texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

07/04/2025

MUG n°6 : Comment se préparer à la confession ?

 Lundi 7 avril 2025

Évangile selon saint Jean 8, 12-20

En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n’est donc pas un vrai témoignage. » Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez ni d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s’il m’arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi que, s’il y a deux témoins, c’est un vrai témoignage. Moi, je suis à moi-même mon propre témoin, et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. » Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Il prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans le Temple, à la salle du Trésor. Et personne ne l’arrêta, parce que son heure n’était pas encore venue.

Prière

Seigneur, tu es la lumière qui vient éclairer nos vies. Tu es la vérité qui vient nous rendre témoignage de ton amour et non nous juger. Donne-moi de toujours éclairer ma route avec la lumière de ton amour. Que ta vérité soit ma lumière.

Demande

Être moi aussi un témoin du Christ.

Réflexion

  1. Pour chaque homme, la recherche de la vérité est un point fondamental de la vie. La société dans laquelle nous vivons perd de plus en plus la confiance dans une vérité objective accessible à l’homme. Tout est devenu relatif et chaque homme est encouragé à suivre les vérités qu’il considère comme « bonnes pour lui ». Chacun a ses vérités et tout le monde doit respecter les vérités des autres. C’est chacun pour soi et personne ne peut prétendre avoir plus raison qu’un autre. Jésus est pourtant venu sur terre sans se présenter comme une vérité parmi tant d’autres mais bien comme LA vérité.
  2. Les premiers chrétiens étaient très conscients de cette réalité et pour eux Jésus n’était pas vraiment un Dieu qui dépassait la mythologie mais bien ce « logos » des philosophes grecs que l’on peut traduire par « raison », ce sens qui explique toute chose. Jésus est la lumière du monde et grâce à lui nous pouvons voir. Grâce à lui notre vie prend un sens et change vraiment de dimension. Grâce à lui, vivre a un sens, aimer a un sens et même souffrir a un sens. Nous savons maintenant d’où nous venons et où nous allons. La lumière de la vie change totalement notre perspective du monde. Un chrétien ne pense pas avoir trouvé en Jésus « sa » vérité, mais vraiment « la » vérité, celle qui nous rendra libres.
  3. Les pharisiens refusent de croire au témoignage de Jésus. Ils portent un jugement sur lui et pense que c’est un menteur, que son témoignage est faux, que ce qu’il dit est faux. Mais Jésus n’est pas venu dans le monde pour dire la vérité, mais parce qu’il EST la vérité. Son témoignage est d’être le Fils du Père. Il n’est pas juge, mais sauveur. Et pourtant nous le rejetons si souvent et nous voulons pouvoir juger de façon purement humaine. Il nous faut nos sécurités mathématiques. Mais en agissant ainsi nous ne faisons que nous éloigner de Jésus et nous ne connaissons ni lui ni le Père.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens et soit ma lumière. Donne-moi un cœur comme le tien. Aide-moi à comprendre que tu es la vérité. Cette vérité qui donne un sens à ma vie et que je dois annoncer aux autres car elle donne un sens au monde entier.

Résolution

Être un témoin du Christ dans un aspect spécifique de ma journée d’aujourd’hui.

06/04/2025

A Saint-Louis d’Antin, des confessions à la chaîne

L’amour du silence

 Dimanche 6 avril 2025

Évangile selon saint Jean 8, 1-11

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Prière

« Notre Dieu, visite-nous avec le silence, toi qui ne parles pas tout le temps, mais qui te tais, toi qui ne harcèles pas l’humanité, mais qui la laisses être, toi qui te tiens dans le retrait, pour que nous vivions dans la détente de ta paix. » (André Dumas)

Demande

Grandir dans l’amour du silence !

Réflexion

  1. Il y a de nombreux types de silences : ceux qui sont gênants, ceux qui sont agréables, ceux qui sont lourds, ceux qui sont interrogateurs… Et puis, il y a ceux de Jésus ! Les pharisiens accusateurs en font l’expérience. La femme accusée aussi. Mais tous, ceux qui posent des questions et ceux qui n’ont rien demandé, se trouvent tôt ou tard en présence de ce silence divin.
    Qui d’entre nous, en effet, lors de sa prière, mais aussi lors d’un discernement ou encore lors d’un échange, n’a pas été confronté, parfois jusqu’au désespoir, au silence de Dieu ?
  2. Pourtant, nous le savons, Jésus ne refusait ni les joutes verbales, ni les conversations amènes. Devant Pilate, il resta coi ; face à l’hypocrisie des pharisiens, son flot de paroles ne tarit pas. Dans cette scène bien huilée, on demande à Jésus de se positionner en tant que juge. Or, Jésus a remis le jugement entre les mains de son Père. Sa mission n’est pas de se positionner vis-à-vis de nos actes. Il laisse cela à notre conscience. C’est le sens de la réponse lapidaire qu’il lance à ses détracteurs : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Mis à part cette réponse foudroyante, on a la sensation que même le langage corporel de Jésus accompagne son silence. Son abaissement vers la terre nous le montre.
  3. Par le silence, Jésus souhaite nous offrir deux cadeaux : le salut et du temps. Le salut, c’est la possibilité de se réconcilier avec Dieu. C’est avoir enfin la porte ouverte vers la lumière de Dieu. Et, cette ouverture, c’est Jésus qui la provoque. En choisissant de s’incarner, de s’abaisser, il réalise une brèche dans le cœur endurci de l’humanité pour que la grâce de Dieu puisse, depuis l’intérieur, agir à la manière d’un dissolvant. Le salut apporté par Jésus, c’est son amour inconditionnel que cette femme reçoit et accueille presque malgré elle !
    Le deuxième don de Jésus, c’est le temps. Le silence de Dieu, dont nous faisons si souvent l’expérience, est l’expression de ce temps qui nous est donné pour rentrer en nous (comme les pharisiens) et pour rester ferme, face à Jésus, afin de recevoir son pardon (comme la femme).

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui es mon sauveur, apprends-moi à découvrir dans tes silences, que je cherche souvent à recouvrir de mes plaintes, l’expression de ta patience envers moi. Aide-moi à les aimer, à en profiter pour rentrer en moi. Merci de me donner toujours plus de temps pour me remettre à tes genoux, devant toi, et ainsi recevoir ton pardon.

Résolution

Être particulièrement attentif à ce que Dieu essaie de me dire dans son prochain silence.  

05/04/2025

Un Coeur de Père pour les Orphelins : Camille Costa de Beauregard

« C’est vraiment lui ! »

 Samedi 5 avril 2025

Évangile selon saint Jean 7, 40-53

Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais-tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Prière

« Nul ne pourrait te chercher avec droiture sans te trouver. Te chercher avec droiture veut dire te chercher comme tu veux que l’on te cherche. Apprends-moi, Seigneur, à te chercher. Que, te cherchant, je ne rencontre rien d’autre que toi. S’il est vrai que je ne désire rien d’autre que toi, donne-moi, Père, de te trouver. S’il existe en moi d’autres désirs, de vaines attentes, purifie-moi et rends-moi ainsi capable de te voir. » (Saint Augustin, Soliloques, L 1, 5-6)

Demande

Seigneur, donne-moi une certitude intérieure que tu es la Vérité, le Chemin et la Vie. Dissipe les ténèbres de doute et d’amour propre qui m’empêchent de voir l’éclat de ta présence dans ma vie.

Réflexion

  1. Les foules sont divisées au sujet de Jésus, ils se demandent qui il est. Il y a ceux qui reconnaissent la puissance de ses paroles et de ses gestes. C’est une clairvoyance que saint Jean l’évangéliste met en scène de manière tristement ironique dans le chapitre 9 de son Évangile. Un homme aveugle est guéri par Jésus. Les pharisiens et chefs veulent taire ce miracle. Ils l’appellent pour comparaître devant eux et essaient de lui faire renier le pouvoir de Jésus, car, ils disent : « (…) nous ne savons pas d’où il vient » (Jn 9, 29).
    L’ancien aveugle répond avec une logique imbattable : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » (Jn 9, 30-33)
    L’aveugle reconnaît la présence du Christ dans son miracle parce qu’il sait que seul Dieu peut changer sa vie et lui donner du sens. Il est humble dans le plein sens de mot : il voit clairement qui il est et qui est Dieu par rapport à lui. C’est pourquoi, malgré le mauvais traitement qu’il reçoit des mains des pharisiens, il refuse de renier le Christ. Quand il rencontre Jésus à nouveau, il tombe à ses pieds et dit sans hésitation : « Je crois, Seigneur ! » (Jn 9, 38)
    Ceux qui reconnaissent directement la présence de Dieu dans les paroles de Jésus sont ceux qui l’attendent, qui ont besoin de lui. Nous sommes ces membres de la foule qui disent « C’est lui ! » à un monde qui ne croit plus en lui.
  2. Dans la foule, d’autres écartent la possibilité que Jésus soit le Messie. Saint Jean Chrysostome décrit ces personnes : « Ils connaissaient donc les prophéties qui avaient le Christ pour objet, mais ils ne savaient pas qu’elles avaient leur accomplissement en Jésus, ils savaient qu’il avait été élevé à Nazareth, mais ils ne songeaient pas à s’informer du lieu de sa naissance, et ils ne croyaient pas que la prophétie qu’ils avaient sous les yeux était accomplie en lui. »
    Selon saint Jean, alors, cet « agnosticisme » par rapport à Jésus commence par un manque d’espérance. Au fond d’eux, ils n’osent pas croire que le Messie viendra vraiment un jour. Ensuite, il s’aggrave avec un manque d’information. Ils ne prennent pas le temps de demander où est né Jésus. Ils vivent des ouï-dire et de leur intuition.
    Des petits agnosticismes, des doutes nous arrivent souvent quand nous souffrons, devant une décision difficile, parfois aussi quand tout va bien et quand Dieu n’est pas nécessaire à notre existence et notre bonheur. Nous laissons la désillusion ou la satiété couvrir notre besoin de Dieu. Nous manquons d’espérance. Et ensuite, nous ne « songeons pas à nous informer » à travers la Parole de Dieu, auprès des ministres de l’Église, dans la prière personnelle. Cette figure de la foule est aussi la nôtre.
  3. « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » expliquent les gardes.
    Prenons un moment à la fin de cette méditation pour contempler ce Christ qui a séduit même ceux qui devaient l’arrêter. Dans notre témoignage comme dans notre doute, le plus essentiel est de fixer nos yeux sur le Christ et laisser que son regard nous traverse, qu’il voit jusqu’au fond de notre âme, et que nous nous laissons perdre dans ce regard franc et clair, sans apparence ni a priori. Un regard qui nous permet d’exister et qui permet au Christ d’exister en nous.

Dialogue avec le Christ

Où est-ce que je me situe dans ce passage ? Du côté de la foule qui croit ? Ou bien du côté de la foule qui doute ? Si nous nous trouvons plus dans la joie et la reconnaissance de la présence de Jésus, le remercier pour sa consolation et demander qu’il nous donne l’occasion de partager notre certitude avec d’autres.
Si nous sommes dans une doute, se remémorer des moments où nous avons reconnu la présence du Christ et quand nous avons acclamé « C’est lui ! », le remercier pour ces moments et lui demander de nous fortifier dans notre foi au milieu de la désolation.

Résolution

Renouveler ma foi dans le Christ comme amour central de ma vie.

04/04/2025

Cette Église Parisienne Cache Un Secret INCROYABLE

Conspiration contre Jésus

 Vendredi 4 avril 2025

Évangile selon saint Jean 7, 1-2.10.14.25-30

En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue.

Prière

Seigneur, donne-moi de me tourner vers toi, de te choisir et de me décider à te suivre.

Demande

Je demande au Seigneur de suivre Jésus dans le temps qu’il me donne aujourd’hui en ne cherchant que la volonté du Père.

Réflexion

  1. Jésus, l’envoyé du Père est la lumière. Les siens ne le reconnaissent pas.
    « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde (…) Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. » (Jn 1, 9.11) Ses apôtres ne le comprennent pas, les habitants de Jérusalem attendent un autre Messie, les pharisiens cherchent à l’arrêter et à le faire mourir. On ne s’attend pas à un Messie comme cela.
    Qui est Jésus ? Qui est Jésus pour moi ? Quelle place est-ce que je lui donne dans ma vie ? Dieu se fait petit, tout petit, il frappe sans cesse à la porte de mon cœur mais il me laisse libre d’ouvrir ou non, de le recevoir ou non. Aujourd’hui est un jour de conversion, je peux me tourner vers Dieu, le choisir et me décider à le suivre.
  2. Jésus, envoyé par le Père, suit sa mission de Messie jusqu’au bout. 
    Il monte à Jérusalem. Il se rapproche de sa Passion. Ce chemin a dû être dur pour lui. Il savait ce qui l’attendait. Il est bien conscient que même les siens ne l’ont pas reconnu. Il connaissait tout ce qui allait lui arriver, souffrances physiques et morales. Comme ses pas ont dû être pesants sur ce chemin ! En montant à Jérusalem, on peut imaginer sa prière. Prière d’abandon entre les mains du Père. Prière pour trouver la force. Prière pour les siens. Prière pour tous les hommes, ses frères.
    En ces jours de Carême, mettons-nous en prière avec Jésus en regardant le Père. Restons tout près de lui, son heure arrive.
  3. L’heure de Jésus
    « L’heure (…) de passer de ce monde au Père. » (Jn 13, 1) C’est l’heure de l’amour poussé à l’extrême. Le Seigneur va à sa mort librement. C’est le moment de sa Passion, de sa mort et de sa gloire. C’est l’achèvement du plan sauveur de Dieu. Toute la vie de Jésus est dirigée vers ce but. Il accepte si bien la volonté du Père qu’il l’appelle même « mon heure ».

Dialogue avec le Christ

Notre-Dame, Mère de Jésus, toi qui as répondu au Seigneur « qu’il me soit fait selon ta Parole », prends-nous par la main pour suivre ton Fils sur le chemin marqué par le Père, chemin qui paraît terminer par l’échec cuisant de la croix mais par laquelle on entre dans la vie.

Résolution

J’accepte quelque chose qui me coûte aujourd’hui et je m’en sers pour accompagner le Christ sur son chemin vers Jérusalem. Je le vis à l’exemple de Jésus en levant les yeux et le cœur vers le Père.

03/04/2025

L'escalier de Saint Joseph est un magnifique MIRACLE que la science n'a ...

Plénitude de vie

 Jeudi 3 avril 2025

Évangile selon saint Jean 5, 31-47

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Prière

Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous m’avez révélées et que vous nous enseignez par votre sainte Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.
Que je puisse vivre et mourir dans cette foi. Amen.

Demande

Seigneur Jésus, viens en aide à ma pauvre foi. Donne-moi la grâce de croire davantage en toi.

Réflexion

  1. « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. »
    L’incrédulité des gens est à son comble dans ce texte de l’Évangile. Jésus se trouve dans l’obligation de faire toute l’apologie de son identité et de sa mission en tant que Messie. Il fait appel à leur connaissance des Saintes Écritures qui annoncent sa venue, et aux œuvres qu’il accomplit au nom de son Père. Ils avaient pourtant prêté bonne foi à Jean le Baptiste mais voilà qu’ils ont deux poids, deux mesures vis-à-vis de Jésus.
    Comme il est difficile pour nous de parvenir à la droiture dans notre jugement afin de voir clairement la vérité !
  2. « Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? »
    L’un des plus grands facteurs d’aveuglement en nous est l’orgueil. Tant que nous ne nous préoccupons que de notre réputation, de vouloir être plus grand, plus fort et plus intelligent que les autres, nous n’arriverons pas à connaître ou à comprendre le Seigneur. De quelle manière l’orgueil se manifeste-t-il dans ma vie ? « L’humilité, c’est d’être dans la vérité » nous dit sainte Thérèse de Lisieux. Le Seigneur nous invite à reconnaître notre humble condition de créature et de pécheur. « Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face. » Seul le Christ peut nous révéler le Père puisqu’il est le seul à l’avoir connu.
  3. « Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! »
    Nous avons tous soif d’une vie débordante. Le Christ nous rappelle que nous ne parviendrons à une vie en plénitude qu’en nous engageant à sa suite.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, viens en aide à ma pauvre foi. Je veux croire plus pleinement en toi. Donne-moi la grâce de m’engager à ta suite avec humilité. Ne laisse pas mon orgueil m’aveugler. Je veux chercher ma plénitude de vie en toi seul uniquement.

Résolution

Je dis au Seigneur toute ma confiance et ma foi en lui au cours d’un bref moment de prière.

02/04/2025

Saint-Joseph - l'Escalier de la Chapelle Loretto

Comme le Père relève les morts et les fait vivre

 Mercredi 2 avril 2025

Évangile selon saint Jean 5, 17-30

En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »

Prière

Seigneur, tu viens de guérir un malade qui attendait depuis trente-huit ans que quelqu’un lui vienne en aide et cette guérison attire le mécontentement des responsables du Temple aveuglés par le formalisme d’une loi qu’ils appliquent avec acharnement.

Demande

Les évènements de la vie quotidienne sont à vivre en pleine union et en total accord avec la volonté divine. Seigneur, pendant cette période de Carême, accorde-moi la grâce de vivre près de toi avec le désir d’une volonté de plus en plus unie à la tienne, en plein accord avec la vérité de la foi chrétienne.

Réflexion

  1. C’était un jour de sabbat.
    Une fois de plus, les tenants de la Loi étaient scandalisés parce que le malade avait été guéri un jour de sabbat et que la loi sabbatique n’avait pas été respectée. Mais, au fond d’eux-mêmes, ce qui provoquait leur colère était que tu te dises Fils de Dieu : ils considéraient cette affirmation comme un blasphème.
    Toi, tu lis dans les cœurs et tu sais que tout docteurs de la Loi qu’ils soient, ils sont loin de vivre ce qu’ils enseignent. Il ne suffit pas de préserver l’apparence, il faut aussi vivre ce qui est prescrit. Plusieurs fois au cours de ta vie publique, tu leur reprocheras de « purifier l’extérieur de la coupe et du plat » alors que leur comportement est « plein de rapine et de méchanceté » (Lc 11, 39).
  2. « Amen, amen, je vous le dis (…) »
    Là, tu confirmes la réalité de ta filiation divine : elle te donne des pouvoirs et une autorité qu’ils ne veulent pas te reconnaître. Et toi, tu insistes : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. » Tu expliques que grâce à cette filiation, tu ne fais rien d’autre que ce que le Père veut que tu fasses « (…) car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait », et tu ajoutes : « afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père ».
    Ils sont jaloux et veulent que leur autorité soit reconnue : la guérison du paralysé est incontestable mais leur autorité est remise en question : ils mettent la violation du sabbat en première évidence. Ce fait va permettre de t’accuser et de te faire condamner. Ils montent la foule contre toi et démontrent à tous qu’il ne faut pas t’écouter, tu n’es qu’un homme qui se fait l’égal de Dieu.
  3. Aujourd’hui, Seigneur, quelle est notre attitude, quel est notre comportement ? Nous aussi, nous désirons accomplir ta volonté, nous désirons vivre en accord avec elle, il nous faut nous nourrir de cette sainte et sanctifiante volonté comme saint Pierre le demandera aux Romains en leur écrivant : « Devenez saints vous aussi par toute votre conduite » (1 Pi 1, 15).
    Dans notre quotidien, quel est notre comportement ? Sommes-nous appelés à remettre tes pouvoirs en question ? Quelle est notre foi ? Quelle est notre adhésion intime à ce qui ne correspond pas directement à nos seuls jugements humains ?
    Savons-nous avoir recours à la prière, savons-nous demander aide et assistance à l’Esprit Saint, trouver des réponses à nos attentes et nous ressourcer dans les vérités que l’Église nous enseigne ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, que je puisse méditer calmement la promesse que tu as faite à tes disciples avant ton départ, de nous envoyer un « Paraclet qui nous fera tout comprendre » (cf. Jn 16, 7-13).

Résolution

En cette période de Carême, chercher à faire un effort de conversion en approfondissant les vérités que ce temps nous offre quant à la Résurrection du Christ et à notre propre résurrection à la fin des temps.