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CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

12/11/2021

HISTORIQUE DE LA CHAPELLE DES SAINTES HOSTIES

MARSEILLE-EN-BEAUVAISIS

En l’an1532, durant les fêtes de Noël; un ciboire de valeur, contenant des Hosties consacrées, fut dérobé en l’église de Marseille.  « Heureux vol, mais ………malheureux voleurs ». Les voleurs se contentant du ciboire d’argent doré, jetèrent les Hosties dans un buisson assez proche de l’église …… où elles demeurèrent jusqu’au jour de la Circoncision (1er janvier). Ce jour là, un habitant de Marseille, Jean Moucque, aperçut un paquet (les Hosties enveloppées de crêpe) que les neiges tombées abondamment n’avaient pas recouvertes.

Vite, (comme le relate la plaque en vieux français) il courût avertir Messire Prothais, Docteur en théologie, Curé de la dite ville, qui s’en vint lever les Hosties, accompagné du peuple, avec une grande joie et dévotion et les transporta en l’église paroissiale.

Puis, par respect pour ce lieu devenu saint, on y planta une croix, entourée d’épines, afin de ne pas marcher sur cet endroit.

Ce qu’étant “divulgué“, les malades, de toutes parts, commencèrent d’y affluer, dont plusieurs s’en retournèrent guéris. En reconnaissance, des dons importants furent offerts, et, en 6 mois seulement, la chapelle dite “des Saintes Hosties“ fut construite.

À l'intérieur, un larmier décoré de grappes de raisin court à la base des fenêtres.

Les pèlerins qui entrent dans cette chapelle, surtout les jours ensoleillés, sont attirés par les fenêtres en ogive, ornés de vitraux magnifiques, qui relatent le vol et les guérisons. Une verrière montre le vol dans l’église de Marseille, une autre, Monsieur le Curé, entouré des paroissiens, recueille avec la patène les Hosties consacrées. À gauche, en entrant, la verrière montre la croix plantée et le début de la construction de la Chapelle.

Les autres verrières montrent les guérisons obtenues : Celle du prêtre Jacques Sauvage (de Crévecoeur) ; celle du seigneur d’achy (guéri durant une Messe), enfin le miracle de l’aveugle, joueur de viole, qui après sa guérison est venu jouer de la viole chaque année, au pèlerinage. 

  • Nous voyons aussi les mamans, venant à la Chapelle, présenter au Seigneur leurs petits-enfants.
  • Quelques faits seulement, pour traverser les quatre siècle de la chapelle :

En 1675, un évêque de Beauvais, instituait une Confrérie du Saint Sacrement (dissoute quelques années à la révolution; mais qui reprenait vie quelques années après). Les pèlerinages durant ces siècles ont été fidèlement suivis : fixés au 2 janvier, il y avait une Messe solennelle à la paroisse, procession du Saint-Sacrement et Adoration toute la journée devant le reposoir. Pendant 9 jours, les paroisses voisines venaient avec leurs pasteurs prier en cette Chapelle.

Ente la guerre de 1914 et 1940, le jour du 2 janvier était férié à Marseille, l’usine de Bonneterie, 200 ouvriers environ, ne travaillaient pas ce jour-là, et on venait en foule des villages environnants.

1940 : la Chapelle qui pendant 4 siècles avait bien résisté aux tempêtes et aux guerres, n’a pas été épargnée par les bombardements de mai et juin 1940.

480 bombes tombées sur Marseille ont pulvérisé les vitraux, soufflé la toiture, percé la voûte.

60 ans après les travaux de restauration exécutés en 1880 à la demande de l’abbé Jourdain, il faut réparer tous ces dégâts de la guerre.

Monsieur l’abbé Grandin organise de 1946 à 1949 des Kermesses, des rallyes, des pièces de théâtre. 1 million 800 de cette époque rentre dans les caisses de la paroisse. (ce qui est considérable). Pour la restauration, on a utilisé plusieurs restes anciens de la charpente, dont des blochets sculptés de têtes grimaçantes. 

L’élément le plus remarquable de la Chapelle est le Sépulcre, sculpté durant la seconde moitié du 16ème siècle mais lourdement restaurée au 19ème. 

Détruits en 1940, les vitraux ont presque tous été refaits en 1949 par M. Degouy, maître verrier à Beauvais. De style renaissance, ils reproduisent les vitraux réalisés en 1899 (un subsiste au-dessus du Sépulcre).

Durant quelques années, après la guerre, la Solennité des Saintes Hosties est toujours célébrée le 2 janvier, en présence des 7 prêtres du canton. Puis, avec le Doyen Abel, la Messe du 2 janvier est dite à l’église de Marseille, avec de moins en moins de fidèles. Avec l’abbé Lahaye, à la demande de plusieurs paroissiens, la fête du miracle des Saintes Hosties est transférée au jour de la Fête du Saint-Sacrement. Après un temps d’adoration à la Chapelle, une procession du Très-Saint-Sacrement repartait vers l’église où la Messe était célébrée.

Depuis quelques années, quelques paroissiens de Marseille, et durant un certain temps la communauté du Colombier, ont redonné vie à la Chapelle, en y chantant les Laudes, les Vêpres, et en faisant des temps d’Adoration.

Une dernière restauration a été entreprise de 1998 à 2000 pour entreprendre les restaurations nécessaires non faites après guerre.


Extérieur de la Chapelle des Saintes Hosties.