texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

29/03/2025

Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre

 Samedi 29 mars 2025

Évangile selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Prière

Seigneur Jésus, comme les deux hommes de la parabole, je viens en ta présence pour prier ! Même si ma prière n’a pas lieu dans le Temple de Jérusalem, mais simplement dans le sanctuaire intérieur de mon cœur, je sais que tu m’écoutes. Je sais que tu veux me parler. Aide-moi à entendre ta voix, Seigneur ! Sainte Vierge Marie, apprends-moi à écouter humblement la voix de ton Fils !

Demande

Seigneur, montre-toi favorable au pécheur que je suis !

Réflexion

  1. Cette parabole est adressée à un public très particulier : ceux qui se croient justes. Le pharisien était sans doute quelqu’un de très bien, un homme intelligent, généreux, prêt à se sacrifier. Et pourtant, sa prière dans le Temple n’a pas été exaucée. Pour les auditeurs de Jésus, cette parabole devait rappeler l’histoire de Caïn et Abel. Caïn offrait au Seigneur les premiers fruits de sa récolte, il n’avait rien à se reprocher, il se croyait juste. Mais le Seigneur n’a pas regardé son offrande. Le pharisien me rappelle aussi le jeune homme riche que Jésus rencontrera un peu plus tard. Celui-ci respectait tous les commandements, il était bien conscient de sa vertu, il se croyait juste. Mais il n’aura pas le courage de suivre le Christ.
    Le pharisien, Caïn et le jeune homme riche se croyaient justes, mais c’est une justice qu’ils attribuaient à leurs propres mérites. Pour eux, Dieu était quelqu’un qui exigeait des sacrifices, un maître sévère à qui ils devaient prouver leur valeur. Est-ce que, moi aussi, je crois que ma justice dépend exclusivement de mes efforts ? Ou bien ai-je compris que la seule chose que le Seigneur désire, c’est que je lui montre mes mains vides et que je lui demande de m’aider ? Il désire me rendre juste, me sanctifier. Il n’attend qu’une seule chose : que je cesse de me croire le responsable ultime de ma perfection, et que je me laisse humblement modeler par lui.
  2. Le publicain, lui, ne pouvait pas se vanter des vertus du pharisien. En tant que collecteur d’impôts, il était non seulement un traître au service de l’occupant romain, mais aussi probablement un voleur qui profitait de son métier pour « s’en mettre plein les poches ». Ses péchés auraient pu l’isoler dans une croûte d’égoïsme, le rendre indifférent envers Dieu et les hommes. Mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Qu’est-ce qui a bien pu l’encourager à monter prier au Temple ? Eh bien, ce sont précisément ses péchés qui lui ont servi de tremplin pour monter vers Dieu. « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. » (Rm 5, 20). Il a pris conscience de son péché, c’est pourquoi il a pu reconnaître son besoin de miséricorde. Et le Seigneur n’attendait que cela pour le combler de la justice divine.
    À chaque fois que je participe à la sainte messe, je retrouve sur mes lèvres la prière du pharisien : « Seigneur, prends pitié ! » Le Seigneur n’attend pas que je lui montre mes vertus et mes efforts, qui seront toujours ridiculement petits à ses yeux. Ce qu’il attend, c’est que je lui montre ma misère et que je lui crie ma soif de miséricorde : « Kyrie, eleison ! » Alors, il pourra déverser sur moi les flots diluviens de son amour.
  3. Finalement, cette parabole offre aussi un résumé de l’histoire du salut. Le pharisien représente Adam, qui voulait être comme Dieu. Il ne voulait devoir son salut qu’à lui-même. En tant que fils d’Adam, j’ai hérité de cette méfiance envers Dieu, que je considère comme un obstacle à ma liberté. Je prétends me débrouiller moi-même, sans Dieu.
    Le publicain, lui, représente le Christ, le nouvel Adam, celui qui rétablit le pont que le péché originel avait rompu entre l’homme et Dieu. Le Christ s’est chargé de mes péchés, il a revêtu toute la misère humaine pour implorer à ma place la miséricorde du Père. Et sa prière a été exaucée. Il m’a obtenu le salut, la vraie justice dont parle la parabole. Il ne tient qu’à moi de l’accepter. Encore faut-il que je prenne conscience de mon besoin de miséricorde.

Dialogue avec le Christ

« Vivre d’amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
À chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’amour. »
(Sainte Thérèse de Lisieux)

Résolution

Aujourd’hui, pendant la sainte messe ou un autre moment de prière, j’implorerai humblement la miséricorde du Seigneur.