texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

25/06/2025

Dieu donne tout - Un autre regard sur les futurs prêtres

Discerner mes chemins de foi

 Mercredi 25 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 7, 15-20

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

Prière

Tu es, Seigneur, mon rocher et mon espérance. Tu es celui qui me guide et me conseille.
Je me présente aujourd’hui devant toi avec un cœur d’enfant qui a besoin de se blottir dans les bras de son Père. Mon Père, j’ai confiance en toi !

Demande

Aide-moi, Seigneur, à savoir discerner mes chemins de foi. Envoie ton Esprit Saint afin que je sache entendre ceux qui annoncent en vérité la Bonne Nouvelle.

Réflexion

  1. Discerner l’authenticité au-delà des apparences
    Plus de 2000 ans après, cet Évangile est encore d’actualité. D’où une vraie nécessité d’entendre à nouveau les conseils du Christ. Ces faux prophètes dont parle Jésus ne sont pas forcément des figures lointaines, des prêcheurs égarés ou des manipulateurs évidents.
    Parfois, ils prennent les traits du familier, de ce qui semble bon à première vue. L’image du loup déguisé en brebis est puissante : elle montre à quel point le mal peut revêtir une apparence de bonté, de douceur, voire de vérité. Jésus ne nous demande pas de juger sur l’apparence, ni sur les paroles seules, mais sur les « fruits », c’est-à-dire les conséquences concrètes de la vie d’une personne, les actes qu’elle pose et la direction morale qu’elle prend.
    Cette invitation au discernement et à la prudence s’adresse à chacun de nous. Dans un monde où l’information est abondante, où les voix sont nombreuses et souvent contradictoires, comment distinguer la voix du vrai guide de celle du séducteur ? Jésus nous appelle à une forme de sagesse spirituelle : ne pas se laisser séduire par les discours, mais regarder la cohérence de vie, les gestes, les engagements. La vérité évangélique se reconnaît dans l’amour, la justice, la paix et la vérité vécues au quotidien.
    Prenons un temps aujourd’hui pour faire un point sur notre engagement spirituel. Est-il fondé essentiellement sur l’Évangile ou est-il parfois trop influencé par des idéologies, des personnes au discours enivrant, séduisant ou rigide sans que la charité ne soit au centre de leurs messages ?
  2. Devenir soi-même un bon arbre
    L’image de l’arbre et de ses fruits est au cœur de cet enseignement. Elle est simple, mais d’une profondeur spirituelle immense. Jésus nous enseigne que notre être intérieur – notre cœur, nos intentions profondes – détermine inévitablement les fruits que nous portons. Un bon arbre porte de bons fruits, non parce qu’il se force, mais parce qu’il est enraciné dans une bonne terre, bien nourri, soigné.
    Ce passage n’est donc pas seulement un appel à la prudence vis-à-vis des autres, mais aussi un appel à une vigilance intérieure. Sommes-nous des arbres qui portent des fruits de justice, de bonté, de pardon ? Ou portons-nous des fruits d’amertume, de jugement, d’égoïsme ?
    Cela ne se joue pas dans les grands gestes visibles, mais dans les détails quotidiens : nos paroles, nos choix, notre manière d’aimer et de pardonner. Le Christ nous appelle à une conversion de cœur, à devenir nous-mêmes des témoins crédibles par la qualité de notre vie, et pas seulement par nos paroles. Si quelqu’un devait me reconnaître à mes fruits, que verrait-il ? Quels sont mes engagements concrets pour être un arbre qui porte de bons fruits ?
  3. Le feu et la responsabilité spirituelle
    Jésus conclut ce passage par une parole forte : « Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. » Cette phrase peut sembler dure, presque menaçante. Mais elle est surtout un rappel du sérieux de notre responsabilité spirituelle.
    Dieu nous a créés pour porter du fruit. Il ne s’agit pas d’un jugement extérieur ou d’une punition arbitraire, mais d’un constat : une vie qui ne donne rien, qui se replie sur elle-même, finit par s’éteindre d’elle-même. L’image du feu évoque non seulement le jugement, mais aussi la stérilité, la perte de sens, l’oubli de la vocation première de l’être humain : aimer et faire vivre.
    Cette parole est aussi porteuse d’espérance. Car tant que nous vivons, il est encore temps de cultiver la terre de notre cœur. Il n’est jamais trop tard pour devenir un bon arbre, pour arracher les mauvaises racines, pour accueillir l’eau vive de l’Esprit. Le Christ ne condamne pas ici, il avertit avec amour. Il nous appelle à prendre au sérieux notre vie spirituelle, à ne pas être des chrétiens de façade, mais des disciples engagés, féconds. Et cette fécondité ne se mesure pas en exploits, mais en fidélité humble : une parole bienveillante, une main tendue, une prière sincère, un pardon offert.
    Que pourrais-je changer pour que ma vie soit davantage tournée vers les autres ? Que signifie pour moi être un « bon arbre » dans mon contexte familial, professionnel, ou communautaire ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu m’appelles à vivre une foi qui doit porter des fruits visibles avec authenticité sans me laisser influencer par de faux prophètes. Je te promets aujourd’hui de rester vigilant en me concentrant davantage sur la lecture de la Bible.

Résolution

Je prends l’engagement de lire et méditer un passage d’Évangile chaque jour.

24/06/2025

« J’ai vu Dieu dans un homme » - Le Curé d'Ars

Les plans du Seigneur

 Mardi 24 juin 2025

Évangile selon saint Luc 1, 57-60.80

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

Prière

« Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois. À cause de ton nom, Seigneur, pardonne ma faute : elle est grande. Est-il un homme qui craigne le Seigneur ? Dieu lui montre le chemin qu’il doit prendre. » (Ps 24, 6-12)

Demande

Seigneur, aide-moi à mieux comprendre et à mieux connaître tes chemins.

Réflexion

  1. « Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. » (Jn 1, 6)
    L’Évangile de saint Luc nous présente Élisabeth et Zacharie comme des personnages justes et irréprochables devant Dieu et pourtant ils vivent l’épreuve de la stérilité. Parfois nous pouvons penser que Dieu punit ceux qui font le mal et bénit ceux qui font le bien, comme si toute la vie spirituelle était une question de mérite.
    Mais nous voyons bien que Dieu n’agit pas ainsi. Nous n’avons pas besoin de mériter l’amour du Seigneur et sa bénédiction. Son amour pour nous n’impose pas de condition sauf si nous fermons notre cœur. Est-ce que je fais le bien seulement pour mériter quelque chose de Dieu ? Ai-je fermé mon cœur à son amour dernièrement ?
  2. « Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge. » (Jn 1, 7)
    Cette stérilité n’est pas une punition mais bien un signe prophétique. Élisabeth et Zacharie représentent l’ancienne alliance qui avait vieilli et ne portait plus de fruits. Il fallait inaugurer une nouvelle alliance entre Dieu et l’homme pour que cette stérilité cesse. Voici que Dieu accomplit sa promesse en envoyant Jean comme précurseur du Messie qui établirait cette nouvelle alliance.
    Est-ce que je crois que Dieu accomplit ses promesses ? Suis-je patient dans l’attente de leur accomplissement ?
  3. « On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : Jean est son nom. »
    Au premier abord, Zacharie refuse le message de l’ange Gabriel annonçant qu’il engendrerait un fils qui préparerait la venue du Messie. Mais Dieu ne se laisse pas faire. Il le guérit de sa stérilité et lui impose le silence. Et voilà que l’annonce de l’ange se réalise. C’est au moment où il accueille avec confiance le plan du Seigneur en donnant le nom de Jean à son fils, comme le lui avait demandé l’ange Gabriel, que sa langue se délie.
    Lorsque la volonté du Seigneur me surprend dans ma vie, est-ce que je sais maîtriser ma tendance au refus et à la négation pour entrer dans une attitude de silence, d’accueil et de contemplation ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, il me coûte parfois de comprendre pourquoi je rencontre des difficultés quand il me semble que je fais le nécessaire pour te suivre. Il me coûte parfois d’accepter ta volonté surtout quand cela n’entre pas dans mes plans ou mes attentes.
Ô mon Dieu, donne-moi la grâce d’entrer dans le silence, comme Zacharie, pour mieux comprendre et accueillir ta manière d’agir. Je sais que tu es un Dieu bon, un Dieu qui pourvoit, un Dieu protecteur, un Dieu fidèle qui accomplit ses promesses. Aide-moi à te faire confiance.

Résolution

Si quelqu’un vient changer mes plans aujourd’hui, je l’accepterai avec patience, en essayant d’y voir la main du Seigneur qui me guide vers un plus grand bien.

23/06/2025

L'Ancien Testament en moins de 12 minutes

Discours sur la montagne : la paille et la poutre

 Lundi 23 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 7, 1-5

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

Prière

Seigneur Jésus, les apôtres se sont rassemblés autour de toi pour entendre les paroles qui vont toucher leur cœur. Moi aussi, ce matin, je rassemble mon imagination, ma mémoire, mon intelligence et ma volonté autour de toi pour rassasier ma soif de tes paroles de vérité. Je t’en prie, Seigneur, donne à boire à mon cœur !

Demande

Seigneur, fais-moi remarquer que les autres sont meilleurs que moi !

Réflexion

  1. Dans ce passage de l’Évangile, le Christ me place devant un miroir. Lorsque le Christ parle du jugement que l’on porte sur les autres et de la mesure dont on se sert pour les autres, ses paroles me renvoient ma propre image. Elles dévoilent l’activité constante qui a lieu au fond de moi : le jugement. Nous avons tous une forte tendance à juger. Chacun de nous est un tribunal ouvert 24 heures sur 24. Si quelqu’un mange beaucoup, je l’accuse de gloutonnerie ; s’il mange peu, je le soupçonne de cacher quelque chose. S’il prend soin de son corps, c’est un vaniteux ; s’il le néglige, c’est un paresseux. S’il passe beaucoup de temps avec moi, c’est un casse-pieds ; s’il s’absente, c’est qu’il me méprise. Je ne peux m’empêcher de rendre un verdict implacable sur tous ceux que je croise : « hypocrite », « faible », « autoritaire », « bon-à-rien », etc.  
    En mon for intérieur, je condamne sévèrement mon prochain sans même penser aux circonstances atténuantes ou aux possibles justifications à sa décharge. Surtout, il me manque l’élément décisif : l’intention de la personne. Seul Dieu connaît l’intérieur des hommes, lui qui « scrute les reins et les cœurs » (Jr 11, 20).
  2. Dans un procès, il faut que le juge soit impartial. Le problème de mon tribunal intérieur, c’est que je suis juge et partie : je considère mon prochain comme un concurrent qui pourrait voler ma part du gâteau. Plus je lui trouve de défauts, plus je me sens rempli de vertus. Plus je le couvre de boue, plus je me sens immaculé. D’autre part, je suis souvent plus coupable que la personne que j’accuse. Si un assassin multirécidiviste jugeait un jeune délinquant, on crierait au scandale. Pourtant, c’est ce qui arrive quand je critique mon prochain.  
    Même si mon prochain vit dans un péché public évident, qui peut dire que – si j’avais vécu dans les mêmes circonstances que lui – je n’aurais pas fait pire que lui ? Comme le dit sainte Thérèse de Lisieux, « [j]e reconnais que sans [Dieu], j’aurais pu tomber aussi bas que sainte Madeleine et la profonde parole de Notre Seigneur à Simon retentit avec une grande douceur dans mon âme… Je le sais : ‘’celui à qui on remet moins, aime moins’’ (Lc 7, 40-47) mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber. » (Histoire d’une Âme, Manuscrit A)
  3. Dois-je conclure que je ne peux juger personne ? La poutre qui est dans mon œil m’interdit-elle définitivement la pratique de la correction fraternelle, qui est pourtant une œuvre de miséricorde spirituelle ? Eh bien non, le Christ ne m’interdit pas de corriger mon prochain, il me dit seulement : « Enlève d’abord la poutre de ton œil. » Avant de corriger, je dois me purifier. Avant de reprocher quelque chose à mon frère, je dois interroger mon cœur : est-ce que je veux simplement défouler ma mauvaise humeur sur lui, ou est-ce que je désire son bien ? Ai-je l’intention de le blesser ou, au contraire, de le soigner ? C’est seulement dans ce dernier cas que je saurai trouver la douceur et la délicatesse nécessaires pour que mes paroles soient accueillies comme un baume sur son âme.  
    Comme le dit saint Chromace d’Aquilée, un père de l’Église du IVe siècle : « La correction du juste s’accomplit avec justice, et elle est fidèle, puisqu’elle reprend pour amender, et reproche pour inciter au salut. Mais le reproche de l’homme mauvais et pécheur est détestable, parce qu’il blesse au lieu de soigner. » (Chromace d’Aquilée, Traité sur l’Évangile de Matthieu 33, 3)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, donne-moi la lucidité nécessaire pour me rendre compte de mes jugements. Je te demande humblement pardon pour mes jugements prématurés, sévères et injustes. Je t’en prie, attendris la dureté de mon cœur, donne-moi ton esprit de douceur et de patience ! Surtout, accorde-moi la grâce de reconnaître ma faiblesse. Sans toi, je ne peux rien faire. Tout ce que je fais de bon, c’est toi qui me donnes de le faire.

Résolution

Aujourd’hui, je penserai à une personne que j’ai tendance à critiquer, et je lui demanderai pardon.

22/06/2025

Le Sacré-Coeur de Montmartre fête ses 150 ans !

 


L’Eucharistie, pain de vie

Dimanche 22 juin 2025 

Évangile selon saint Luc 9, 11b-17

En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.

Prière

Jésus, par une simple bénédiction sur cinq pains et deux poissons, tu les as multipliés au point de nourrir une foule immense. Ton amour et ton empathie t’invitent à cette délicatesse de pourvoir à ce besoin humain de nourrir le corps. Tu es vraiment celui qui nous donne toute la nourriture dont nous avons besoin. Loué sois-tu !

Demande

Seigneur, augmente en moi le désir de communier à ton corps, et de saisir toujours plus la grandeur et la profondeur de ce sacrement qui me guérit et me donne vie.

Réflexion

  1. Dieu a choisi de se faire proche des hommes en prenant chair en son Fils Jésus le Christ.  En prenant forme humaine, Dieu s’est ainsi rendu visible et accessible aux hommes, revêtant toutefois une part de mystère qui dépasse notre intelligence. Jésus, étant Dieu lui-même, connaît la souffrance et les blessures de chacun de nous. Il sait de quoi nous avons besoin et ce qui est bon pour nous, et il donne à chacun selon ses besoins.   
    « Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. » Il n’a pas guéri tout le monde, car lui seul sait ce qui est bon pour notre vie spirituelle en vue de la vie éternelle, et toute guérison a pour but de nous rapprocher de Dieu. Il n’est pas magicien mais plutôt le médecin qui connaît le meilleur remède pour nous guérir dans toutes les sphères de notre vie. Lorsque l’on est malade, notre nourriture est importante dans le processus de guérison, et Dieu nous donne la nourriture dont on a réellement besoin pour guérir :  l’Eucharistie !
  2. « (…) ici nous sommes dans un endroit désert. »
    Il est intéressant de méditer sur ce point : Jésus se trouve dans un lieu désert, entouré d’une foule ! La symbolique du désert nous renvoie à un endroit de vide et de solitude, rocailleux, aride et inhospitalier, ou la vie est rare et difficile. C’est précisément dans ce lieu de l’absence, que se révèlera en plénitude – en la personne de Jésus – la toute-puissance de Dieu. C’est là que se produit l’impensable : cette injonction de Jésus « Donnez-leur vous-mêmes à manger » se heurte à la pensée terre à terre des apôtres puisque dans le désert on ne trouve aucun commerce pour se procurer les biens nécessaires à la vie. Mais Jésus sait de quoi Dieu est capable !
  3. « Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés. »
    Bénir : c’est vouloir le bien sur quelque chose ou sur quelqu’un. C’est par une simple bénédiction de Jésus sur la nourriture que Dieu notre Père va la rendre abondante au point d’assurer à chaque personne présente de nourrir son corps.
    Jésus est celui qui procure la nourriture qui rassasie, non seulement notre faim charnelle, mais bien plus encore notre faim d’amour, de vérité, de bonheur, en somme, notre faim spirituelle. Lorsque nous nous retrouvons dans des périodes de désert, il est d’autant plus vital de communier au corps du Christ afin d’être nourris par celui qui nous rassasie et qui redonne vie.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu es le pain, le seul pain qui puisse rassasier toutes nos faims, le pain qui donne vie, et la vie éternelle. Ce pain est un don de ton amour infini pour chaque être, et pour moi spécifiquement. Je te prie d’ouvrir le cœur de tous les chrétiens afin qu’ils saisissent l’immensité de cet amour par le pain dans lequel tu te donnes, et que brûle leur cœur du désir de communier à toi par ce pain de vie qu’est l’Eucharistie.

Résolution

En ce dimanche, fête du Saint-Sacrement du corps et du sang de Jésus, je prends le temps de prolonger mon moment de prière après avoir communié, afin de goûter la présence de Jésus en moi, d’être rassasié par lui et me laisser entièrement habiter par lui.

21/06/2025

TÉMOIGNAGE BOULEVERSANT - UN MÉDECIN CARTÉSIEN EST GUÉRI PAR JÉSUS😮 ALBE...

Chercher le Royaume, c’est prolonger l’amour du Christ

 Samedi 21 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 6, 24-34

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »

Prière

Je me mets en présence de Dieu qui est toujours avec moi, au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidiennes de Regnum Christi que je confie au Seigneur.

Demande

Cœur Sacré de Jésus, enflamme mon cœur d’amour pour toi et pour mes frères.

Réflexion

  1. « Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »
    La Création est un livre ouvert qui nous mène à son auteur. Dans ce discours aux foules, Jésus utilise de nombreuses images du soin qu’a donné Dieu aux créatures qui nous entourent pour nous faire comprendre que sa sollicitude envers nous est encore plus grande. Sollicitude qui passe par les choses matérielles bien souvent, mais encore plus par la vie divine qu’il insuffle en nous. Le Sacré-Cœur de Jésus, que nous allons fêter le 27 juin, en est une manifestation des plus éloquentes.
    Dans l’encyclique Dilexit nos, le pape François nous rappelait : « Le côté transpercé est en même temps le siège de l’amour, un amour que Dieu a déclaré à son peuple avec des paroles si variées qu’il vaut la peine de les rappeler :
    ‘’Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime (Is 43, 4).’’
    ‘’Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravée sur les paumes de mes mains (Is 49, 15-16).’’
    ‘’Les montagnes peuvent s’écarter et les collines chanceler, mon amour ne s’écartera pas de toi, mon alliance de paix ne chancellera pas (Is 54, 10).’’
    ‘’D’un amour éternel je t’ai aimée, aussi t’ai-je maintenu ma faveur (Jr 31, 3).’’
    ‘’Ton Dieu est au milieu de toi, héros sauveur ! Il exultera pour toi de joie, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie (So 3, 17)’’ »
    (Lettre encyclique Dilexit nos, chapitre IV, 99)
    En ce moment de prière, j’ouvre mon cœur à ces déclarations d’amour de Dieu et savoure celle qui me touche le plus profondément. (je peux les relire)
  2. « Ne vous faites donc pas tant de soucis. »
    Cela semble facile à dire, pourtant, notre cœur est souvent inquiet et se préoccupe de mille et une choses. D’ailleurs, Dieu ne nous a-t-il pas faits cocréateurs en nous confiant le soin du monde ? Ne nous a-t-il pas créés libres de nos choix et décisions ? Il nous faut travailler et utiliser nos capacités pour vivre, pour prendre soin de nous-mêmes, de nos proches et du monde qui nous entoure. Dieu ne le fera pas à notre place !
    Nous avons là un de ces apparents paradoxes de la vie chrétienne où les Écritures semblent prôner deux contraires : notre autonomie et notre totale dépendance de Dieu.
    Saint François de Sales, toujours éminemment pratique, propose de « faire toute chose comme si l’issue ne dépendait que de toi, sachant qu’elle ne dépend que de Dieu. » Cela nous aide en ce qui concerne l’aspect matériel de notre vie. Cependant, notre souci principal est – ou devrait être – notre salut. Là, notre faiblesse et notre misère peuvent nous causer bien du souci ! Dans ce domaine, ce ne sont plus notre autonomie et notre dépendance de Dieu qui s’opposent, mais notre faiblesse et l’infinie miséricorde divine. La confiance absolue est la seule issue possible, comme elle est aussi le chemin de la véritable réparation au Sacré Cœur.
    Le pape François nous rappelait en effet que sainte Thérèse de Lisieux entendait cette réparation non pas « comme une sorte de primat des sacrifices et des observances austères. Au contraire, elle la résume dans la confiance qui est l’offrande la plus agréable au Cœur du Christ. » (Dilexit nos, 138).
  3. « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. »
    Chercher le Royaume, « c’est prolonger l’amour du Christ chez les frèresêtre une source d’amour pour les autres ou réparer les cœurs blessés, s’offrir en réparation à l’Amour permettant à l’amour infini du Seigneur de se répandre sans entrave, offrir au Cœur du Christ une nouvelle possibilité de répandre en ce monde les flammes de son ardente tendresse. » (Dilexit nos, chapitre V).
    Ce n’est que justice. Si notre cœur tout entier s’oriente dans cette direction, tout le reste nous sera donné. Le Christ nous le promet et il est toujours fidèle à ses promesses !

Dialogue avec le Christ

Je peux prier avec sainte Thérèse de Lisieux : « Ô mon Dieu, votre amour méprisé va-t-il rester en votre Cœur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s’offrant en victimes d’holocauste à votre Amour, vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne point comprimer les flots d’infinie tendresse qui sont en vous. »

Résolution

« Parler du Christ, par le témoignage ou la parole, de telle manière que les autres n’aient pas à faire un grand effort pour l’aimer. » (Dilexit nos, 210)

20/06/2025

La femme qui a changé le cours de l'histoire

Seigneur, donne-moi ton regard

 Vendredi 20 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 6, 19-23

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler. Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! »

Prière

Mon Père et Seigneur, tu es mon véritable trésor. Je te désire plus que tout, mais je reconnais combien mon cœur reste attaché aux biens terrestres, aux sécurités humaines. Apprends-moi à m’abandonner pleinement à toi, à compter sur ta Providence avec confiance et fidélité.

Demande

Seigneur, apprends-moi à utiliser les biens matériels et spirituels que tu m’as confiés non pour ma gloire, mais pour la tienne, et pour le bien de mes frères et sœurs, en vue de ton Royaume.

Réflexion

  1. « Ne vous faites pas de trésors sur la terre (…) »
    Au début du chapitre 6 de l’Évangile de Matthieu, Jésus enseigne trois pratiques fondamentales : l’aumône, la prière et le jeûne. Il montre qu’au-delà des gestes extérieurs, c’est l’intention du cœur qui compte : est-ce pour plaire aux hommes ou pour plaire au Père ? Ceux qui agissent pour être vus ont déjà reçu leur récompense, qui est éphémère et superficielle. Mais celui qui agit pour le regard du Père, dans le secret, recevra une récompense plus profonde, une richesse intérieure que nul ne peut voler.
    Aujourd’hui le passage que nous méditons est une suite logique de l’appel à ne pas vivre pour une quelconque gloire terrestre. Jésus oppose deux récompenses : celle du monde — visible, immédiate, mais éphémère — et celle du Père — discrète, mais éternelle.
    Quand Jésus dit : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre », il ne condamne pas les biens matériels en eux-mêmes, mais l’attachement désordonné que l’on peut leur porter. Il nous invite à réorienter notre désir : non pas rechercher l’honneur, l’admiration ou l’accumulation, mais chercher ce qui a une valeur éternelle. Tout ce que nous possédons — talents, ressources, temps, énergie, biens — doit être investi pour le Royaume, pour le bien véritable qui subsistera devant Dieu. C’est un appel à un détachement intérieur : utiliser les biens sans en être esclaves.
  2. « La lampe du corps, c’est l’œil. »
    Autrement dit, notre regard conditionne tout : ce que nous choisissons de contempler, ce à quoi nous attachons notre attention et notre désir éclaire (ou assombrit) tout notre être. Si notre regard est pur, clair, orienté vers Dieu et non vers nous-mêmes, alors notre vie entière sera illuminée. Mais si notre regard est troublé par l’avidité, l’envie, la recherche de soi, alors c’est l’obscurité qui gagnera notre cœur. Ce verset nous renvoie à une vigilance intérieure : le regard purifie ou corrompt l’âme. Mon œil, c’est mon intention, ma manière de voir la vie, les autres, Dieu. Si je regarde avec un œil corrompu — jaloux, intéressé, possessif — tout en moi s’assombrit. Si je regarde avec simplicité et vérité, alors la lumière de Dieu peut pénétrer mon cœur.
    C’est un appel au discernement et à la purification intérieure : ne pas laisser l’hypocrisie, l’orgueil ou la convoitise habiter mon regard. En gardant un œil limpide, je garde un cœur disponible pour Dieu, apte à aimer avec droiture.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus-Christ, purifie mon regard. Apprends-moi à voir ce qui a vraiment de la valeur à tes yeux. Garde mon cœur orienté vers toi. Que je sache utiliser ce que j’ai, non pour me glorifier, mais pour servir, pour aimer, pour bâtir ton Royaume.
Je te confie aujourd’hui mes attachements : tout ce que je garde pour moi, tout ce que je redoute de perdre, tout ce que je défends avec orgueil. Apprends-moi à m’en détacher. Mets en moi un cœur pauvre, un cœur libre, un cœur plein de toi.
Seigneur Jésus-Christ, là où est mon trésor, là est mon cœur. Que tu sois toujours mon trésor.

Résolution

Je ferme mon cœur aux pensées négatives ou envieuses, en les remplaçant aussitôt par une prière : « Seigneur, donne-moi ton regard. »