texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

15/07/2025

Conversion

 Mardi 15 juillet 2025

Évangile selon saint Matthieu 11, 20-24

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

Prière

Viens, Esprit-Saint ! Toi, l’Esprit de vérité, tu dénonces le péché en nous et tu manifestes la sainteté de Dieu. Révèle-nous le Père ! Ouvre nos yeux pour que nous puissions reconnaître son amour. Et toi qui crie en nous « Abba, Père ! », apprends-nous à vivre comme des fils.

Demande

Seigneur, révèle-moi ta miséricorde, même si cela implique de mettre en lumière mon péché !

Réflexion

  1. « (…) Les villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles. »
    Dans cet Évangile, Jésus reproche le manque de conversion de Corazine, Bethsaïde et Capharnaüm, trois villes des alentours de la mer de Galilée où il avait accompli la plupart de ses miracles. Ce ne sont pas les villes de Judée, où les Juifs cherchaient à le lapider, ni Jérusalem, où il a été crucifié. Il ne s’adresse pas non plus à Nazareth, où l’on a voulu le précipiter en bas d’un escarpement et où il ne pouvait accomplir aucun miracle à cause du manque de foi de ses habitants.
    Jésus se dirige vers ces villes qui l’avaient accueilli où a d’abord ressurgi l’espérance de l’Évangile : « Galilée des nations ! Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. » (Mt 4, 15-16) Et si ces villes ont été les témoins de la plupart de ses miracles, c’est que le Christ avait vu leur foi. Mais que s’est-il passé pour qu’elles reçoivent maintenant ses reproches ?
  2. « (…) Elles ne s’étaient pas converties. »
    Il s’est passé ce qui arrive à nous aussi. Nous recevons tant de dons que l’on s’y habitue. Nous pensons que nous les méritons et nous oublions la gratuité et la nouveauté radicale de la venue du Fils de Dieu. Pourtant, nous n’avons rien fait pour mériter d’avoir connu le Christ. Au contraire ! S’il n’avait pas décidé de nous manifester son amour, où serions-nous ? Nous pouvons aussi penser n’avoir reçu qu’un seul talent et nous nous plaignons que ce n’est pas assez, sans nous rendre compte du trésor qui est entre nos mains.
    Si seulement Dieu m’accordait cette grâce, m’enlevait ce défaut ou me guérissait de cette blessure, pense-t-on, je pourrais l’aimer davantage ! Et pendant tout ce temps-là, Dieu cherche en nous des fruits d’amour et n’en trouve pas. Il renouvelle sa tendresse, mais reconnaissons-nous le cœur brûlant d’amour derrière ses dons ?
  3. Moins sévère ou plus sévère ?
    Si le péché est une offense à Dieu, il ne se mesure pas simplement par la gravité extérieure de l’acte. En effet, alors que les prophètes dénonçaient Tyr et Sidon comme des modèles d’impiété, notre Seigneur met en garde des villes qui, apparemment, ne pouvaient pas être pire qu’elles. C’est parce que le péché se mesure selon l’amour reçu. Et nous savons combien l’indifférence ou la froideur d’une personne proche peut blesser ! Comme le dit le psaume : « Si l’insulte me venait d’un ennemi, je pourrais l’endurer ; si mon rival s’élevait contre moi, je pourrais me dérober. Mais toi, un homme de mon rang, mon familier, mon intime ! » (Ps 54, 13-14) Un grand pécheur serait déjà certainement un grand saint s’il avait reçu les grâces et les privilèges que le Seigneur m’a offerts.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, comme la pécheresse à qui tu as beaucoup pardonné, je veux te montrer beaucoup d’amour. Permets-moi de m’approcher de toi et de mouiller tes pieds de mes larmes. Qu’elles soient le témoignage de mon repentir et de ma tristesse d’avoir pu être si indifférent devant tant d’amour. Accorde-moi de ne jamais oublier tes miséricordes et de ne jamais m’habituer à tes délicatesses, mais à toujours vivre avec la conscience d’être aimé par toi.

Résolution

Si l’Esprit Saint me l’inspire, chercher l’occasion de me confesser cette semaine.