texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

24/05/2025

RELIQUES DE LA PETITE THÉRÈSE

 LES RELIQUES DE SAINTE THÉRÈSE ARRIVENT LE DIMANCHE 1erJUIN DANS NOTRE PAROISSE ; CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR LA NEUVAINE AFIN DE SE PRÉPARER À LA RENCONTRER :



SI VOUS HABITEZ DANS UN LIEU PROCHE DE LA PAROISSE SAINT PIERRE SAINT PAUL DE LA VALLÉE DE L'AISNE (15 KMS DE SOISSONS), VOUS POUVEZ PARTICIPER À CETTE NUIT SPÉCIALE, SOIT EN VENANT DIRECTEMENT, SOIT EN S'INSCRIVANT PAR LE BLOGUE DE LA PAROISSE ; CLIQUEZ SUR CE LIEN : ICI


Marie Auxiliatrice, la Vierge au secours des chrétiens




SI VOUS HABITEZ DANS UN LIEU PROCHE DE LA PAROISSE SAINT PIERRE SAINT PAUL DE LA VALLÉE DE L'AISNE (15 KMS DE SOISSONS), VOUS POUVEZ PARTICIPER À CETTE NUIT SPÉCIALE, SOIT EN VENANT DIRECTEMENT, SOIT EN S'INSCRIVANT PAR LE BLOGUE DE LA PAROISSE ; CLIQUEZ SUR CE LIEN : ICI


« Vous n’appartenez pas au monde »

 Samedi 24 mai 2025

Évangile selon saint Jean 15, 18-21

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »

Prière

Seigneur, tu es mon Maître et je suis l’un de tes disciples. Je veux te connaître davantage. Je veux apprendre de toi. Je veux devenir comme toi. Ouvre mon cœur pour que je puisse accueillir tout ce que tu veux m’enseigner aujourd’hui.

Demande

Jésus, aide-moi à rechercher le bien des autres de manière désintéressée, en me détachant de ce qu’ils peuvent penser ou dire de moi.

Réflexion

  1. Comme tous les êtres humains, nous sommes facilement entraînés par l’effet de groupe.  Si tout le monde pense, dit et fait la même chose, notre tendance naturelle est de faire de même. C’est souvent acceptable de faire ainsi. En France, lorsqu’une personne nous dit : « Bonjour, comment ça va ? » nous répondons presque toujours que cela va bien, peu importe comment on se sent réellement. Ce mimétisme est normal, il protège notre intériorité des inconnus et il nous simplifie la vie.
    Mais parfois, ce que pense, dit ou fait tout le monde est moralement malsain. Dans ces cas-là, est-ce que je suis tout de même le mouvement ? Suis-je un mouton qui imite bêtement les autres ? Jésus, notre bon Berger, nous dit qu’il nous a choisis pour être ses disciples. « Vous n’appartenez pas au monde. » Apprenez à faire comme moi pour votre bien et pour le bien d’autrui.
    Ai-je la sagesse de prendre du recul et de me demander : « Jésus ferait-il ainsi ? »  Ai-je le courage de dire la vérité et faire ce qui est juste, même lorsque cela m’oblige à aller à contre-courant ?
  2. Jésus nous dit à nous ses disciples et ses serviteurs : « Un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. »
    Lorsque l’on se donne la peine de dire la vérité et de rechercher le bien d’autrui, nous aimerions que tout le monde nous aime en retour et nous témoigne de la reconnaissance. Heureusement, c’est souvent ce qui se produit. De fait, la plupart des personnes écoutaient Jésus avec respect et parlaient de ses guérisons avec admiration et reconnaissance. Mais, simultanément, d’autres personnes interprétaient tout cela d’un mauvais œil (cf. Mt 6, 22-23). Ils inventaient des raisons pour condamner Jésus dans leur cœur et ils cherchaient à le discréditer aux yeux des autres. Ainsi sont les êtres humains.
    S’ils ont agi ainsi avec Jésus, ils le feront aussi avec nous. Donc, lorsque nous avons de bonnes intentions et que nous œuvrons pour le bien de tous avec amour et respect, ne soyons pas surpris si quelques-uns nous soupçonnent et nous critiquent injustement. C’est normal. Ils l’ont fait avec Jésus, et ils le font aussi avec nous.  Comme Jésus, il faut l’accepter ces critiques comme partie intégrante de la mission de celui qui cherche à faire le bien. Est-ce que j’accepte cette réalité avec sérénité ?
  3. Lorsque Jésus nous dit : « Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre », n’oublions pas la deuxième partie !  De nombreuses personnes se laissent toucher par ce que l’on dit et fait de bien. Et il y en a qui « gardent » la Parole de Dieu dans leur cœur, qui se laissent transformer par Dieu et ont ensuite le courage d’accomplir ce qui est bien. C’est comme les grains de blé tombés dans la bonne terre, qui produisent ensuite, à leur tour, jusqu’à cent fois plus !
    Sur quoi est-ce que je concentre mon regard ? Ne focalisons pas notre regard sur ceux qui critiquent injustement ou qui cherchent à nous mettre des bâtons dans les roues. Concentrons-nous sur tout le bien que Dieu veut semer et faire grandir autour de nous… et mettons-nous à l’œuvre avec lui ! Comme dit saint Paul : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. » (Rm 12, 21)

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, tu es le bon Berger qui a fait tant de bien. Tu ne te laissais pas décourager par les critiques et les accusations injustes. Tu continuais à dire la vérité et à faire le bien, selon la volonté de ton Père. Aide-moi, Seigneur, à ne pas me sentir comme une pauvre victime qui se décourage. Aide-moi, au contraire, à aller de l’avant avec courage, en suivant ton exemple, pour le bien de toutes les personnes que tu veux aider à travers moi. Et, Seigneur, aide de nombreuses autres personnes à devenir tes disciples et à se joindre à nous, dans notre mission de rendre ce monde meilleur.

Résolution

La prochaine fois qu’une personne me soupçonne ou me critique injustement, je demanderai au Seigneur de la bénir et je renouvellerai ma résolution de faire ce qui est bien.

23/05/2025

Le dernier message de Marie : Apparitions de la Vierge de Cuapa (2/2)





Chemin d’amour, chemin de liberté

 Vendredi 23 mai 2025

Évangile selon saint Jean 15, 12-17

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »

Prière

Seigneur, apprends-moi à me recueillir, à te prier en silence. Je désire interrompre ce flux incessant de pensées qui traversent mon esprit, afin que je puisse me concentrer sur ta seule présence.

Demande

Mon Dieu, donne-moi la grâce d’intérioriser et de vivre pleinement le commandement de l’amour.

Réflexion

  1. « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
    Les juifs étaient éduqués dans la fidélité aux préceptes de la Torah. Ils s’attendaient donc à ce qu’un maître spirituel leur parle de commandement à observer. Jésus respecte leur attente, mais il change complètement la mise. Il parle bien d’un commandement, mais ce commandement est « d’aimer ». Il ne leur donne pas une loi supplémentaire, mais un principe fondamental : l’amour.
    Peut-on ordonner d’aimer ? L’amour ne se contraint pas, et Jésus le sait bien. C’est lui qui nous a donné la liberté pour que nous puissions aimer. Dieu ne force personne à aimer. C’est comme si Jésus nous commandait d’être libres, de ne pas nous arrêter aux préceptes mais de choisir l’amour chaque jour.
  2. « (…) si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis (…) »
    Jésus poursuit en reprenant les termes de l’Ancien Testament mais en leur donnant une portée nouvelle. Puisque les juifs ont besoin d’un commandement, il leur en donne un, mais ce commandement les rendra libres, amis et non plus serviteurs. Le commandement du Christ est de nous responsabiliser comme des amis vis-à-vis d’un proche, et de ne pas nous contenter d’accomplir des tâches comme des serviteurs.
  3. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »  
    Le Christ a bien fait entendre que son message est de liberté, de créativité dans l’amour et non d’un accomplissement mécanique d’une série de règles. Est-il pour autant laxiste ? Non, et loin de là, car il ne nous demande rien de moins que de donner notre vie. La règle a toujours une limite, la règle elle-même, mais l’amour n’a pas de limite. « La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure. » (Saint Augustin).

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu me montres le chemin de l’amour, qui est un chemin de liberté. Tu me commandes de chercher ma plénitude en étant responsable de l’amour que tu attends de moi. Fais de moi un ami, non un serviteur, libère-moi de mes peurs et égoïsmes qui m’empêchent d’aimer en liberté.

Résolution

Je décide de porter une attention toute particulière à mon prochain aujourd’hui, même si je n’ai pas de sympathie pour lui.

22/05/2025

Ce message de Marie pour les temps à venir : Apparitions de la Vierge de...

La source de mon bonheur est en Dieu

 Jeudi 22 mai 2025

Évangile selon saint Jean 15, 9-11

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

Prière

Père très bon, tu m’aimes depuis ma conception, loué sois-tu pour ton amour infini !
Depuis le commencement du monde, tu aimes ces milliards et milliards d’êtres humains qui ont vu le jour et qui se sont éteints. Quel prodige ! Nos mots sont bien limités face à toute l’immensité de ta création et de ton amour.

Demande

Seigneur, comme j’aimerais demeurer dans ton amour à chaque instant de ma vie.  Aide-moi à y parvenir toujours plus, jour après jour.

Réflexion

  1. « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. »
    Dieu est amour ! Par conséquent, il est LA source de l’amour. Jésus est à la fois le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Quel grand mystère ! Ainsi, puisque Dieu m’aime d’un amour infini, Jésus m’aime également d’un amour infini, sans conditions, sans aucune attente de sa part, si ce n’est celle de m’abandonner totalement à cet amour infini et inconditionnel. Comme il est doux et comme il est bon de se laisser envelopper par cet amour de Jésus, de Dieu.
  2. Pourquoi, dans notre monde actuel, tant de personnes ne connaissent-elles pas cet amour infini de Dieu ? Jésus nous donne une piste : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » 
    Aujourd’hui, pour beaucoup, les commandements de Dieu résonnent comme un obstacle à leur épanouissement personnel ! À partir du moment où j’accepte le mensonge, la tromperie ou la duperie, la convoitise, etc., même dans les toutes petites choses, alors je me coupe de Dieu, donc de l’amour.
    Plus je me coupe de l’amour de Dieu, plus les ténèbres du mal s’épaississent jusqu’à me rendre aveugle des bienfaits de Dieu et me mener à la mort spirituelle.
    À l’inverse, plus je suis dans la vérité en tout, dans le respect et l’accueil de Dieu et de mon prochain, plus je serai dans l’amour de Dieu, et par conséquent dans la lumière de Dieu.
    Obéir aux commandements de Dieu n’est pas une option pour vivre chrétiennement, c’est une nécessité vitale. Sinon, c’est la mort spirituelle. Par l’observance des commandements de Dieu, Jésus, dans sa sagesse divine, nous donne la clé pour vivre dans la plénitude de l’amour de Dieu, seul vrai bonheur de notre vie terrestre.
  3. Nous qui avons tous été enfants, rappelons-nous comme nous aimions faire plaisir à nos parents, par amour.  Nous qui avons des enfants par les liens du sang ou par paternité spirituelle, nous désirons tout le bien possible pour nos protégés.  Combien Dieu, notre Père, notre Créateur, veut-il pour nous le plus grand bonheur.  Puisqu’il a créé le cœur humain, il sait comment, lui seul, peut le combler en toute plénitude. « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite », car Dieu est parfait, et tout ce qui vient de lui est parfait.

Dialogue avec le Christ

Jésus, dans ton amour infini pour moi, tu veux mon bonheur, dont la source est seulement en Dieu, mon Père. Je sais que, sans toi et sans l’aide de l’Esprit Saint, il m’est difficile d’observer tous les commandements de Dieu. Seigneur, je te prie de renforcer ma volonté et de me soutenir afin d’être docile à vivre selon tes commandements.

Résolution

Je serai docile aux commandements de Dieu particulièrement dans les petites choses de ma vie quotidienne.

21/05/2025

Jésus voulait-il un pape ? La hiérarchie de l'Église dans la Bible

Demeurez en mon amour

 Mercredi 21 mai 2025

Évangile selon saint Jean 15, 1-8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »

Prière

Je me mets en présence de Dieu qui est toujours avec moi, au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidiennes de Regnum Christi que je confie au Seigneur.

Je peux dire ou chanter :
Demeurez en mon amour comme je demeure en vous.
Ainsi tous reconnaîtront que vous êtes mes amis.

Demande

Seigneur, permets-moi de demeurer chaque jour davantage en toi par la foi, l’espérance et la charité.

Réflexion

  1. « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »
    Dans la Bible, de nombreux passages parlent de vigne, cette plante choyée par le vigneron qui attend d’elle les fruits qui donneront le vin, source de joie et compagnon de la fête. Ici, Jésus se compare à la vigne car, dans son humanité, il assume l’humanité tout entière. Son Père, le vigneron, est celui qui veille avec tendresse et sollicitude sur sa vigne, dans l’attente des fruits abondants qu’elle est appelée à donner : les enfants de Dieu que le Christ ramène à la Maison du Père par sa Passion, sa mort et sa Résurrection.
  2. Porter du fruit
    La joie du Père, c’est que nous portions du fruit. Parfois, nous pourrions penser qu’il s’agit d’accomplir de nombreuses choses pour notre paroisse, nos associations ou les autres. Mais porter du fruit, c’est porter la Vie du Christ, vie donnée qui peut vaincre la mort, comme nous venons de le vivre à Pâques. Porter du fruit c’est, dans le Fils, vivre notre filiation divine en se revêtant des sentiments du Christ.
    Porter du fruit c’est, avec le Christ, vaincre la mort du péché : de la violence, de la haine, du mensonge et de tout ce qui nous éloigne de la vie dans l’Esprit. Dans l’épitre aux Galates, saint Paul rappelle que les fruits de la chair sont nombreux ; impureté, débauche, idolâtrie, etc. ; et que LE fruit de l’Esprit est la charité, qui se décline dans la joie, la paix, la bonté, etc. (cf. Ga 5, 19-22)
    Porter du fruit c’est, à l’image du Christ, vivre et partager l’amour du Père à nos frères, et par cet amour, « être sel de la terre et lumière du monde » pour raviver en eux l’espérance.
  3. Accepter d’être purifié pour demeurer en lui et donner la vie
    Nous cherchons à être nourris de la vie divine pour pouvoir la donner. La purification de notre nature est nécessaire comme l’affirme saint Thomas : « La grâce ne supprime pas la nature, mais la perfectionne. » Cependant, la purification est vaine si elle ne nous permet pas de faire de la place au Seigneur dans nos vies en nous ouvrant à l’amour.
    Sainte Élisabeth de la Trinité, carmélitaine du début du 20e siècle, écrivait : « Je me sens si petite, si pleine de misère, mais je l’aime, je ne sais faire que cela, je l’aime avec son amour à lui : c’est un double courant entre Celui qui est et celle qui n’est pas. »(L.131) La pensée de l’inhabitation de la Trinité était au centre de sa spiritualité et, pour elle, notre seul but sur terre est de demeurer en celui qui demeure en nous. Elle écrivait : «Demeurez en moi. C’est le Verbe de Dieu qui (…) exprime cette volonté. Demeurez en moi non pas pour quelques instants, quelques heures qui doivent passer, mais ‘’demeurez’’ d’une façon permanente, habituelle, souffrez en moi, travaillez, agissez en moi. Demeurez en moi pour vous présenter à toute personne ou à toute chose, pénétrez toujours plus avant dans cette profondeur. (Ciel dans la foi, 3) Lorsque l’âme est fixée en Lui en de telles profondeurs, quand ses racines y sont ainsi plongées, la sève divine s’épanche à flots en elle. (Dernière retraite, 33) »
    Pour porter du fruit, il ne s’agit pas tant de réaliser de nombreuses choses que de tout faire uni à celui qui donne vie, cherchant à demeurer en lui comme le sarment est uni à la vigne.

Dialogue avec le Christ

Père infiniment bon, tu veilles sur moi avec sollicitude et tendresse comme le vigneron prend soin de sa vigne. En Jésus ton Fils, tu m’as adopté comme ton enfant et tu veux, qu’en lui, je porte du fruit. Ce fruit est l’amour dont notre monde a tant besoin. Je suis ton enfant, je me reçois de toi pour te donner – toi qui es amour – à tous mes frères.

Résolution

Au long de cette journée, je pourrai chercher de temps en temps à faire une petite pause, quelques secondes ou minutes, pour entrer en moi-même. Je m’unis à celui qui demeure en moi afin de puiser à la source de tout amour, en vivre et en faire vivre ceux que je rencontre.


20/05/2025

Divine Influence (épisode 5) : Marcelle Mallet

« Je vous donne ma paix »

 Mardi 20 mai 2025

Évangile selon saint Jean 14, 27-31a

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »

Prière

Enseigne-moi la paix comme tu l’entends, Jésus ; une paix qui surgisse de ma communion avec toi. Augmente mon amitié avec toi afin que tu sois réellement présent dans ma vie et ainsi dans la vie de ceux qui m’entourent.

Demande

Jésus, enseigne-moi la paix.

Réflexion

  1. Notre temps de Pâques va bientôt toucher à sa fin. Dans neuf jours, Jésus va monter aux cieux. Jésus aux cieux et nous sur la terre. Pourquoi Jésus nous abandonne-t-il ? Pourquoi nous laisse-t-il sans sa présence ? Pourquoi part-il ? Ce sont ces questions que nous nous posons et ce sont les mêmes que les disciples se sont posées lorsque Jésus leur a adressé ces paroles. Ils se trouvent dans le désarroi, sans repère, sans savoir où aller à cause de l’annonce de son départ. Pourquoi doit-il partir ?
  2. Après sa Résurrection, le Christ part vers le Père et nous sommes dorénavant en communion avec lui. La Résurrection ne s’achève que par la montée aux cieux de Jésus. Par sa Résurrection, nous avons Jésus en nous, il habite en nous, par nous et parmi nous. Qu’il soit en nous par le baptême et que nous cultivions notre amitié avec lui par les grâces des sacrements nous apporte la paix. La paix n’est pas l’absence de conflit. La paix est de vivre en communion avec le Christ, d’être son ami, de se savoir aimer et de savoir que nous le rejoindrons au ciel. C’est le fondement à partir duquel nous pouvons répandre la paix.
  3. Ma relation avec Jésus me permet alors de me donner aux autres. Me donner aux autres par amour : pardonner, dire la vérité, donner de l’espoir, de la joie. Pour donner la paix, il est nécessaire de l’avoir d’abord en soi. C’est seulement ainsi que nous pourrons alors redire la prière de saint François. Cultiver ma relation avec Jésus fera de moi un instrument de paix. La paix, c’est Jésus, et lui, par la puissance de l’Esprit Saint, vient habiter en nous. Cultivons notre relation avec Jésus pour cultiver la paix. Cette paix est la solide conviction intérieure que Jésus est et sera toujours avec moi, quoi qu’il m’arrive. Là où est la paix, là doivent se diriger nos efforts, c’est ce qu’il y a d’important. Sinon on ne parlera que d’une paix éphémère, fragile, sans fondement. Le Christ est ma pierre d’angle, celle qui fait trébucher les ennemis du Christ mais qui nous rend forts.

Dialogue avec le Christ

Marie, enseigne-moi l’amitié avec ton Fils pour donner la paix au monde.

Résolution

Redire la prière de saint François d’Assise et voir quel aspect je peux travailler afin de donner la paix selon Jésus :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »