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Un site pour avancer ensemble
sur le chemin de la foi
Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.
Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse.
Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.
Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé.
Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.
Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.
Fraternellement,
Dieu vous bénisse !
Père Jean Alexis Aguma Asima
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25/12/2025
Ton amour ineffable et infini
Jeudi 25 décembre 2025
Évangile selon saint Jean 1, 11-18
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
Prière
Exultons de joie en ce jour de la Nativité de notre Seigneur Jésus, le Christ, et que nos cœurs soient remplis d’allégresse ! Prosternons-nous devant ce Dieu si humble, s’abaissant jusqu’à nous en prenant chair dans un petit enfant. Réjouissons-nous !
Demande
Viens, Emmanuel, viens déverser en nos cœurs ton amour ineffable et infini.
Viens, Emmanuel, viens envelopper nos cœurs de ta paix, celle qui rend serein et nous affermit dans les tempêtes de la vie.
Viens, Emmanuel, viens semer la joie en nous, une joie qui exhale un doux parfum de bonheur.
Réflexion
- En ce jour de la fête de Noël, ce prologue de l’Évangile de saint Jean pourrait nous sembler un peu obscur. Prenons le mot Verbe. Si j’écris ceci : Je _ tableau ! Cela n’a aucun sens. Mais si j’ajoute l’un des mots suivants : regarde ; fixe ; peins ; il vient donner tout son sens à la phrase.
Dieu a choisi de se faire proche des hommes en prenant chair dans un nouveau-né. L’Incarnation de Dieu par la naissance de Jésus, le Verbe, vient donner tout son sens à notre existence. Dieu nous a créés par amour, et notre cœur ne peut être comblé que par lui. Nos parents, nos amis, nos enfants peuvent nous apporter beaucoup d’amour, toutefois seul Dieu peut nous combler d’amour en toute plénitude. Comment ne pas fondre d’amour devant un nouveau-né, si petit, si démuni, tout abandonné entre nos bras ! Et c’est ainsi que Dieu a voulu venir à la rencontre de l’humanité. - La vie de Jean est intimement liée à celle de Jésus, comme nous pouvons le lire au premier chapitre de l’Évangile de Luc avec Élisabeth et Marie, lorsqu’il réagit à la présence du Sauveur dès le sein maternel. À l’aube de sa vie publique, Jean précède Jésus afin de préparer les hommes à accueillir le Messie : « Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » La mission de Jean est de nous amener à Jésus, tandis que la mission de Jésus est de nous amener au Père. Il est la lumière qui éclaire tout homme dans le monde.
- « (…) car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. »
La Loi, donnée par Moïse, établit un code de vie à respecter pour bien vivre en relation avec Dieu et avec les autres. Respecter la loi sans y mettre notre cœur risque de mener à l’endurcissement de notre âme et à l’aveuglement spirituel. Dieu est vie ; Dieu est amour ; Dieu est vérité.
La grâce est un don de Dieu. Nous n’avons aucun mérite par nos œuvres et nos prières. La grâce nous est offerte par les seuls mérites de Jésus, né, crucifié et ressuscité pour chacun de nous. Toutefois, si nos œuvres ne nous apportent pas le mérite de la grâce de Dieu, elles prédisposent notre cœur à les recevoir. Par notre désir de vivre dans la vérité et l’amour de Dieu, à la suite de Jésus doux et humble de cœur, Dieu nous accorde sa grâce de salut.
Dialogue avec le Christ
Jésus, en cette période de festivités où les nombreuses rencontres amicales et familiales peuvent bousculer mes moments de prière, je te demande la grâce de m’aider à maintenir mes temps d’intimité avec toi et me rappeler que tu es le centre de cette fête de Noël. Viens en mon cœur m’apporter ta lumière, ta paix et ton amour, afin que, à mon tour, j’apporte à toutes les personnes que je rencontrerai ta lumière, ta paix et ton amour.
Résolution
Je prends le temps d’accueillir, d’écouter ou d’aider une personne en pensant que c’est Jésus lui-même qui se présente à moi.
24/12/2025
« Le soleil levant nous visitera »
Mercredi 24 décembre 2025
Évangile selon saint Luc 1, 67-79
En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ; serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »
Prière
Sainte Vierge Marie, à la veille de Noël, je voudrais contempler les sentiments que tu avais juste avant la naissance de ton fils. Je voudrais prendre part à ta joie, à ta foi et à ton amour ! Prends-moi par la main, sois mon guide au seuil de ce temps de Noël !
Demande
Seigneur Jésus, sois ma lumière et mon salut !
Réflexion
- L’Évangile de ce jour est l’un des textes les plus répétés du Nouveau Testament, en tout cas par les prêtres et les religieux qui le prient chaque matin pendant l’office des Laudes. C’est le cantique du Benedictus, prononcé par le vieillard Zacharie lorsqu’il se rend compte que la venue du Christ est imminente, que ce Messie attendu par des générations et des générations d’hommes justes est là, tout proche de lui, petit bébé dans le ventre de la Vierge Marie.
Pourquoi l’Église prie-t-elle ce cantique à l’aube de chaque journée ? Parce que Zacharie chante l’astre d’en haut qui vient nous visiter et nous illuminer. Quel est cet astre, quel est ce soleil qui se lève après des siècles de ténèbres ? On trouve un indice dans le chapitre 9 de l’Évangile de Jean : avant de guérir l’aveugle-né, Jésus dit : « Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (Jn 9, 4-5) Le nouveau jour, c’est donc la vie du Christ. « L’astre d’en haut », c’est le Christ, soleil levant dont Zacharie ne voit que l’aube. Même si le vieillard n’en aperçoit que les premières lueurs, cela le remplit d’espoir et d’enthousiasme.
Et moi, comment est-ce que je commence chacune de mes journées ? Avec l’espoir et l’enthousiasme de la venue du Christ dans mon âme ? Avec le désir de sortir des ténèbres du péché et d’être illuminé par le Christ ? Seigneur, au début de chaque jour, rappelle-moi que tu es la lumière sans laquelle je ne peux pas avancer ! - Le cantique de Zacharie ne parle pas seulement des ténèbres que le Christ vient mettre en fuite, mais aussi des ennemis, des oppresseurs dont la main nous écrase et nous asservit. Qui sont ces ennemis ? Quelle est cette main qui pèse sur nous de tout son poids et sous laquelle nous suffoquons ? Pour Élisabeth et Zacharie, cet oppresseur, c’était sans doute la stérilité, qui avait rempli d’amertume leurs longues années solitaires. Et moi ? Quel est l’ennemi qui m’empêche d’être fécond ? Quel est l’oppresseur qui rend stériles mes actions et qui m’empêche de porter du fruit ? Quel est le poison qui rend mes journées infructueuses ? Qu’est-ce qui me fait dire : « aujourd’hui, je n’ai rien fait de bon » ? Cet oppresseur peut être la peur de l’échec, la crainte servile du regard des autres, le désir maladif de plaisir, la recherche effrénée de satisfaction, etc. Identifier mon oppresseur est important, mais ce n’est pas tout.
Le cantique de Zacharie parle d’un libérateur, il annonce la venue de celui qui peut me libérer de toutes mes entraves, de mon péché et de tout ce qui m’empêche de vivre en plénitude. Ce libérateur, il n’y en a qu’un : c’est le Christ. Ce petit bébé dont nous fêterons la naissance cette nuit, c’est lui, le salut, le seul qui puisse venir me relever du fond de ma misère et me conduire à la vraie vie. Seigneur Jésus-Christ, sauveur du monde, prends pitié du pécheur que je suis !
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, ma lumière et mon salut, je t’en prie, que ta venue illumine tout ce qui est obscur en moi et vivifie tout ce qui est mort en moi !
Résolution
Aujourd’hui, je prierai un chapelet entier pour accompagner la Sainte Vierge dans ces quelques heures qui nous séparent de la naissance de son Fils !
23/12/2025
Naissance de Jean-Baptiste
Mardi 23 décembre 2025
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
Prière
Sainte Vierge Marie, je veux t’accompagner aujourd’hui dans ton voyage de Nazareth à Bethléem. Il ne reste plus que deux jours avant la naissance de Jésus, tu le sens remuer dans ton ventre au rythme des pas de l’âne. Tu passes sans doute cette journée de trajet à te préparer à sa naissance. Je prends ce petit moment de prière pour t’accompagner.
Demande
Sainte Vierge Marie, aide-moi à me préparer avec ferveur à la naissance de ton fils !
Réflexion
- Tandis que la Sainte Vierge avance vers Bethléem avec saint Joseph, elle pense peut-être à la scène qui s’était déroulée six mois plus tôt. Sa cousine Élisabeth, qui était déjà vieille et que tous considéraient comme stérile, avait donné naissance à un fils. Ce fils, elle l’attendait depuis longtemps, depuis des dizaines d’années. Pourquoi une si longue attente ? Pourquoi le Seigneur les avait-t-il mis tant de temps à l’épreuve, elle et son mari Zacharie ? Parce qu’il voulait montrer la grandeur de sa miséricorde. Jean signifie Dieu est favorable. Effectivement, Dieu leur a montré bien plus de faveur, par cette naissance miraculeuse, que s’il leur avait accordé dix fils au début de leur mariage. Si le Seigneur me fait parfois attendre très longtemps, c’est pour mieux laisser éclater sa miséricorde.
- L’exemple de Zacharie peut m’aider à me préparer à Noël. Sa foi était faible, il n’avait pas cru l’ange, il était persuadé que sa femme ne pourrait jamais être enceinte. Pourtant, il connaissait les Écritures, il avait sûrement prié en disant : « Mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur. » (Ps 36, 4) Il a fallu qu’il devienne muet pour se convertir. La leçon a porté du fruit : il a douté une fois, il ne doutera pas deux fois. Quand il a enfin tenu son fils nouveau-né dans les bras et qu’il s’est aperçu qu’il ne pouvait toujours pas parler, il aurait pu se plaindre. Mais non, il a gardé espoir dans le Seigneur, il savait qu’il lui restait encore à écrire sur la tablette de cire : « Jean est son nom ». Et dès qu’il a guéri, il s’est mis à louer Dieu.
Moi aussi, je veux passer d’une foi tiède à une foi ardente, du mutisme à la louange. - Que sera donc cet enfant ? Peu de personnes pouvaient y répondre. Seuls Zacharie, Élisabeth et la Sainte Vierge Marie savaient qui il serait et, surtout, qui il précéderait. Cet enfant allait être le précurseur de la venue du Christ, le messager du roi d’amour. Sa naissance est un signal : nous entrons dans le temps de la miséricorde. « Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » (2 Co 6, 2) Que faire en ce temps de la miséricorde ? Je peux d’abord méditer tous ces événements dans mon cœur et, surtout, écouter la prédication de Jean-Baptiste et me convertir.
« Donc, mes frères, tant que nous sommes dans le temps de la miséricorde, ne nous flattons point, ne nous négligeons point, ne disons point que Dieu pardonne toujours. J’ai péché hier, Dieu m’a pardonné ; je pèche aujourd’hui, Dieu pardonne encore ; donc je pécherai encore demain, puisque Dieu veut bien pardonner. Tu ne vois que la miséricorde, et tu ne crains pas le jugement. Si tu veux chanter la miséricorde et le jugement, comprends bien que s’il te pardonne, c’est afin que tu te corriges, et non afin que tu demeures dans ton péché. » (Saint Augustin, Commentaire sur le psaume 100).
Dialogue avec le Christ
Sainte Vierge Marie, je veux me préparer à la naissance de ton fils, mais je suis tellement rempli de moi-même que je ne suis même pas capable de passer cinq minutes en prière fervente ! Aide-moi à me vider de moi-même pour laisser toute la place à ton Fils ! Donne-moi le courage de renoncer à tout ce qui l’offense.
Résolution
Aujourd’hui, je parlerai du sens chrétien de Noël à des personnes qui ne croient pas.
22/12/2025
La grâce du Seigneur dans ma vie
Lundi 22 décembre 2025
Évangile selon saint Luc 1, 46-56
En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Prière
Seigneur, me voici pour ce temps de cœur à cœur avec toi à quelques jours de la fête de Noël, à laquelle je désire me préparer. Avec saint Jean de la Croix, je veux te dire : « Ô vive flamme d’amour, comme vous me blessez avec tendresse dans le centre le plus profond de mon âme ! Puisque vous ne me causez plus de chagrin, achevez votre œuvre, si vous le voulez bien, déchirez la toile qui s’oppose à notre douce rencontre. »
Demande
« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Lc 1, 45) Seigneur, ouvre mon cœur à tes promesses pendant ce temps de méditation, ouvre mon cœur à la louange et à la reconnaissance de tout ce que tu fais pour moi depuis toujours.
Réflexion
- Ce passage d’Évangile selon saint Luc suit immédiatement la visite de l’ange Gabriel, qui annonce à Marie qu’elle sera la Mère du Sauveur, par l’action de l’Esprit Saint. Pour affermir sa foi en cette œuvre merveilleuse et inconcevable, il lui donne comme preuve ce qui est arrivé à Élisabeth, déjà âgée, qui a conçu un enfant… Sans doute voit-elle dans les paroles de l’ange l’invitation, non seulement à agir par charité envers sa cousine, mais aussi à fortifier sa foi, en voyant la réalisation de ce qui lui a été annoncé.
- « Marie rendit grâce au Seigneur en disant : Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! »
À cette exaltation de l’âme de Marie qui rencontre sa cousine enceinte répondra d’ailleurs l’exaltation de l’âme d’Élisabeth sous l’action de l’Esprit Saint sur l’enfant qui est en son sein. Pour l’une comme pour l’autre, c’est la preuve extérieure de cette action profonde et intérieure de l’Esprit, qu’elles ont déjà vécue… Marie qui, avec foi, a déjà prononcé son fiat auprès de l’ange, se voit confirmer par les paroles d’Élisabeth qu’elle sera « Mère du Sauveur ».
Essayons, nous aussi, de faire mémoire de ces moments où la grâce reçue a été plus palpable dans nos vies et a pu éclairer notre foi. - « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. »
Pour Marie, tout s’éclaire alors, avec cette « lumière d’éternité » comme le précise le P. Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, en voyant la miséricorde de Dieu descendre sur le monde de génération en génération. L’histoire du salut, qu’elle connaissait bien et portait dans son cœur à travers les textes des prophètes et les promesses faites à Israël, se concrétise à travers son oui à la volonté de Dieu sur elle.
Dans ces derniers jours avant Noël, peut-être pouvons-nous essayer d’imiter Marie. Osons, nous aussi, redire à Dieu notre volonté de l’accueillir dans la foi, en acceptant de ne pas toujours ni voir ni comprendre l’étendue des grâces qui nous sont données.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je me prépare à t’accueillir plus spécialement en ce jour prochain de Noël, fais-moi grandir en humilité et en patience, afin que ma foi reste ferme devant les incompréhensions de ma vie, et ancrée dans l’espérance de ton amour et de ta miséricorde.
Résolution
Je relis le Magnificat, devant la crèche, en rendant grâce pour tous les dons du Seigneur.
21/12/2025
Accueillir ton mystère d’amour infini
Dimanche 21 décembre 2025
Évangile selon saint Matthieu 1, 18-24
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Prière
Je me mets en présence de Dieu qui est toujours avec moi, au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidiennes de Regnum Christi que je confie au Seigneur.
Demande
Seigneur, je crois en toi, j’espère en toi et je t’aime. À quelques jours de Noël où nous te contemplerons emmaillotté dans la crèche, fais grandir en moi la foi, l’espérance et la charité pour accueillir ton mystère d’amour infini.
Réflexion
- Joseph était un homme juste
Il est souvent difficile de comprendre pourquoi l’évangéliste souligne ce terme. Selon la tradition juive, le juste est celui qui suit la Loi. Celle-ci commandait de répudier publiquement les femmes adultères. Si Joseph avait été juste selon la Loi, il en aurait fait ainsi avec Marie. Or, l’on nous dit qu’il allait la « renvoyer en secret », c’est-à-dire sans dénoncer l’apparente faute. Cela suggère qu’il ne considérait Marie coupable d’aucun délit de ce genre. Mais alors, pourquoi vouloir la renvoyer ? Nous avons là un dilemme qui nous invite à regarder ce texte sous un autre angle que celui de l’adultère : l’Évangile nous apporterait-il un nouveau regard sur ce qui rend un homme juste ? - « (…) elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. »
Dans le texte original, nous retrouvons un passif qui devrait se traduire par « elle fut trouvée enceinte par l’action de l’Esprit Saint ». Cela nous permet de penser que les proches de Marie, ses parents et Joseph, crurent dès le départ que l’enfant qu’elle portait venait de Dieu et que l’action de l’Esprit Saint en elle avait permis l’accomplissement des prophéties. Que faire en tant qu’homme juste si l’on se retrouve fiancé à la mère du Messie, du Fils de Dieu ? Rappelons-nous les paroles que Moïse, homme juste devant Dieu, entendit en s’approchant du Buisson ardent : « Retires les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » (Ex 3, 4)
L’homme juste se sait petit en présence de Dieu. La justice de Joseph peut alors se comprendre comme le fait que, rempli de foi, il n’a pas voulu interférer dans le plan divin. Il se savait indigne d’être le père de l’Enfant de la promesse avec laquelle Isaïe annonçait la restauration du Royaume par cette « vierge enceinte qui enfantera un fils » (Is 7, 10-16). Humble et juste, il a préféré se retirer pour ne pas risquer de faire obstacle à l’œuvre que Dieu avait commencée en Marie. - « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve). »
C’est alors que Dieu unit Joseph à l’œuvre du salut, lui donnant la place d’honneur du père adoptif de l’Enfant de la promesse. Le père avait pour rôle de donner un nom à son enfant. Ici, l’ange indique à Joseph le nom de Jésus, c’est-à-dire : le Seigneur-sauve. Joseph, qui était un homme juste devant Dieu, donne, en le nommant, sa mission à leur enfant et participe de manière intime au plan du salut de l’humanité.
Dialogue avec le Christ
Jésus, le Seigneur-sauve, viens aujourd’hui sauver dans ma vie ce qui n’est pas encore soumis à ta loi d’amour et de miséricorde. Tu ne veux pas que nous agissions selon la justice ancienne, celle qui regarde la paille dans l’œil de son frère et ne remarque pas la poutre qui est dans le sien (cf. Mt 7, 3), mais selon la justice divine, qui connaît nos faiblesses, nos incapacités, et cependant veut nous permettre de participer au salut du monde en nous rendant coopérateurs de la grâce (cf. 1 Co 6, 1-10). Que cette justice m’habite en ces jours qui me préparent à Noël afin de pouvoir t’accueillir avec un cœur humble et pur.
Résolution
Je pourrais aujourd’hui prendre un moment pour contempler la crèche, voir cette mangeoire vide dans laquelle sera déposé l’Enfant-Jésus le soir de Noël et m’émerveiller de l’action de Dieu dans ce qui est petit et humble.