père (…) »
    À cause de notre mentalité légaliste, héritée de la modernité, nous voyons les normes morales comme un devoir qui nous obligent par le simple fait d’être une loi. Ainsi, lorsque nous écoutons cet Évangile, nous nous imaginons le Christ en train de compléter le décalogue avec des nouveaux préceptes à suivre. Quoique cette vision ne soit pas fausse, elle ne laisse pas transparaître la dynamique dans laquelle le Christ veut nous insérer.
    En effet, Jésus n’oblige pas. Il nous dit : « Si tu veux… » (Mt 19, 21). Il nous invite ou plutôt il nous attire. Lorsqu’il nous demande d’aimer notre prochain, il ne nous dit pas « parce que c’est votre devoir » ou « afin de ne pas pécher », mais « afin d’être vraiment les fils de votre Père ». C’est comme s’il nous disait : « Si tu veux être le fils du Père, imite l’amour qu’il a pour toi et pour tous les hommes ».
  2. « Car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. »
    Comment donc est l’amour de Dieu ? Le Christ nous montre que notre Père aime indiscrètement les méchants et les bons. Tous reçoivent les bénéfices de la pluie, tous peuvent profiter d’une belle journée ensoleillée, tous peuvent contempler la beauté d’un paysage ou d’un coucher de soleil. Mais un tel amour ne serait-il pas injuste ? Dieu ne devrait-il pas aimer et favoriser plus les bons et punir les mauvais ? Si Dieu était comme nous, peut-être, mais ses pensées ne sont pas nos pensées (cf. Is 55, 8).
    Un père doit-il arrêter d’aimer son fils parce que ce fils est mauvais ? Au contraire, ne souffrira-t-il pas plus pour celui-ci que pour les autres ? Ne se préoccupera-t-il pas plus pour ce fils rebelle que pour un fils obéissant et responsable ? Un père aime son fils non pour ses actions ou son comportement, mais parce qu’il est son fils. De la même manière, Dieu nous aime au-delà de nos actions ou de nos mérites. Il nous aime simplement parce que nous sommes ses fils. Ainsi, cet amour inconditionnel nous rend libres, libres parce que notre valeur aux yeux de Dieu n’est pas conditionnée par nos erreurs ou nos limites, libres parce qu’il nous aime comme un père, libres pour l’aimer comme des fils.
  3. « Aimez vos ennemis. »
    C’est cette dynamique de liberté qui nous guide au précepte. Si tu veux être un fils de ce père, si tu acceptes qu’il t’aime paternellement et inconditionnellement, comment ne peux-tu pas aimer de la même manière que lui ? En effet, s’il t’aime sans regarder tes mérites, c’est qu’il aime aussi ton prochain comme un fils, pour ce qu’il est. Et si ton prochain est digne de l’amour de Dieu, ne serait-il pas digne aussi de ton amour ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, je te remercie de me révéler la face du Père. Tu m’enseignes à me laisser regarder et surprendre par ce regard qui dépasse tout ce que je ne trouve pas aimable en moi. Que ce regard me pénètre si profondément qu’il transforme ma manière de regarder les autres.

Résolution

Je ferme les yeux et je regarde avec le regard de Dieu une personne qui me fait souffrir.

16/06/2025

Grèce - Eglise St Jean le Russe à PROKOPI sur l'Ile d'Eubée

Saint Jean le Russe - Chers enfants écoutez!

« À qui te demande, donne »

 Lundi 16 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 5, 38-42

En ce temps- là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »

Prière

Seigneur Jésus, parfois ta Parole me soulage ; aujourd’hui elle me défie. Ouvre mes yeux et mon cœur ce matin pour t’entendre, pour m’entendre aussi et pour mettre ma vie à nouveau entre tes mains.

Demande

Jésus-Christ, donne-moi d’expérimenter à nouveau que le don de moi-même est la plus grande source de bonheur, et savoir discerner comment me donner.

Réflexion

  1. Aujourd’hui, la première lecture nous prépare à entendre l’Évangile. Ce n’est pas toujours le cas ; en semaine, la première lecture correspond à une lecture en continu d’un livre de la Bible, et nous sommes actuellement à la deuxième lettre de saint Paul aux Corinthiens.
    Dans ces versets, saint Paul nous livre son expérience de la mission. Il nous explique que sa mission lui a apporté : « détresses, difficultés, angoisses, coups, prison, émeutes, fatigues, manque de sommeil et de nourriture (…) » et pourtant, « on nous croit tristes et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout. »
    Vivre en chrétien, prendre au sérieux notre amour pour le Christ et notre chemin à sa suite ne nous écarte pas des souffrances de la vie – parfois même elles augmentent. Mais saint Paul déclare que la souffrance n’a pas le dernier mot dans nos histoires personnelles. La présence du Christ change tout, rend toute chose nouvelle.
    Ai-je déjà fait cette expérience de la paix, de la joie au cœur de mes souffrances ? Est-ce que je laisse de la place pour le Christ lorsque je suis accablé intérieurement par mes soucis, par des injustices, par les tristesses de la vie ?
  2. « Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter (…) »
    Avec l’expérience de saint Paul, nous pouvons entrer avec confiance dans ces paroles de Jésus. Il nous rappelle la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent. Cette loi appelle déjà à la mesure dans la vengeance, un appel à la justice lorsque nous répondons au mal qui nous est fait.
    Jésus, ici, donne une nouvelle direction à ceux qui le suivent. « Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. » Il invite à ne pas répondre au mal par le mal ; à ne pas entrer dans une surenchère de violence et d’injustice ou penser que le mal peut être réparé en le rendant dans une égale mesure à celui que l’on nous a infligé.
    Jésus sait bien que certaines attaquent requièrent une réponse, les victimes doivent se défendre. Dans l’Évangile, il prend, par exemple, la défense de la femme menacée de lapidation. Mais lorsqu’il s’est agi de sa propre vie, il a balayé la violence et la haine par ces paroles : « Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
    Seigneur, y a-t-il des situations dans ma vie où je sens le besoin de propager de la violence ou de la haine qui montent en moi en réaction à un tort ou une injustice que je subis ? Comment puis-je changer mon comportement et t’avoir comme modèle ?
  3. « À qui te demande, donne. »
    Une fois que les violences et les ressentiments de nos cœurs sont transformés par le pardon et la prière, Jésus sait que l’on est capable de grandes choses. Il nous propose un monde où l’on ne vit pas chacun pour soi, où chacun protège ses propres biens et sa personne. Il nous invite à ouvrir notre cœur : « À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
    Quelles sont les demandes de mon prochain dans ma vie ? Que suis-je capable de donner ? Seigneur Jésus, aide-moi à voir au-delà de mes blessures, de mes méfiances, de mon autoprotection pour tendre la main à ceux qui ont besoin de moi.

Dialogue avec le Christ

Je peux méditer les paroles que j’ai entendues et écoutées dans ce passage, et ma propre réaction. Quelles étaient mes résistances ? Quels compromis ou exigences m’étais-je donné ? Où le Christ m’invite-t-il à le laisser agir, à pardonner, à ouvrir mon cœur et à aimer mon prochain ?

Résolution

Je choisis de donner quelque chose à quelqu’un qui me le demande et, intérieurement, je travaille ce don pour qu’il soit sans conditions ni méfiance.

15/06/2025

Tuto prière pour les mères de famille débordées

Ô mon Dieu, Trinité que j’adore

 Dimanche 15 juin 2025

Évangile selon saint Jean 16, 12-15

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Prière

Gloire à toi, Sainte Trinité, gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles, Amen.

Demande

Ô mon Dieu, Trinité Sainte, aidez-moi à vous adorer. Comme je suis impuissante à le faire comme vous le méritez, venez en moi, Seigneur Jésus, comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur ! (inspirée de la prière « Ô mon Dieu, Trinité que j’adore » d’Élisabeth de la Trinité)

Réflexion

  1. Nous fêtons en ce dimanche la Sainte Trinité. « La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s’ils ne sont révélés d’en haut. » (Catéchisme de l’Église catholique, 237)  
    « C’est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. » (CEC, 234). « Par la grâce du baptême ‘’Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit’’, nous sommes appelés à partager la vie de la Bienheureuse Trinité, ici-bas, dans l’obscurité de la foi, et au-delà de la mort, dans la lumière éternelle. » (CEC, 265)
  2. L’Esprit Saint ne parle pas de lui-même : « (…) ce qu’il [dit] ne [vient] pas de lui-même. » mais il dit la Parole du Père : « ce qu’il aura entendu, il le dira. »
    L’Esprit Saint « reçoit ce qui vient [du Fils] » et nous révèle le Verbe : « Lui me glorifiera. » Ainsi l’Esprit Saint est d’une humilité proprement divine. Il est entièrement tourné vers le Père et le Fils. Il dit la Parole du Père et « reçoit ce qui vient [du Fils] ». Et ce qu’il connaît du Père et du Fils, il nous le fait connaître. « Il est vraiment Seigneur et il donne la vie » comme le précise le Credo. Il est don parfait. Vie parfaite.
  3. « Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. »
    La plénitude de la vérité nous sera donnée dans l’autre vie. Sur cette terre, l’Esprit Saint nous est donné si nous le demandons comme Jésus l’affirme : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » (Mt 7, 11) L’Esprit Saint est la bonne chose par excellence !
    Et quand l’Esprit nous est donné, nous pouvons adorer Dieu « (…) en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. » (Jn 4, 23)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, le Père te donne tout. « Tout ce que possède le Père est à moi. » Nous retrouvons un énoncé semblable dans la parabole de l’enfant prodigue, dans laquelle le Père donne tout aux fils adoptifs que nous sommes : « Tout ce qui est à moi est à toi. » (Lc 15, 31)
Et tout ce que le Père nous donne, nous sommes appelés, dans notre pleine liberté, à l’offrir avec amour au Père, comme toi, tu ramènes tout au Père. Nous n’avons même été créés libres que pour cela : tout offrir avec amour au Père, par toi, avec toi et en toi.

Résolution

En cette fête de la Sainte Trinité, je passerai un moment dans une contemplation priante de l’icône de la Sainte Trinité de Roublev.