texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

01/05/2025

Le témoignage de celui qui vient d’en haut

 Jeudi 1er mai 2025

Évangile selon saint Jean 3, 31-36

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Prière

« Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom, donne la gloire, pour ton amour et ta vérité. (…) Notre Dieu, il est au ciel ; tout ce qu’il veut ; il le fait. » (Ps 113 B, 1.3)

Demande

Seigneur, donne-moi la simplicité du cœur afin que je sois ouvert au témoignage de ton Fils ; que je sache accueillir ta Parole en mon âme et conformer ma vie à son Évangile, pour en être témoin lumineux dans le monde.

Réflexion

  1. Entre le ciel et la terre il n’y a pas de commune mesure. Jésus témoigne du ciel, de cet au-delà de tout ce que personne n’a jamais vu, à part celui qui vient d’en haut. Forcément nous devons prendre position, soit en faveur, soit contre, puisque cela nous concerne. Et comme nous sommes terrestres, l’unique source de connaissance est le témoignage de Jésus : il ne s’agit pas d’une doctrine, il ne s’agit pas d’un système, il ne s’agit pas d’une idéologie, mais il s’agit d’une personne, Jésus, qui s’engage pour la vérité : « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu. »
    Celui qui accepte le témoignage certifie que Dieu dit la vérité. Or la crédibilité du témoignage est liée à la moralité du témoin comme aux propres choix : si je choisis le péché, j’aurai du mal à croire à l’amour de Dieu. Or dans le témoignage même, le choix est à faire : Jésus ou moi ?
    Même de la plus belle adhésion de foi on peut créer un fétiche, lorsque l’on fait de la religion une réalité terrestre, avec des façons de penser sécularisées, poursuivant des intérêts politiques ou socio-culturels, réduisant la foi à une discipline intellectuelle ou morale ou abusant de l’autorité issue de ses structures.
    Faisons donc un examen de conscience sur notre façon de croire. En qui est-ce que je crois : en Jésus ou en moi ? Ayons la capacité de nous remettre en question.
  2. La paternité divine relie les deux extrêmes séparés d’une distance infinie. Le rapport de témoignage et d’autorité n’est pas celui du pouvoir ou de la force d’un Dieu tout-puissant, mais celui d’un père qui aime son fils. Ainsi la distance infinie qui subsiste à niveau intellectuel – la limitation de l’intelligence humaine (quoique « capable de l’infini ») vis-à-vis de l’inscrutable sagesse de Dieu – est conciliée par un rapport d’amour. Dieu aime son Fils et il nous aime : il nous fait participer à son plan de salut et nous appelle à en être des acteurs, sous la direction de son Fils bien-aimé et de l’Esprit. Dieu aime son Fils et lui a tout remis entre ses mains (cf. Jn 3, 35).
    En contrepartie, tout homme qui croit au Fils, unique maillon qui relie le temps à l’éternité, le fini à l’infini, obtiendra la vie éternelle. Accepter son témoignage, c’est écouter Jésus, c’est se tourner vers Dieu comme un enfant se tourne vers son père. Ici le Christ certifie qu’une position est à prendre et que l’option de ne pas prendre position en est déjà une : la mauvaise. Demandons à Dieu de nous aider à opter pour le Christ, même si cela demande un sacrifice. Que nous soyons comblés de l’espérance dans les biens du ciel.
  3. Le témoignage chrétien : expression de l’adhésion à Dieu
    Le témoignage des apôtres et de toute la chaîne des disciples dans l’espace et dans le temps est une prolongation de ce témoignage du Christ sur les réalités d’en haut. Les témoins font preuve d’une grande liberté spirituelle, surmontant les peurs, les menaces et les réels obstacles de prisons, de tribunaux voire du martyre. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » (cf. Ac 5, 30)
    Puissions-nous avec la grâce de Dieu être purifiés dans nos intentions et dans notre désir d’être chrétiens ; puissions-nous répondre à notre vocation d’être témoins d’une réalité qui ne nous appartient pas mais qui nous est confiée. Qu’unis et attachés au Christ, nous n’usurpions jamais le don de la révélation, de la foi et du baptême qui nous a fait enfants de Dieu et cohéritiers de ses mystères. Que ce soit le Christ qui vive en nous (cf. Ga 2, 20) et qu’à Dieu seul, non pas à nous, revienne la gloire (cf. Ps 113 B, 1).

Dialogue avec le Christ

Je crois en toi, Seigneur. Augmente ma foi, purifie mon regard afin que, dès ici-bas, je reconnaisse notre destin éternel et le mette en pratique, en vue du règne spirituel de paix, de justice et d’amour.

Résolution

Je ferai bon accueil à l’enseignement de l’Église en lisant un texte du magistère ou du catéchisme.

30/04/2025

Longin le centurion qui a percé le flanc du Christ. Ce qu'il a vécu ensu...

Dieu a envoyé son Fils dans le monde

 Mercredi 30 avril 2025

Évangile selon saint Jean 3, 16-21

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

Prière

Jésus, mon ami et mon frère, me voici. Au début de cette journée je te donne mes mains pour faire ton travail, je te donne mes yeux pour voir comme tu vois, je te donne mon esprit pour que tu pries en moi, je te donne mon cœur pour qu’en moi tu aimes ton Père et tous les hommes.

Demande

Seigneur, fais que je me décide à être saint, c’est-à-dire à travailler de tout mon cœur pour te laisser accomplir ton œuvre en moi.

Réflexion

  1. Nicodème vient chercher Jésus de nuit et lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne (…) » (Jn 3, 2) Dans ses ténèbres intérieures, Nicodème trouve une lumière dans l’enseignement de Jésus. Mais Nicodème est déstabilisé par sa réponse : personne ne peut voir le Royaume de Dieu à moins de naître de nouveau. Jésus n’est pas venu simplement apporter un enseignement ou juger le monde, mais il est venu naître en chacun de nous.
    Lorsque Jésus naît en nous par le baptême, c’est comme notre deuxième naissance car c’est une autre vie qui commence en nous. Jésus n’est pas venu dans le monde pour nous sauver de l’extérieur, comme un phare qui guide les bateaux quand la visibilité est mauvaise. Jésus vient dans la barque de notre existence et il nous guide de l’intérieur, il vient vivre en nous. Il n’est pas venu pour « juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».
  2. « Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé. »
    Le jugement sera simplement de nous confronter à la vérité : que Dieu est tout pour nous, qu’il nous aime infiniment, que nous sommes ses enfants et que nous recevons tout de lui. Nous pourrons accepter cette vérité, vivre en enfants de Dieu et le reconnaître comme notre Père et créateur, ou nous pourrons le rejeter parce que nous sommes trop centrés sur nous-mêmes.
    Croire en Jésus, c’est essayer d’entrer dans cette vérité dès maintenant. Cela implique une nouvelle naissance, un renouvellement total de considérer les choses, de sentir, d’aimer. C’est un appel à passer du mode humain au mode divin de voir le monde et de vivre. Plus nous entrons dans cette nouvelle vie et moins le jugement ne nous surprendra, car nous nous approchons en Jésus de la vérité.
  3. « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »
    La lumière nous permet de voir les choses, elle illumine notre monde. Si la lumière change, toute notre perception des choses se transforme. Si je lis ma vie à la lumière du monde alors mes actions seront simplement humaines. Si en revanche j’interprète ma vie à la lumière de Dieu je le laisserai agir en moi.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, fais que je puisse accomplir mes actions en union avec toi. Apprends-moi à ne pas me laisser disperser par les mille contrariétés et activités de la vie quotidienne, mais à unifier ma vie en ordonnant chaque action à l’amour pour toi et pour mes frères.

Résolution

Prendre un temps pour offrir mes actions à Dieu aujourd’hui.

29/04/2025

DERNIÈRES RÉVÉLATIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN !

Naître d’en haut

 Mardi 29 avril 2025

Évangile selon saint Jean 3, 7b-15

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? » Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ? Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ? Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »

Prière

Seigneur, merci d’être présent à mes côtés en ce moment même. Tu m’as donné ta Mère et ma Mère. Tu me fais découvrir l’amour de ton Père et mon Père. Voilà que tu me rappelles que tu m’envoies le souffle de ton Esprit. C’est lui qui est présent dans ma vie, tous les jours.

Demande

Seigneur, aide-moi à naître d’en haut.

Réflexion

  1. « Il vous faut naître d’en haut. »
    Je suis né d’en bas et je connais les choses de la terre. J’entends le vent mais je ne sais pas d’où il vient, ni où il va. Même si je ne suis pas un maître de la loi ni de la Bible, tu me dis, comme à Nicodème, que je dois naître d’en haut. Je dois naître de nouveau, une seconde fois ici-bas mais une première fois au ciel.
    Tu me veux à tes côtés. Tu as fait le premier pas de tout homme vers Dieu en t’élevant sur la croix. Tu m’as préparé une place dans ton royaume. Tu as accompli tout cela pour moi parce que tu m’aimes. Pour naître d’en haut, pour y parvenir, je dois être attentif aujourd’hui au souffle de l’Esprit. Si j’y porte attention, je suis capable d’entendre une légère brise. Je suis aussi capable d’entendre l’Esprit, j’y crois ! En m’y efforçant chaque jour de ma vie, à la résurrection des morts, je pourrai véritablement naître d’en haut.
  2. « Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel (…) »Le Christ n’a pas seulement entendu comme les prophètes, il a vu Dieu et mis le pied au ciel. Il me fait connaître les volontés du Père, tout ce qu’il a vu et entendu, il me le révèle. Il se fait proche de moi. Je suis libre de le suivre. Il m’aime tellement qu’il ne m’abandonne pas et me tend toujours la main. Il veut me parler, me conseiller, m’aider à agir pour mon bien et ceux qui m’entourent. Je dois faire le choix et prendre la décision de le croire. Je dois croire qu’il m’aime et qu’il veut mon bonheur.
  3. « (…) le serpent de bronze fut élevé (…) »
    Dans le désert, afin que les Juifs restent en vie, ils n’avaient qu’à regarder le serpent de bronze élevé par Moïse et ils avaient la vie sauve. Jésus a été élevé sur la croix afin que je ne meure pas, à cause de mes péchés. Tout commence par un acte de foi. Croire en lui comme étant le Fils de Dieu, il m’a été donné par amour pour me sauver. Je dois croire à l’amour de Dieu. Je suis invité à le rejoindre dans son Royaume.
    Jésus m’a tracé le chemin, l’Esprit me souffle à l’oreille, Dieu me parle au plus secret de mon cœur. Je dois m’abandonner dans les bras aimants de Dieu car il est toujours prêt à m’accueillir et me consoler. Je dois lui faire plus de place dans ma vie et lui prêter mes bras et mon sourire pour porter un peu de lumière à mon prochain. Je dois pardonner et demander le pardon de mes péchés. C’est de cette façon que je serai vraiment à son image et que j’aurai la vie éternelle.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu me connais bien. Tu sais que je veux te suivre et vivre dans la vérité. Tu me demandes de naître de nouveau. Je ne suis pas toujours convaincu ni sûr de ce que je dois faire pour y parvenir. Aide-moi à identifier ce que tu sais que je suis capable de faire et de changer dans ma vie. Donne-moi le pardon pour retrousser mes manches et continuer sur le chemin qui mène au paradis.

Résolution

Aujourd’hui, je pose un geste pour m’approcher un peu plus de la vie éternelle.


28/04/2025

Ce qu’on avait tous OUBLIÉ à propos de Jésus Christ

Entretien de Jésus avec Nicodème : la nouvelle naissance

 Lundi 28 avril 2025

Évangile selon saint Jean 3, 1-8

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons bien, c’est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu’on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître une seconde fois ? »
Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit qu’il vous faut renaître. Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l’Esprit. »

Prière

Viens, Esprit Saint, viens habiter mon cœur, viens me donner une vie nouvelle. Fais-moi renaître en toi, pour que je ne vive que pour toi et par toi.

Demande

Jésus, apprends-moi à rechercher les réalités d’en-haut !

Réflexion

  1. « Il vint trouver Jésus pendant la nuit. »
    Nicodème était un sage, un homme courageux qui cherchait sincèrement la vérité. En tant que pharisien il ose aller vers Jésus, pour l’instant de nuit ; mais au moment de l’épreuve de la croix, il sortira au grand jour pour recueillir le corps de Jésus.
    Seigneur Jésus, comme Nicodème, nous sortons de la nuit de nos vies et nous venons à toi qui nous donnes la lumière, à toi qui as les paroles de vie éternelle.
  2. « Amen, amen, je te le dis, personne, à moins de renaître, ne peut voir le règne de Dieu. »
    L’homme est appelé à une vie nouvelle ! Non pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Cette nouvelle naissance est la vie dans l’Esprit. Vivre dans une dimension de foi, d’espérance où les réalités surnaturelles nous semblent presque naturelles.
    La vie dans l’Esprit, c’est découvrir que Dieu habite au plus intime de nous-mêmes et pouvoir dire comme saint Paul : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2, 20)
  3. « Le vent souffle où il veut (…) tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. »
    Vivre dans l’Esprit, c’est laisser les rennes de notre vie à Dieu. S’abandonner complètement à sa volonté aimante pour notre vie et celles de nos proches. Avec une grande confiance, croire qu’il sait ce qui est le meilleur pour nous et qu’il peut obtenir du bien même d’un mal. Après la croix, la Résurrection !

Dialogue avec le Christ

Seigneur, prépare mon cœur à la venue de l’Esprit Saint ; qu’après avoir vécu la joie de ta Résurrection, je puisse recevoir la joie de ta présence et la laisser rayonner.

Résolution

Prendre un moment pour se tourner vers les réalités d’en haut, où se trouve le Christ, pendant un temps de prière dans ma journée.

27/04/2025

Vivre en ressuscités avec l'Esprit Saint | Que cherches-tu ? 7/7

La Miséricorde vue par la mystique Ste Faustine

Un chrétien joyeux

 Dimanche 27 avril 2025

Évangile selon saint Jean 20, 19-31

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

Prière

Ô mon Dieu, je crois en toi, parce que tu es la vérité même. Je crois que tu es le sens profond de ma vie. Donne-moi la grâce de la foi, de voir ta présence et ta providence en toute chose. J’espère en toi, j’espère en tes promesses, car je sais que tu es allé me préparer une place auprès de toi. Sois mon unique espérance, Seigneur.
Ô mon Dieu, je t’aime et je veux t’aimer par-dessus toute chose, bien que mon amour soit si faible et si inconstant. Augmente mon amour pour toi aujourd’hui. Esprit Saint, illumine tout mon être en cette oraison, pour écouter et suivre tes inspirations.

Demande

Seigneur, fais de moi un chrétien joyeux !

Réflexion

  1. Quelques jours après la Résurrection, les Actes des apôtres nous relatent que des foules d’hommes et de femmes devenaient croyants. Les apôtres prêchent comme ils peuvent la bonne nouvelle du Christ, accomplissent quelques miracles, et les conversions arrivent en masse. Pourquoi tant de gens à l’époque, et apparemment si peu aujourd’hui ? Nous avons parfois l’impression que le christianisme est un peu une religion faite pour le passé, pour d’autres cultures et d’autres époques ; ce serait la raison pour laquelle nous ne voyons pas ce phénomène de conversion comme au temps des apôtres. Et pourtant, le Christ n’est-il pas le Dieu du temps et de l’histoire ? Les hommes et les femmes d’aujourd’hui n’ont-ils pas cruellement besoin de salut ?
  2. « Parce que tu m’as vu, tu crois. »
    L’une des raisons de tant de conversions au début du christianisme est le poids de l’expérience directe. Les premiers chrétiens croyaient parce qu’ils voyaient les miracles, qu’ils avaient vu Jésus ou connu des témoins oculaires directs. L’homme a besoin de voir, de toucher, de sentir, comme saint Thomas. Une foi essentiellement intellectuelle n’attire que peu de gens. La majorité des personnes ont besoin de gestes simples, de s’agenouiller devant une statue, d’embrasser une image de Jésus, de toucher les reliques d’un saint…
    Moi aussi, Dieu m’a créé avec des sens qui sont faits pour m’aider à croire, à espérer et à aimer. Moi aussi, j’ai besoin de signes concrets, de bénédictions, de sacrements et de sacramentaux. Ce n’est pas que pour les « gens simples ». C’est pour tous ceux qui veulent grandir dans la foi.
  3. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
    Mais même avec tous ces gestes concrets, nous croyons peu. Jésus dit alors à Thomas : sois heureux en croyant sans voir. Bien des fois, nous errons un peu dans les doutes sur le chemin et la volonté de Dieu, parfois sur notre foi elle-même. Mais le Christ nous invite à être heureux. Et c’est peut-être cela qui provoque les conversions que nous désirons tant voir : une joie authentique, contagieuse, profonde. La joie qui vient de croire. Suis-je joyeux ? Les gens ne se convertissent-ils pas en me voyant parce qu’ils ne voient pas quelqu’un de profondément heureux ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui es présent dans ma vie, viens faire des miracles, viens agir ! Accorde-moi un regard de foi, qui sache être docile à ton action, aux inspirations de l’Esprit. Aide-moi à faire grandir ma foi par des gestes concrets, et donne-moi d’être heureux quand ces gestes ne suffisent plus pour croire.  

Résolution

Aujourd’hui je poserai un acte concret de dévotion (baiser un crucifix, me prosterner devant le Saint-Sacrement, etc.) en demandant la grâce de la vraie joie.