texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

18/07/2025

Faire le bien le jour du sabbat

Vendredi 18 juillet 2025 

Évangile selon saint Matthieu 12, 1-8

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Prière

Seigneur, me voici devant toi. Je t’offre et te consacre ces quelques minutes d’attention et de prière. Éclaire ma réflexion et ma méditation. Sois ma lumière.

Demande

Ouvre mon cœur, Seigneur, à la loi nouvelle que tu nous as révélée dans le Christ : tu veux la miséricorde, non le sacrifice.

Réflexion

  1. Les pharisiens ne reprochent pas aux disciples de Jésus d’avoir arraché des épis et de les avoir mangés, mais ils leur reprochent de l’avoir fait le jour du sabbat. Quel est donc le sens de ce reproche ? Pour le comprendre, il faut rappeler quelle est la raison d’être du jour du sabbat. Dans le décalogue, Dieu demande à Moïse et au peuple de se souvenir du jour du sabbat pour le sanctifier, c’est-à-dire pour le mettre à part des autres jours de la semaine, en vue du culte à rendre à Dieu ce jour-là.
    Le sabbat est le septième jour de la création, c’est-à-dire le dernier jour qui a consacré l’achèvement de l’œuvre créatrice de Dieu. Tout comme Dieu lui-même s’est arrêté après son ouvrage, ainsi est-il demandé à l’homme de savoir s’arrêter (cf. Ex 20, 8). Le sabbat est également compris comme le jour où les Juifs sont invités à faire mémoire du temps où ils étaient esclaves en Égypte, soumis au travail forcé, et comment Dieu les a libérés de cet esclavage (cf. Dt 5, 15).
    Ainsi, la cessation de tout ouvrage le septième jour est un garde-fou pour que l’on ne redevienne pas esclave comme en Égypte, c’est-à-dire pour que l’on ne soit pas esclave de son propre travail. C’est pourquoi le jour du sabbat, les activités liées au travail du reste de la semaine ne sont pas permises. Ainsi, par exemple, moissonner les champs un jour de sabbat n’est pas permis. Le fait d’arracher des épis ce jour-là est assimilé au travail de la moisson. On comprend donc pourquoi les pharisiens en font le reproche aux disciples de Jésus.
  2. Mais Jésus dénonce la rigidité avec laquelle les pharisiens appliquent la loi du sabbat en leur donnant deux exemples.
    Le premier est tiré de la Bible. Il se réfère à David fuyant la jalousie meurtrière du roi Saül. Alors que lui et ses hommes ont faim, ils parviennent chez le prêtre Ahimélek et lui demandent du pain. Ce dernier leur répond qu’il n’a que du pain d’oblation, réservé aux prêtres. Pourtant, en les voyant affamés, Ahimélek applique une dérogation. Il consent à leur en donner. On voit bien dans cette histoire que le bien des personnes prévaut par rapport à une règle rituelle.
    Le deuxième exemple est celui de l’activité des prêtres dans le temple, le jour du sabbat. Ce jour-là, les prêtres sont exonérés du chômage sabbatique. En effet, ils doivent « travailler » puisqu’il leur est demandé de faire des pains et de les placer dans le Saint des saints avec de l’encens (cf. Lv 24, 5-8). Il est explicitement dit qu’il revient aux prêtres d’offrir des sacrifices le jour du sabbat (cf. Nb 28, 9-10). Si les prêtres eux-mêmes ne sont pas en faute, alors qu’ils n’observent pas fidèlement le sabbat, c’est donc qu’il y a la place à un discernement pour savoir comment appliquer cette loi.
  3. Dans les deux cas, il est question d’observance rituelle. Les prêtres dont on vient de parler, officiaient à l’intérieur du temple, c’est-à-dire dans le lieu le plus saint par excellence, le lieu de la présence de Dieu. Or, Jésus leur dit : « Il y a ici plus grand que le Temple. » Jésus se place au-dessus du temple et de ses règles. Son autorité lui vient du fait qu’il est le Fils de Dieu et cela rend son interprétation de la loi légitime.
    Puis il ajoute : « C’est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices » (Os 6, 6), en citant le prophète Osée. Jésus dit aux pharisiens que, s’ils avaient saisi le sens de ces paroles, ils n’auraient pas condamné des gens qui sont sans faute. Il se réfère bien entendu au fardeau de la loi que les pharisiens font peser scrupuleusement sur les épaules du peuple. Jésus leur rappelle que même une institution divine comme le sabbat n’a pas une valeur absolue et qu’elle doit toujours être ordonnée à la miséricorde. Jésus conclut la discussion avec l’affirmation de la supériorité de la loi nouvelle qu’il instaure désormais : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Dialogue avec le Christ

Jésus, libère-moi de tous les scrupules qui ne sont pas ordonnés à la miséricorde et à la charité. Que ton exemple d’amour inconditionnel au prochain devienne mon idéal, par-dessus mes fausses sécurités, comme peuvent l’être le souci de mon image, la satisfaction d’avoir appliqué la règle, le perfectionnisme ou la complaisance dans le devoir accompli sans charité.

Résolution

Aujourd’hui, je chercherai à servir le Seigneur plus par la charité dans mes relations, mes regards et mes paroles que dans le travail froidement et scrupuleusement réalisé.