texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

01/04/2025

Je me laisse guérir

 Mardi 1er avril 2025

Évangile selon saint Jean 5, 1-16

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Prière

Seigneur, toi l’ami le plus intime de mon âme, envahis mon cœur et permets-moi de te rencontrer. Dispose-moi pour cette prière, recueille mes sens et mon esprit, unifie-moi autour de ta présence.  

Demande

Seigneur, que je sache te laisser me guérir.

Réflexion

  1. Jésus rencontre un infirme, malade depuis 38 ans. À cette époque, c’est le temps d’une vie. Il attend, à côté d’un bassin vaguement magique, que la santé revienne. Après 38 ans, on peut imaginer qu’il a éprouvé toutes les solutions humaines à son problème et qu’il a perdu espoir. Il ne lui reste plus que le monde de la magie ou de la superstition. Il n’attend plus une aide de ce monde, il n’espère plus le bonheur.
    Il y a tant de situations où le monde ne peut plus nous donner de réponse, ni la science, ni les amis, ni la famille, ni la médecine, ni la psychologie. Lorsque l’on ne sait plus où trouver un sens, on s’assoit à côté de notre Bethzatha et on n’attend plus rien.
  2. Jésus lui demande simplement s’il veut guérir. Après 38 ans de souffrance, il pourrait être entrer dans une résignation profonde et en avoir oublié son désir. Jésus réveille en nous le désir du bonheur. De nombreuses philosophies nous invitent à la résignation, à nous contenter des petits plaisirs. Jésus fait tout le contraire, rien n’est suffisant pour le chrétien, nous sommes conscients de vouloir le ciel. Nous voulons vivre à la hauteur des désirs de notre cœur. Le vide ou la solitude que parfois nous ressentons sont une invitation à ne pas nous résigner : notre cœur est fait pour Dieu, pour l’infini, et il ne sera heureux que lorsqu’il le rencontrera. Le désir est le moteur de notre vie spirituelle et humaine, il nous pousse vers Dieu et vers les autres. Le désir est le début de toute prière.
  3. « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
    Jésus guérit l’infirme, il lui rend son désir et ses jambes. Nous sommes habitués au « Prends ton brancard et marche », et nous ne notons pas forcément le paradoxe. L’ex-infirme n’a plus besoin de son brancard, il ne lui sert plus à rien : pourquoi le prendrait-il ? Ce brancard était une espèce de lit où l’infirme passait ses journées, c’était une paillasse immonde que personne n’aurait voulu toucher. « Prends ton brancard » c’est-à-dire, porte les séquelles de ta maladie, porte le poids de tes défauts, des circonstances, des blessures de la vie, mais marche !

Dialogue avec le Christ

Seigneur, ouvre mon cœur à ton action, apprends-moi à me laisser guérir, avive mon désir d’être pleinement heureux. Enseigne-moi à porter mon brancard avec joie, au milieu des difficultés de la vie.

Résolution

Je désire de tout mon cœur le bonheur.