texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

28/12/2025

La Sainte Maison de Lorette | Sanctuaire(s)

Un cœur docile et confiant

 Dimanche 28 décembre 2025

Évangile selon saint Matthieu 2, 13-15.19-23

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : d’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : il sera appelé Nazaréen.

Prière

Seigneur Jésus, je crois que tu es présent ici et maintenant en ce moment de ma prière. Je viens à toi pour t’écouter et me laisser conduire. Tu as voulu grandir au sein d’une famille humaine : enseigne-moi à être toujours disponible à vivre selon tes desseins, là où je me trouve. Que je transmette ta paix, ta confiance et la fidélité en ton amour.

Demande

Seigneur, donne-moi un cœur docile et confiant, capable d’écouter ta voix et de me laisser guider, surtout lorsque tes voies me paraissent mystérieuses.

Réflexion

  1. Dieu parle dans la nuit
    L’ange s’adresse à Joseph dans un songe. C’est dans le silence, dans la nuit, que Dieu fait entendre sa voix. Lorsque tout semble obscur, lorsque la peur ou l’incertitude règnent, le Seigneur continue de parler à celui qui écoute. Joseph ne cherche pas à discuter ou à retarder sa réponse : il se lève et obéit. C’est ainsi qu’il sauvera sa famille de la mort. Dieu parle encore aujourd’hui – dans la prière, dans la Parole, dans les événements.
    Suis-je attentif à ses appels discrets ?
  2. La foi qui agit
    Joseph ne reste pas dans la contemplation de son rêve : il agit. « Joseph se leva (…) prit l’enfant et sa mère. » La foi de Joseph est une foi en mouvement : elle protège, elle sert, elle aime concrètement. Souvent, suivre Dieu demande de quitter nos sécurités et notre zone de confort, de changer nos plans, d’accepter l’inattendu avec confiance et patience. C’est dans cette obéissance active que se manifeste la foi, véritable confiance, et la charité. Elle peut donner la vie à ceux pour qui le Seigneur m’appelle à l’action.
    Ma foi m’encourage-t-elle à agir ? Est-ce que je témoigne, par mes choix, de la présence du Christ dans ma famille et est-ce que je partage cette présence autour de moi ?
  3. La Providence fidèle
    Tout au long de cet Évangile, Dieu veille sur la Sainte Famille. Il guide Joseph pas à pas, sans lui révéler à l’avance tout le chemin. La Providence de Dieu est réelle, même lorsqu’elle semble cachée. Les détours de la vie, les départs, les retours, les imprévus : tout peut devenir lieux de grâce si nous restons ouverts et dociles à la volonté divine.
    Suis-je capable de reconnaître dans mon histoire la main de Dieu qui conduit mes pas ? Est-ce que je lui fais confiance, même et surtout dans l’inconnu ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui as voulu partager notre condition humaine, je te remercie pour l’exemple silencieux et fort de saint Joseph, pour la confiance de Marie, et pour la paix que ta présence procure à toute famille. Apprends-moi à te suivre sans peur, à écouter ta voix dans les nuits de ma foi et à me laisser conduire là où tu veux. Que ma vie devienne un don, à l’image de Jésus.

Résolution

Aujourd’hui, je prendrai un moment de silence pendant la journée pour écouter la voix de Dieu en mon cœur, et je poserai un geste concret de confiance – une parole de paix, un service ou un acte de pardon au sein de ma famille.

27/12/2025

Joseph époux - frère Philippe Lefebvre

Une autre grotte, d’autres linges, l’autre disciple

 Samedi 27 décembre 2025

Évangile selon saint Jean 20, 2-8

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

Prière

Seigneur Jésus, aujourd’hui, je viens pour apprendre de celui qui a su se pencher sur ta poitrine et se reposer sur ton cœur. Il a pu t’entendre, te voir de ses yeux, te contempler et même te toucher de ses mains. Je veux me mettre à son école pour apprendre à vivre en communion avec toi et avec ton Père.

Demande

Saint Jean, enseigne-moi à m’approcher du Christ avec la même foi que toi afin que je puisse me reconnaître, moi aussi, comme le disciple bien-aimé. Saint Jean, priez pour nous !

Réflexion

  1. Une autre grotte
    Seulement deux jours ont passé depuis Noël et l’annonce de Marie-Madeleine semble nous reporter à notre vie réelle : « Le Seigneur n’est plus là ». Quel contraste avec le joyeux message des anges qui chantait la gloire de Dieu et nous guidait de nuit à la grotte de Bethléem pour adorer le Dieu-avec-nous. La voix émue et angoissée de Madeleine nous porte à une autre grotte, vide, où, du Seigneur mort, nul corps ne nous est laissé. L’allégresse, la douceur, l’espérance des derniers jours n’étaient-elles qu’une brève consolation avant de retourner aux peines de la vie réelle ?
  2. D’autres linges
    Les langes dans lesquels Marie avait emmailloté l’Enfant-Jésus étaient devenus le signe donné par les anges pour reconnaître le Christ Seigneur. Ils nous décrivent l’humilité du Fils de Dieu et expriment la réalité de l’Incarnation. Dieu a voulu devenir semblable à nous en tout, jusqu’à devenir un Dieu en couches !
    Mais aujourd’hui, en entrant dans la grotte, on découvre d’autres linges. Avec eux aussi, Marie a enveloppé le corps de son Fils. Eux aussi nous montrent la profondeur de l’Incarnation : Dieu en croix, mort comme un criminel. Ces linges ne conservent plus leur précieux trésor, et pourtant, à plat, ils continuent à nous parler : vides, ils nous invitent à chercher ailleurs ; marqués par les signes de la Passion, ils témoignent perpétuellement de l’amour de notre Sauveur.
  3. L’autre disciple
    Les bergers ont vu le nouveau-né annoncé par les anges et, pleins de joie, ont raconté à tous leur découverte. Les mages, guidés par l’étoile, ont vu l’enfant et sa mère et se sont prosternés en adoration devant lui. Jean, lui, « vit, et il crut ». Mais comment croire lorsque l’on a vu ? La foi n’était-elle pas justement la connaissance de ce qu’on ne voit pas (cf. Hb 11, 1) ? Jean n’a pas vu le Christ ressuscité. Il voit les signes, les linges à plat, la grotte vide et, à travers ces signes, reconnaît celui qui l’aimait.
    Savons-nous, nous aussi, voir et croire comme le disciple bien-aimé ? Écouter le chœur des anges, suivre l’étoile, contempler l’Enfant et reconnaître ce Dieu qui nous aime tant ?

Dialogue avec le Christ

Jésus, Verbe fait chair pour nous montrer le Père, Fils envoyé par ce Dieu qui a tant aimé le monde, bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, enseigne-moi à te reconnaître dans les signes que tu me laisses jour après jour. Que la célébration de ta naissance, à la vue de cet Enfant couché dans les langes, réveille en moi la foi en ton grand amour !

Résolution

Aujourd’hui, je prendrai le temps de m’arrêter devant une crèche pour découvrir en elle le signe de l’amour de Dieu pour moi.

26/12/2025

Le nom de Joseph - frère Philippe Lefebvre

Il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens

 Vendredi 26 décembre 2025

Évangile selon saint Matthieu 10, 17-22

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

Prière

Seigneur, merci pour l’amour et l’humilité avec lesquels tu es venu parmi nous. En ce deuxième jour de l’octave de Noël, aide-moi à t’aimer autant que saint Étienne. Aide-moi à me recueillir en ce moment et à écouter au plus profond de mon âme tes paroles. Viens en mon cœur. Remplis-le de ton amour et de ta force pour que je puisse devenir ton témoin, y compris dans les ambiances qui te sont hostiles. Lorsqu’une tempête s’élève autour de moi, aide-moi à ancrer fermement la barque de ma vie en tes promesses afin que je puisse être solide et en sécurité.

Demande

Seigneur, aide-moi à faire une expérience si profonde de toi que je brûle d’envie de te faire connaître aux autres.

Réflexion

  1. Saint Étienne est le premier martyr du Christ. Le mot « martyr», qui vient du grec, désigne une personne qui rend témoignage. Depuis le début de l’Église, les chrétiens ont donné ce nom de « martyr » à ceux qui ont rendu témoignage au Christ jusqu’au sacrifice ultime, en acceptant de souffrir et de mourir plutôt que de renoncer au Christ. C’est ce qu’a fait Étienne. Après la Pentecôte, il témoignait du Christ avec une telle conviction et une telle intelligence qu’un grand nombre de personnes ont été convaincues que Jésus était vraiment le Christ et qu’il était vraiment ressuscité.
    Cela n’a pas du tout plu à ceux qui étaient persuadés que Jésus n’était qu’un faux prophète, condamné à mort, qui n’était pas ressuscité. Ils ont décidé de discréditer Étienne pour le faire taire. Et, comme Étienne ne se taisait pas, ils l’ont éliminé.  Cependant, son martyr est devenu un témoignage encore plus convaincant que sa vie.
    Est-ce que, moi aussi, je suis un témoin du Christ ? Ai-je assez de foi et de force pour continuer à témoigner lorsque des personnes cherchent à empêcher les autres de croire en Jésus ?
  2. Jésus déclare à ses disciples que lorsqu’on nous accusera, pour le simple fait de croire en lui, cette situation se transformera en occasion de lui rendre témoignage. Ce sera un témoignage pour eux et pour les non-croyants. Les personnes qui me connaissent, dans les lieux où je vis et je travaille, savent-elles que je suis un disciple du Christ ? Est-ce que je rends témoignage au Christ lorsque l’occasion se présente ? Lorsque l’on me pose des questions piquantes, ou même agressives, est-ce que je me rends compte que c’est une occasion pour répondre avec amour et sincérité, et faire connaître la vérité ?
  3. Témoigner du Christ, dans des ambiances hostiles, n’est pas facile et peut dépasser nos capacités humaines. On se sent alors entouré par une meute de loups. Mais, si nous sommes profondément unis à Jésus, le bon Berger, nous n’avons rien à craindre. Il nous assistera avec son Esprit Saint, qui dépasse amplement en force et en intelligence nos adversaires. Jésus nous dit : « Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz, ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » Est-ce que je vis habituellement en union avec Dieu, afin que l’Esprit Saint puisse habiter en moi et m’insuffler ses inspirations, dans les moments où j’en ai besoin ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, merci de m’avoir donné la grâce de te connaître et de devenir ton disciple. Aide-moi à vivre profondément uni à toi, par la prière, la méditation de tes paroles et l’obéissance à tes commandements. Remplis-moi de ton Esprit Saint pour que je puisse te faire connaître aux autres. Aide-moi à être ton témoin. Touche le cœur de ceux qui sont ouverts à la foi. Donne-moi la force et l’intelligence pour te rendre témoignage également dans les situations d’hostilité. Fais que ce témoignage touche le cœur du plus grand nombre.

Résolution

La prochaine fois que quelqu’un me posera une question qui touche à ma foi dans le Christ, je rendrai témoignage à la vérité avec bonté et sincérité.

25/12/2025

NOËL 2025 À VIC-SUR-AISNE

Joseph solidaire de Marie - frère Philippe Lefebvre

Ton amour ineffable et infini

 Jeudi 25 décembre 2025

Évangile selon saint Jean 1, 11-18

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Prière

Exultons de joie en ce jour de la Nativité de notre Seigneur Jésus, le Christ, et que nos cœurs soient remplis d’allégresse ! Prosternons-nous devant ce Dieu si humble, s’abaissant jusqu’à nous en prenant chair dans un petit enfant. Réjouissons-nous !

Demande

Viens, Emmanuel, viens déverser en nos cœurs ton amour ineffable et infini.
Viens, Emmanuel, viens envelopper nos cœurs de ta paix, celle qui rend serein et nous affermit dans les tempêtes de la vie.
Viens, Emmanuel, viens semer la joie en nous, une joie qui exhale un doux parfum de bonheur.

Réflexion

  1. En ce jour de la fête de Noël, ce prologue de l’Évangile de saint Jean pourrait nous sembler un peu obscur. Prenons le mot Verbe. Si j’écris ceci : Je _ tableau ! Cela n’a aucun sens. Mais si j’ajoute l’un des mots suivants : regarde ; fixe ; peins ; il vient donner tout son sens à la phrase. 
    Dieu a choisi de se faire proche des hommes en prenant chair dans un nouveau-né. L’Incarnation de Dieu par la naissance de Jésus, le Verbe, vient donner tout son sens à notre existence. Dieu nous a créés par amour, et notre cœur ne peut être comblé que par lui. Nos parents, nos amis, nos enfants peuvent nous apporter beaucoup d’amour, toutefois seul Dieu peut nous combler d’amour en toute plénitude. Comment ne pas fondre d’amour devant un nouveau-né, si petit, si démuni, tout abandonné entre nos bras ! Et c’est ainsi que Dieu a voulu venir à la rencontre de l’humanité.
  2. La vie de Jean est intimement liée à celle de Jésus, comme nous pouvons le lire au premier chapitre de l’Évangile de Luc avec Élisabeth et Marie, lorsqu’il réagit à la présence du Sauveur dès le sein maternel. À l’aube de sa vie publique, Jean précède Jésus afin de préparer les hommes à accueillir le Messie : « Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » La mission de Jean est de nous amener à Jésus, tandis que la mission de Jésus est de nous amener au Père. Il est la lumière qui éclaire tout homme dans le monde.
  3. « (…) car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » 
    La Loi, donnée par Moïse, établit un code de vie à respecter pour bien vivre en relation avec Dieu et avec les autres. Respecter la loi sans y mettre notre cœur risque de mener à l’endurcissement de notre âme et à l’aveuglement spirituel. Dieu est vie ; Dieu est amour ; Dieu est vérité.
    La grâce est un don de Dieu. Nous n’avons aucun mérite par nos œuvres et nos prières. La grâce nous est offerte par les seuls mérites de Jésus, né, crucifié et ressuscité pour chacun de nous. Toutefois, si nos œuvres ne nous apportent pas le mérite de la grâce de Dieu, elles prédisposent notre cœur à les recevoir. Par notre désir de vivre dans la vérité et l’amour de Dieu, à la suite de Jésus doux et humble de cœur, Dieu nous accorde sa grâce de salut. 

Dialogue avec le Christ

Jésus, en cette période de festivités où les nombreuses rencontres amicales et familiales peuvent bousculer mes moments de prière, je te demande la grâce de m’aider à maintenir mes temps d’intimité avec toi et me rappeler que tu es le centre de cette fête de Noël. Viens en mon cœur m’apporter ta lumière, ta paix et ton amour, afin que, à mon tour, j’apporte à toutes les personnes que je rencontrerai ta lumière, ta paix et ton amour.

Résolution

Je prends le temps d’accueillir, d’écouter ou d’aider une personne en pensant que c’est Jésus lui-même qui se présente à moi.

24/12/2025

Bon et Saint Noël 2025 à tous, joie dans les coeurs

 


Les dates de la venue de Jésus étaient prophétisées.

« Le soleil levant nous visitera »

 Mercredi 24 décembre 2025

Évangile selon saint Luc 1, 67-79

En ce temps-là, à la naissance de Jean Baptiste, Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prononça ces paroles prophétiques : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte ; serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte, afin que, délivrés de la main des ennemis, nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. »

Prière

Sainte Vierge Marie, à la veille de Noël, je voudrais contempler les sentiments que tu avais juste avant la naissance de ton fils. Je voudrais prendre part à ta joie, à ta foi et à ton amour ! Prends-moi par la main, sois mon guide au seuil de ce temps de Noël !

Demande

Seigneur Jésus, sois ma lumière et mon salut !

Réflexion

  1. L’Évangile de ce jour est l’un des textes les plus répétés du Nouveau Testament, en tout cas par les prêtres et les religieux qui le prient chaque matin pendant l’office des Laudes. C’est le cantique du Benedictus, prononcé par le vieillard Zacharie lorsqu’il se rend compte que la venue du Christ est imminente, que ce Messie attendu par des générations et des générations d’hommes justes est là, tout proche de lui, petit bébé dans le ventre de la Vierge Marie.  
    Pourquoi l’Église prie-t-elle ce cantique à l’aube de chaque journée ? Parce que Zacharie chante l’astre d’en haut qui vient nous visiter et nous illuminer. Quel est cet astre, quel est ce soleil qui se lève après des siècles de ténèbres ? On trouve un indice dans le chapitre 9 de l’Évangile de Jean : avant de guérir l’aveugle-né, Jésus dit : « Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (Jn 9, 4-5) Le nouveau jour, c’est donc la vie du Christ. « L’astre d’en haut », c’est le Christ, soleil levant dont Zacharie ne voit que l’aube. Même si le vieillard n’en aperçoit que les premières lueurs, cela le remplit d’espoir et d’enthousiasme.
    Et moi, comment est-ce que je commence chacune de mes journées ? Avec l’espoir et l’enthousiasme de la venue du Christ dans mon âme ? Avec le désir de sortir des ténèbres du péché et d’être illuminé par le Christ ? Seigneur, au début de chaque jour, rappelle-moi que tu es la lumière sans laquelle je ne peux pas avancer !
  2. Le cantique de Zacharie ne parle pas seulement des ténèbres que le Christ vient mettre en fuite, mais aussi des ennemis, des oppresseurs dont la main nous écrase et nous asservit. Qui sont ces ennemis ? Quelle est cette main qui pèse sur nous de tout son poids et sous laquelle nous suffoquons ? Pour Élisabeth et Zacharie, cet oppresseur, c’était sans doute la stérilité, qui avait rempli d’amertume leurs longues années solitaires. Et moi ? Quel est l’ennemi qui m’empêche d’être fécond ? Quel est l’oppresseur qui rend stériles mes actions et qui m’empêche de porter du fruit ? Quel est le poison qui rend mes journées infructueuses ? Qu’est-ce qui me fait dire : « aujourd’hui, je n’ai rien fait de bon » ? Cet oppresseur peut être la peur de l’échec, la crainte servile du regard des autres, le désir maladif de plaisir, la recherche effrénée de satisfaction, etc. Identifier mon oppresseur est important, mais ce n’est pas tout.  
    Le cantique de Zacharie parle d’un libérateur, il annonce la venue de celui qui peut me libérer de toutes mes entraves, de mon péché et de tout ce qui m’empêche de vivre en plénitude. Ce libérateur, il n’y en a qu’un : c’est le Christ. Ce petit bébé dont nous fêterons la naissance cette nuit, c’est lui, le salut, le seul qui puisse venir me relever du fond de ma misère et me conduire à la vraie vie. Seigneur Jésus-Christ, sauveur du monde, prends pitié du pécheur que je suis !

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, ma lumière et mon salut, je t’en prie, que ta venue illumine tout ce qui est obscur en moi et vivifie tout ce qui est mort en moi !

Résolution

Aujourd’hui, je prierai un chapelet entier pour accompagner la Sainte Vierge dans ces quelques heures qui nous séparent de la naissance de son Fils !