texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

01/07/2025

Ma foi en ta toute-puissance

 Mardi 1er juillet 2025

Évangile selon saint Matthieu 8, 23-27

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Prière

Qui es-tu donc, Seigneur, toi qui domines les vents et la mer ? Comment est-ce possible que tu veuilles être mon ami ? Parce que tu as voulu que je te connaisse par la foi, j’avance dans la vie avec sérénité car ta main puissante me rassure. Donne-moi de voir ta gloire !

Demande

Grandir dans la foi.

Réflexion

  1. Exaltation, peur de mourir, stupeur divine… En quelques heures, les disciples de Jésus ont vécu l’ascenseur émotionnel le plus intense qu’il soit donné de vivre à un être humain. Il est en effet peu courant de voir un miracle se réaliser ; il est aussi rare de faire face à la mort ; et finalement, de faire l’expérience de la toute-puissance divine, c’est-à-dire saisir l’ineffabilité de Dieu en une fraction de seconde, n’est donné qu’à un nombre limité d’êtres humains. Vivre les trois de manière consécutive relève presque de l’impossible.
  2. Et pourtant, Jésus a permis que ses disciples fassent cette triple expérience. Pourquoi ? Était-ce un moyen pour assurer une forme d’ascendance sur ses disciples ? Un peu comme si tout cela devait être nécessaire pour terminer de les convaincre de sa puissance ? Mais si Jésus voulait s’assurer de la soumission des esprits, il aurait utilisé des moyens plus propres aux théophanies, telles que nous en trouvons dans le livre de l’Exode. L’histoire, cependant, nous a montré que cette manière d’asseoir la crainte de Dieu dans les âmes n’est pas durable. Elle passe rarement une génération.
  3. Les miracles du Christ sont des manifestations de la gloire divine pour enraciner la foi plus que pour engendrer la crainte et le respect. Or, on ne peut véritablement aimer ce que l’on craint ! Alors, qu’est-ce que la gloire de Dieu ? En quoi est-elle différente de la toute-puissance divine ? 
    La gloire de Dieu, c’est le fait que Dieu a un poids ou une influence dans l’histoire du monde. Voir la gloire de Dieu, c’est comprendre que Dieu non seulement peut contrôler mais « dirige tout vers le bien pour celui qui l’aime ». Les disciples qui ont vécu ces trois expériences vont comprendre la fragilité de leur vie et la facilité de recourir à celui qui – même s’il dort – garde la domination sur les évènements et les éléments du monde.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi le Seigneur du monde et de l’histoire, ne permets jamais que je doute de ta présence dans ma vie. Que ton silence ou ton apparente absence ne soit jamais pour moi un motif de découragement mais au contraire une occasion pour professer ma foi en ta toute-puissance.

Résolution

Renouveler ma foi en la toute-puissance de Jésus et en sa présence dans ma vie.

30/06/2025

Expérimenter la Miséricorde - Parcours Sainte Thérèse 4/5



« Suis-moi »

 Lundi 30 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 8, 18-22

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

Prière

Seigneur, je viens écouter ta voix et me rappeler de ta présence. Enseigne-moi comment te suivre, montre-moi le chemin. Merci pour ce temps de prière que tu m’offres.

Demande

Apprends-moi à te suivre !

Réflexion

  1. Le scribe de l’Évangile trouve en Jésus un enseignement solide, il est prêt à se mettre à son école. Il était fréquent que des rabbis forment une petite école de disciples qui les suivaient. Mais Jésus ne lui promet pas une réussite selon le monde, une bonne formation ou un groupe d’amis agréables. « Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
    Suivre le Christ, c’est nous unir à son exode, au don total de lui-même qui passe par la croix et vainc la mort par la Résurrection.
  2. « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
    Nous trouvons un passage parallèle dans la Bible, lorsqu’Élie appelle Élisée à le suivre. Élie jette son manteau à Élisée qui est en train de labourer son champ. Or le manteau était considéré comme le bien le plus précieux car il protégeait sa vie contre le froid des nuits du Moyen-Orient. Élie dépose donc littéralement sa vie aux pieds d’Élisée, ce que Jésus fait avec nous en s’incarnant et en nous appelant. Et Élisée, qui représente chacun d’entre nous, répond : « Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai. » (1 R 19, 20)
    Son père et sa mère, c’est son origine, son héritage, c’est la référence de sa vie avant qu’il ne rencontre cette personne qui vient lui proposer une nouvelle vie. Embrasser son père et sa mère (ou les enterrer dans le cas de l’Évangile), cela signifie retourner à cette vie précédente, et y laisser une partie de son cœur. Et Élie répond à Élisée : « Va-t’en, retourne là-bas ! Je n’ai rien fait. » Élisée comprend qu’il a blessé son cœur, il prend ses bœufs avec l’attelage, brûle tout, et suit Élie.
  3. « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »
    Combien de fois retournons-nous à notre vie « mortelle », seulement humaine, comme si Jésus n’existait pas ? Dans la version de ce passage selon saint Luc, Jésus ajoute : « Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » (Lc 9, 60) La foi grandit en se transmettant, en portant du fruit. Si nous laissons notre foi sous vide, comme une réalité privée, nous finirons par l’asphyxier. Á chaque fois que nous annonçons le règne de Dieu nous redécouvrons ce premier amour du Christ qui a conquis notre cœur.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux t’aimer de tout mon cœur, de toutes mes forces et de toute mon âme. Je sais que toi seul peux combler la solitude de mon cœur.

Résolution

Abandonner quelque chose de superflu qui m’éloigne de la rencontre personnelle avec Dieu.

29/06/2025

Un nouveau chemin de sainteté - Parcours Sainte Thérèse 3/5




Témoigner de ton amour

 Dimanche 29 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 16, 13-19

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Prière

Seigneur, je te remercie de m’aimer comme je suis. Tu me connais et tu sais que parfois je doute de toi, que je doute de moi. Tu es toujours à mes côtés et tu t’intéresses aux pensées que j’ai dans mon cœur. Tu me veux près de toi.

Demande

Seigneur, aide-moi à trouver qui tu es vraiment pour moi. Guide-moi vers les pensées du cœur.

Réflexion

  1. « (…) prit la parole (…) »
    Dans cet Évangile, Jésus pose deux questions. La première est une entrée en matière qui suscite des échanges avec ses disciples. Jésus voyage maintenant tout au nord de la Galilée pour diffuser son message. Les disciples y vont chacun de leur commentaire avec passion, chacun prenant la parole en osant dire ce qu’ils ont entendu. Jésus leur pose maintenant LA question : « Pour vous, qui suis-je ? »
    Voilà qu’il leur demande de se commettre, de réfléchir à la personne qu’il côtoie et voit agir avec les gens de partout et de toute condition. Prendre la parole devient alors le choix de ne plus taire ses pensées, de passer de la réflexion à l’action et de prendre confiance. Tout comme les autres apôtres ou les gens de l’époque, il m’est impossible de connaître la réponse uniquement par moi-même. Non seulement Jésus me pose ces deux questions, m’invitant à y réfléchir mais il me demande aussi d’en discuter avec les autres avec confiance en témoignant de ce que j’ai vécu à ses côtés.
  2. « (…) Tu es le Christ (…) Tu es Pierre (…) »
    Dieu a révélé à Simon que Jésus est son fils, qu’il est le Fils de l’homme, le Christ. Dans toute cette agitation, Pierre prend la parole et clame haut et fort qu’il est Jésus-Christ ! Dans l’Ancien Testament, on annonce la venue d’un haut fonctionnaire, d’un grand prophète qui serait le messager de Dieu : « Je ferai se lever au milieu de leurs frères un prophète comme toi ; je mettrai dans sa bouche mes paroles, et il leur dira tout ce que je lui prescrirai. » (Dt 18, 18)
    Jésus est ce haut fonctionnaire, ce grand prophète qui nous parle de Dieu. Jésus prend à son tour la parole et déclare que Dieu s’est fait proche de Simon et qu’il se nommera désormais Pierre, nom peu connu à l’époque. Les révélations de Dieu changent jusqu’au nom de ceux qu’il aime.
  3. « (…) je bâtirai mon église. »
    Simon, devenu Pierre, devient par le fait même celui qui prendra soin de la communauté du peuple élu, de l’assemblée des croyants au Christ, de l’Église. Cela signifie donc que le Royaume des cieux commence sur terre avec Pierre, le chef institué par Jésus. Depuis ce jour, la mission de l’Église est de nous garder de la mort pour nous faire entrer dans le Royaume des cieux.
    Par mon baptême, je fais partie des enfants de Dieu et de son Église sur terre. Par les sacrements et par la messe, je peux faire mienne la Parole de Dieu annoncée par Jésus et connaître les chemins de la vérité et de la vie. Dans les moments joyeux et ceux plus difficiles, je peux m’appuyer sur la communauté chrétienne pour garder le cap et faire des choix de prière, de partage et de charité. Le Christ a besoin de moi pour bâtir son Église.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu me donnes saint Pierre comme guide alors qu’il t’a renié à trois reprises. Pour ma part, lorsque l’occasion se présentera, mes doutes m’empêcheront parfois de prendre la parole pour témoigner de ton amour. Malgré tout, je sais que tu m’aimes. Merci d’être présent dans ma vie.

Résolution

Je prie afin de prendre la parole avec confiance lorsque l’occasion se présentera pour témoigner de l’amour du Christ dans ma vie.

28/06/2025

La sainte patrone de la mission - Parcours Sainte Thérèse 2/5



Témoigner de ton œuvre dans ma vie

Samedi 28 juin 2025 

Évangile selon saint Luc 2, 41-51

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

Prière

Que ton Règne vienne dans mon cœur et que cette prière augmente ma foi et mon espérance en toi. Jésus, que ma relation avec toi guide mes pas vers mon Père céleste.

Demande

Seigneur Jésus, donne-moi la grâce d’expérimenter au plus profond de mon cœur que je suis aimé infiniment par le Père qui m’appelle à témoigner de son œuvre dans la vie de chacun de nous.

Réflexion

  1. « Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. »
    La famille de Jésus aimait participer à ce pèlerinage annuel au Temple de Jérusalem, un acte religieux qui leur tenait à cœur, une tradition qui les mettait en mouvement chaque année pour rejoindre tant d’autres pèlerins pour louer Dieu. Ils offraient leur vie à celui qui les avait créés, choisis et appelés à une vie au service de son plan de salut.
    Quel moment de dévotion ai-je choisi dans ma vie pour montrer et affirmer ma foi en Dieu ? Y a-t-il dans ma vie de couple, en famille ou entre amis des moments forts que je cultive avec soin pour aimer Dieu et mon prochain ? Suis-je convaincu d’être créé par amour, choisi et appelé pour faire partie, moi aussi, du plan de salut ? Dieu ne veut pas écrire l’histoire du salut sans moi. Cette perspective augmente-t-elle en moi la gratitude et l’émerveillement ? Comment est-ce que je souhaite manifester aujourd’hui ma reconnaissance envers mon Dieu et Sauveur ?
  2. « Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. »
    Les parents de Jésus sont très probablement inquiets pour leur fils. Il est possible qu’ils culpabilisent de ne pas avoir été plus attentifs. Cette recherche est longue, incertaine, intense et persévérante. Ils cherchent Jésus pendant trois jours et il semble qu’ils commencent leur recherche partout sauf dans le Temple, objectif de leur démarche spirituelle, le centre et le lieu sacré de leur pèlerinage annuel.
    Notre recherche de Dieu semble quelquefois vaine, sans résultat, sans réponse de sa part. Nous pouvons avoir l’impression qu’il se cache. Peut-être est-ce l’une des manières de Dieu pour nous recentrer sur l’essentiel, sur la grâce de notre baptême qui fait que Dieu vit en nous et que nous pouvons le trouver en nous ? Dans ses « Confessions », saint Augustin écrit : « Tu nous as créés pour toi, et notre cœur est sans repos (inquiet, sans quiétude) jusqu’à ce qu’il repose en toi. » (Livre I.I) ou alors :« Tu étais au-dedans de moi, tu étais plus intime que l’intime de moi-même, et plus élevé que les cimes de moi-même. » (Livre III.VI) Dieu est là au milieu de nous.
  3. « Il leur dit : Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. »
    Lorsque Marie et Joseph retrouvent Jésus au cœur du Temple, ils sont soulagés. Cependant quelque chose a changé, leur fils n’est plus un jeune garçon, il est devenu autonome dans sa manière de vivre la foi et sa relation avec Dieu. Peut-être la normalité et la routine de leur vie quotidienne avec Jésus leur ont-ils fait oublier d’où venait Jésus et la mission qu’il devait accomplir ? Jésus le leur rappelle mais ils ne le comprennent pas tout de suite.
    Le temps fait cependant son chemin. Il nous arrive aussi que les réponses de Dieu à nos interrogations nous semblent obscures et incompréhensibles, voire dures. Mais laissons-nous le temps. Méditons en notre âme, accueillons ce qui nous arrive avec patience et la ferme confiance que Dieu détient notre propre histoire du salut.

Dialogue avec le Christ

Jésus, merci pour ce temps avec toi, merci de témoigner que notre pratique religieuse est belle, bonne et nous fait grandir personnellement et en communauté dans notre foi. Merci pour les moments qui me mettent en route pour te chercher au plus intime de mon âme, merci de me montrer que mon chemin est un chemin de croissance avec toi qui m’a créé, choisi et envoyé pour témoigner de ton amour. J’ai confiance en toi, Seigneur !

Résolution

Selon ce qui m’a touché le plus pendant ce temps de prière, je choisis une action personnelle. Par exemple, je pose un acte de confiance lorsque je ne comprends pas en ce moment le plan de Dieu pour moi ; dans un moment de silence, je pense aux moments de pratique religieuse qui m’ont particulièrement aidé à grandir dans mon amitié avec Dieu et l’en remercie ; je planifie mon prochain pèlerinage.

27/06/2025

(Re)découvrir Thérèse de Lisieux - Parcours Sainte Thérèse 1/5



La brebis perdue

Vendredi 27 juin 2025 

Évangile selon saint Luc 15, 3-7

En ce temps-là, s’adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

Prière

Ô mon Dieu, je crois en toi, parce que tu es la vérité même. Je crois que tu es le sens profond de ma vie. Donne-moi la grâce de la foi, de voir ta présence et ta providence en toute chose. J’espère en toi, j’espère en tes promesses, car je sais que tu es allé me préparer une place auprès de toi. Sois mon unique espérance, Seigneur.
Ô mon Dieu, je t’aime et je veux t’aimer par-dessus toute chose, bien que mon amour soit si faible et si inconstant. Augmente mon amour pour toi aujourd’hui. Esprit Saint, illumine tout mon être en cette oraison, pour écouter et suivre tes inspirations.

Demande

Augmente en moi la foi !

Réflexion

  1. « N’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert ? »
    Quelque chose nous surprend toujours de Jésus-Christ, c’est sa capacité à renverser notre logique. « Un tien vaut mieux que deux ‘tu l’auras’ » est ainsi remplacé par une brebis perdue qui vaut mieux que 99 dans le troupeau ! Pourquoi Jésus se préoccupe-t-il autant d’une seule brebis, au risque de perdre les autres ? C’est parfois ce que nous nous demandons en voyant l’insistance de l’Église pour les égarés, les petits et les chrétiens éloignés : nous avons l’impression que les chrétiens pratiquants et fidèles sont un peu laissés de côté… Nous ne comprenons pas la logique de Dieu, qui est si différente de la nôtre. Et pourtant, c’est celle qui est la plus sage, « car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes » (1 Co 1, 25).
  2. Comment comprendre alors le cœur de Dieu, le cœur du Christ ? Jésus nous aide à trouver une explication plusieurs fois dans l’Évangile, quand il répète qu’il n’est pas venu appeler les justes, mais les pécheurs et les malades (cf. Lc 5, 32). Le Fils de l’homme s’est incarné pour les pécheurs, non pas pour les hommes droits. Voilà le centre de la mission du Christ sur la terre : aller chercher les pécheurs, les retrouver, les sauver et les ramener au troupeau. Certes, il s’occupe aussi des 99 autres, mais sa préoccupation est ailleurs, son souci est auprès de cette brebis qui n’est pas encore revenue.
  3. Il faut aussi voir que Jésus dans cette parabole parle de brebis perdue, c’est-à-dire de brebis qui faisait auparavant partie du troupeau. Voilà pourquoi il dit ailleurs dans l’Évangile : je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (cf. Mt 15, 24). La centième brebis ne se réfère pas aux païens, à tous les gens qui ne connaissent pas le Christ. C’est plutôt le chrétien qui s’est éloigné, qui a abandonné sa foi. Et il n’y a rien qui réjouisse le plus le cœur de Dieu qu’un enfant rebelle qui se laisse ramener. Finalement, le Christ n’abandonne pas les 99 brebis. En allant chercher celle qui s’est perdue, il leur rappelle qu’elles sont si importantes que si un jour elles viennent à se perdre, il laissera tout pour aller les chercher. Jésus ne néglige pas les siens pour privilégier les étrangers, il ne peut pas supporter que l’un de ses enfants manque à l’appel.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui es venu chercher les pécheurs, viens me chercher au fond de ma misère. Mets en moi un cœur bon, miséricordieux, qui se préoccupe comme toi des pécheurs. Tu es le bon pasteur, qui aime chacune de ses brebis. Viens sauver ce monde qui croule sous le péché et la tristesse. Jésus, Sauveur du monde, bon Berger, prends pitié de nous.

Résolution

Aujourd’hui, j’offrirai un sacrifice pour la conversion des chrétiens éloignés.

26/06/2025

Le Seigneur m'aime d'un amour éternel - Témoignage de Léonie


Témoin vivant de l’Évangile

 Jeudi 26 juin 2025

Évangile selon saint Matthieu 7, 21-29

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !’’ qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Prière

« Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut ! Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le ! Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur, le grand roi au-dessus de tous les dieux : il tient en main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui ; à lui la mer, c’est lui qui l’a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries. Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main. Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? » (Ps 94, 1-7)

Demande

Aide-moi, Seigneur, à me convertir, à m’ouvrir à ta parole vivante, afin de t’accueillir pleinement, pour me mettre en route, te suivre, et devenir un témoin vivant de l’Évangile. « L’Église n’est pas un musée de traditions, mais un peuple en marche. Chaque baptisé est un témoin vivant de l’Évangile. » (Léon XIV, 8 mai 2025)

Réflexion

  1. « Ce n’est pas en me disant “Seigneur, Seigneur !’’ qu’on entrera dans le royaume des Cieux (…) »
    Ce passage de l’Évangile de Matthieu pourrait sembler contradictoire à ce qui le précède, en particulier au verset 7 : « Demandez, on vous donnera (…) frappez, on vous ouvrira. » Contrairement à ce qu’une lecture trop rapide pourrait nous amener à croire, Jésus ne remet pas en cause notre prière, ni notre prière de demande, il nous y encourage même, afin que notre prière s’ouvre totalement à la volonté de Dieu, dans la foi et la confiance : « (…) combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » (Mt 7, 11)
    Ma prière est-elle parfois plus centrée sur mes besoins, ou sur ce qui me semble être bon pour moi aujourd’hui que sur mon adhésion et ma confiance dans la volonté de Dieu pour moi ?
  2. « Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique (…) »
    Un des signes de relecture de ma prière peut être ma mise en pratique des lumières qui m’y sont données… Comment mon temps de prière m’ouvre-t-il à Dieu, aux autres et au monde qui m’entoure ? Est-ce que je prends le temps de ce cœur à cœur indispensable qui me libère de moi-même et m’ouvre à Dieu ? « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » (1 S 3, 10) Dans quelle mesure ma prière me permet d’agir pour le bien, pour mes proches, pour porter cette bonne nouvelle qui m’est donnée ? Cette bonne nouvelle, transmise par la Parole de Dieu que je médite, reste-t-elle pour moi de beaux principes spirituels, voire idéologiques, ou devient-elle moteur de mon action quotidienne ?  
  3. « (…) comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. »
    « Le rocher est l’un des symboles préférés de la Bible pour parler de Dieu : ‘’Yahvé est un rocher, éternellement’’ (Is 26, 4) ; ‘’Il est le rocher, son œuvre est parfaite’’ (Dt 32, 4). La maison construite sur le roc existe déjà ; il ne reste plus qu’à y entrer ! C’est l’Église. Non pas, bien sûr, l’église faite de briques, mais celle qui est faite de pierres vivantes qui sont les croyants, édifiés sur la pierre angulaire qui est le Christ Jésus. La maison sur le roc est celle dont Jésus parlait quand il disait à Simon : ‘’Tu es Pierre et sur cette pierre (à la lettre, rocher) je bâtirai mon Église. Fonder sa vie sur le roc, signifie donc vivre dans l’Église’’ » (Mt 16, 18). » (Mgr Raniero Cantalamessa, 30 mai 2008)
    Mais à ce même Pierre, socle de l’Église, Jésus posera la question : « Pierre, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 15), car si nous voulons fonder notre vie sur le roc, cela sera forcément dans l’amour…  Ai-je conscience que c’est par ma prière, mon ouverture à l’amour et à la volonté de Dieu que je contribue à fonder le socle de l’Église ?

Dialogue avec le Christ

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui. » (Jn 14, 23). Seigneur tu m’invites aujourd’hui à choisir de fonder ma vie sur le roc, par l’amour que tu veux me donner. Aide-moi à mieux l’accueillir et à en vivre davantage, afin d’être de jour en jour plus uni à toi, au Père et à mon prochain.

Résolution

Je prends le temps, en méditant la devise du pape Léon XIV « In illo uno unum » (« En celui qui est un, soyons un ») de chercher la façon dont je peux être témoin d’amour et d’unité pour mes proches.