texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

20/08/2025

L'origine oubliée du chapelet / le pouvoir du rosaire

Étendre ton Règne

 Mercredi 20 août 2025

Évangile selon saint Matthieu 20, 1-16

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !”
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Prière

Mon Dieu, je crois en toi, augmente ma foi. Mon Dieu, j’espère en toi, augmente mon espérance. Mon Dieu, je t’aime, fais grandir mon amour pour toi et pour mes frères.

Demande

Travailler à étendre ton Règne dans ma vie quotidienne.

Réflexion

  1. « Le maître d’un domaine sortit dès le matin (…) vers neuf heures (…) vers midi (…) »
    L’invitation du maître résonne tout au long de la journée sur la place ; du matin jusqu’au soir, c’est-à-dire du début jusqu’à la fin de la journée. Ces heures de la journée peuvent être comparées aux différentes périodes de notre vie, et plus particulièrement à notre vie spirituelle. Du matin jusqu’au soir nous traversons différentes étapes : la fraîcheur et la vigueur du jeune âge, avec le zèle du nouveau converti ; l’obéissance et la docilité dans nos premiers pas à la lumière de la découverte de notre foi d’enfant ; ou même le caractère rebelle de l’adolescence lorsque nous recherchons encore notre réelle identité, confrontés aux valeurs du monde qui ne sont pas toujours en phase avec le message de notre foi et de l’Évangile reçu. Vient ensuite la maturité et la croissance en la connaissance Dieu que nous acquérons ou recherchons à l’âge adulte, et enfin la sagesse et la sainteté que nous cultivons dans la vieillesse, au soir de notre vie.
    Tout cela pour indiquer que le Seigneur nous appelle quand il veut et comme il veut. Nous aussi, nous sommes disposés à servir le Seigneur à tout moment. Il faut bien comprendre que cette allusion n’a rien à avoir avec l’âge tel que nous le comprenons en termes de nombre d’années, standard quantitatif, mais plutôt en termes de valeur qualitative, d’état de grâce. Ainsi le salaire que nous recevrons de cette journée ne saurait être mesuré sur la quantité de temps, le nombre d’années passées au service mais sur la disposition de notre cœur.
    Jésus, retrouvé au Temple, du haut de ses douze ans, déclare : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Lc 2, 49) Souvenons-nous aussi des vieillards Anne et Syméon qui se dévouaient corps et âme malgré leur âge avancé pour rester des serviteurs vaillants. Parlant d’Anne, l’évangéliste rapporte : « Elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. »(Lc 2, 37)
    Pensons également au bon larron sur la croix à qui il a fallu si peu de temps pour avoir part à une récompense incommensurable : le salut ! Le salut que Dieu dans sa souveraineté offre à chaque serviteur et que tous nous espérons.
    Ainsi, depuis l’enfance jusqu’au soir de notre vie, le Seigneur renouvelle son appel pour chacun d’entre nous selon nos différences ou notre disposition de cœur.
  2. « Aller à ma vigne, vous aussi. »
    Le Seigneur appelle chacun à la construction du Royaume des cieux, ou du moins à y participer. Le maître sort à plusieurs reprises pour engager des ouvriers et nous montrer que la charge de travail est importante et que les travailleurs ne sont pas assez nombreux pour en venir à bout. Il le dit lui-même : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » (Mt 9, 37)
    Il est possible aussi que les premiers recrutés ne répondent peut-être plus aux attentes. Certainement, l’ardeur, la ferveur, l’engouement des plus anciens ouvriers baissent-ils au fur et à mesure que le jour avance, contrariant ainsi les prévisions du maître. 
  3. « Pourquoi êtes-vous restés là (…) sans rien faire ? »
    Cette interrogation m’est destinée à moi, baptisé. Elle m’interpelle sur mon engagement à la suite du Christ, ma vie dans ma communauté, et même dans l’Église et la société que nous devons bâtir.
    Est-ce que je me sens concerné ? Quelle est ma réponse à l’urgence de l’annonce de l’Évangile ? Ma réponse face à la jeunesse qui n’a plus de repère ? Quelle est ma réponse devant la souffrance de mes proches ? Répondre « personne ne m’a embauché » serait faire preuve de mauvaise foi, d’un manque d’intérêt pour la vie du Royaume. Je suis là assis sur la place, inactif, et ne remarquant pas les allées et venues de l’intendant. Comment j’accueille l’appel à la mission ? Suis-je attentif à l’appel du Christ, aux besoins de mes frères et sœurs, de ma paroisse, de ma famille spirituelle ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, permets-moi d’être à la hauteur de la tâche que tu me confies et donne-moi d’accueillir les faveurs que tu accordes à tes enfants avec joie, sans jalousie car tu es souverain et juste en toutes tes décisions.

Résolution

Me proposer volontairement et avec générosité pour aider ou assister un proche, une communauté.

19/08/2025

Ce que l’Église ne vous a jamais dit sur les sacrements…

Tout quitter à cause de ton nom

 Mardi 19 août 2025

Évangile selon saint Matthieu 19, 23-30

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? » Jésus posa sur eux son regard et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »

Prière

Seigneur, je crois que tu es l’unique et vrai Dieu. Je crois en ta présence dans ma vie et je crois que ton Esprit Saint me guide et m’éclaire. Accorde-moi la grâce d’ouvrir mon cœur, d’ouvrir mon esprit et tous mes sens pour accueillir et comprendre ta Parole.

Demande

Garde mon cœur, Seigneur, dans ton cœur d’amour pour que je puisse aimer comme toi et donner gratuitement sans rien attendre en retour.

Réflexion

  1. « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. »
    Cet Évangile succède à celui où Jésus demandait au jeune homme riche de donner ses biens aux pauvres et de le suivre. « Le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. » (Mt 19, 22) Il était attaché à ses biens et avait donc perdu sa liberté intérieure pour répondre à l’appel de Jésus à le suivre et construire le Royaume de Dieu. La richesse est un don que Dieu fait à l’homme afin qu’il ouvre son cœur et qu’il partage avec celui qui en a besoin.
    Que ce soit la richesse matérielle, la richesse d’un charisme ou d’un savoir, est-ce que je reconnais que tout me vient de Dieu et que je n’en suis pas le réel propriétaire ? Suis-je conscient de le mettre au service de mon prochain ?
  2. « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
    Il est humain d’avoir des attentes en retour et de revendiquer quelque chose. Seigneur, apprends-moi à donner à ta manière et à croire à l’accomplissement de ta Parole. « La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. » (Mc 4, 24)
  3. « Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, (…) recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »
    Merci, Seigneur, pour ces personnes qui ont tout quitté, à cause de ton nom, qui te suivent et qui vivent de ta providence. Elles ne comptent que sur toi. Elles se sont détachées de tout pour que tu sois à la première place dans leur vie. Le monde a besoin de ces personnes qui ont beaucoup d’amour à donner et qui nous permettent de te connaître. Merci de leur redonner au centuple et de leur offrir en héritage la vie éternelle. Accorde aussi cette grâce à ceux qui donnent selon leur capacité.

Dialogue avec le Christ

Mon désir, Seigneur, est de travailler pour la gloire de ton nom et de mettre mes talents à ton service et au service de mon prochain. Toi qui m’appelles à te suivre selon mes capacités et selon ma mission, donne-moi l’audace de te dire oui en m’appuyant sur ta grâce et sur tes promesses !

Résolution

Prier aujourd’hui pour les vocations religieuses et sacerdotales.

18/08/2025

14 août – Saint Maximilien Kolbe : Le saint qui a DONNÉ SA VIE pour un i...

J’aime tes commandements, Seigneur !

 Lundi 18 août 2025

Évangile selon saint Matthieu 19, 16-22

En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

Prière

Seigneur, je me dispose à te rencontrer dans la prière. Je t’offre cette journée et tout ce qui se présentera. Je t’offre ce temps de prière, pour toi, pour te dire que je t’aime. Je me présente à toi tel que je suis, avec mes états d’âme et mes humeurs. Tout ce qui me préoccupe ou va m’occuper aujourd’hui, je te le présente. Aide-moi à faire silence, à entrer en mon cœur. Esprit Saint, viens prier en moi.

Demande

Si, comme le jeune homme de l’Évangile, je te pose des questions, rends-moi humble, simple et docile pour écouter ta réponse et suivre tes conseils. Ne permets pas que je finisse triste comme ce jeune homme. Ouvre mon cœur et tout mon être à ta Bonne nouvelle, à la joie et au bonheur que tu veux me transmettre.

Réflexion

  1. Les commandements
    Cet Évangile nous présente d’emblée les commandements de Dieu. Aujourd’hui nous avons peur d’en parler ou simplement on les omet (même dans la catéchèse). C’est pourtant une base simple pour suivre le Christ. Si, comme le jeune homme de l’Évangile, nous demandons au Christ ce que l’on doit faire de bon, il nous demandera : vis-tu les commandements ?
    Je peux m’arrêter dans ma prière et relire les commandements expliqués dans le Catéchisme de l’Église catholique. Je peux aussi méditer un commandement en particulier qui m’interpelle. Dans ma prière, je demande au Seigneur qu’il m’éclaire sur certains points.
  2. La pauvreté
    On naît pauvre et on meurt pauvre. Nous pouvons, par exemple, en faire l’expérience en rendant visite aux personnes âgées ou aux malades dans les maisons de retraite ou les hôpitaux. Toutes ces personnes sont obligées de tout abandonner, d’une certaine façon.
    Jésus a choisi de naître, de vivre et de mourir pauvre. Je peux contempler sa pauvreté. Qu’est-ce qu’elle signifie pour Dieu ? Qu’est-ce qu’elle signifie pour moi ? Quelle pauvreté le Christ me demande-t-il de vivre pour le suivre ?
    Jésus veut ce qui est bon. Le jeune homme pose une question sur la bonté. Il doit y avoir une certaine bonté dans la pauvreté… Quelle bonté puis-je y trouver ? Pourquoi ? Comment ? Je pose ces questions au Christ lui-même dans ma prière, je demande au Saint-Esprit de m’inspirer, à Dieu le Père de contempler avec lui la pauvreté de son Fils, à Marie et Joseph de me montrer comment eux-mêmes l’ont comprise et l’on vécue.
  3. « Viens, suis-moi. »
    Avec ce que je viens de contempler dans cette méditation, Jésus me dit : « Suis-moi ! » Tout heureux, je le suis. Sa main me conduit. C’est lui qui confirme mes pas. C’est lui qui illumine la voie : ma voie quotidienne avec lui !

Dialogue avec le Christ

Seigneur, j’ai confiance en toi, je t’aime. Je te remercie pour l’éclairage que tu m’as donné à travers ce temps de prière. J’aime tes commandements. Accorde-moi la grâce d’aimer la pauvreté, comprise comme tu la comprends et la désires. Détache-moi des obstacles à la joie. Fais-moi vivre dans ta paix et dans ton amour.

Résolution

Je mettrai en application une chose concrète qui est devenue plus claire pour moi pendant cette prière.

17/08/2025

Son cœur s'arrête pendant 53 minutes : Nicolas d'Hueppe nous raconte son...

Jésus devant sa Passion

 Dimanche 17 août 2025

Évangile selon saint Luc 12, 49-53

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Prière

Seigneur, avec cette confidence et cette mission que tu réserves à tes proches, ouvre mon intelligence, mon esprit et mon cœur à la vérité et à la générosité face aux besoins de l’humanité dans laquelle tu m’appelles à vivre. Seigneur, aide-moi à témoigner de toi en ce monde contemporain fermé à ton message d’amour et de fraternité authentique.

Demande

Comment servir cette humanité qui, prisonnière d’une mentalité de consommation, perd ses valeurs chrétiennes et se ferme aux besoins de justice et de vérité de notre monde contemporain ? Comment retrouver ce véritable ‘art de vivre’ basé sur la justice et la vérité dont chaque être humain a besoin pour réaliser ce que Dieu veut de lui et pour lui ?  Seigneur, ouvre mes yeux et mon intelligence.

Réflexion

  1. « Je suis venu apporter un feu sur la terre (…) »
    Le Seigneur exprime son désir ardent de voir le feu embraser le monde. Mais de quel feu s’agit-il ? Ici, nous sommes la veille de sa Passion et, même si beaucoup ont été témoins de ses actes, Jésus connaît la fermeture de ses contemporains à la lumière de ses enseignements. Ce feu dont il parle n’est autre que celui de l’Esprit Saint qui embrasera et purifiera tout par la propagation de sa Parole jusqu’au bout du monde. Au plus intime de lui-même il veut que ses fidèles reçoivent le Défenseur qu’il enverra après son départ. Ce Paraclet « établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. » (Jn 16, 8)
    Ce désir de Jésus, allumé en nous depuis notre baptême, c’est à nous maintenant de le communiquer, là où le Seigneur nous place. C’est à nous de le transmettre jusqu’au bout du monde et de prier pour qu’il soit reçu et vécu en vérité.
  2. « Je dois recevoir un baptême (…) »
    Sans transition, Jésus exprime cette attente impatiente d’un baptême qu’il doit recevoir. Mais quel est ce baptême ? C’est une question à laquelle les apôtres ne savent que répondre. Jésus a déjà été baptisé par Jean-Baptiste et les cieux se sont ouverts tandis que l’Esprit le désignait comme étant le Fils bien-aimé « en qui je trouve ma joie. » (Mt 3, 17) Mais ici, le Seigneur leur parle d’un baptême qu’il est impatient de recevoir. Ce baptême est donc celui du sang versé pour le monde, baptême qu’il va recevoir sur la croix. Son sacrifice ouvrira le salut pour le monde, fruit du mystère de son Incarnation, salut que Dieu, par son Fils, offre à l’humanité tout entière et qui passe par chaque homme en particulier.
  3. « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? »
    Là, les apôtres ne comprennent pas. Les actes et les enseignements du Seigneur ont toujours été orientés vers la paix. Mais très vite il explique : « Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14, 27) Là, il prédit la rupture dans les familles, là où l’amour devrait s’épanouir.
    Notre époque est habitée par ce drame de la rupture, de la déchirure, de la brouille, de la contestation, du rejet de toute sorte de gratitude et de toute reconnaissance. Notre civilisation confond l’amour authentique et l’affectivité qui, trop superficielle, nous pousse à masquer les exigences morales pour ne pas blesser ceux qui s’en détournent sciemment ou non. Il est évident que toute vérité n’est pas facile à dire mais il est absolument nécessaire de la dire : elle permet, à ceux qui la reçoivent, de détecter le mal et de s’engager vers le bien.
    La vérité n’est pas opposée à la charité. Mais le discernement n’est ni facile ni spontané. À Antioche, Paul reprenant Pierre lui indiqua qu’il ne « ne marchait pas droit selon la vérité de l’Évangile » (Ga 2, 14) alors qu’il dissimulait son origine juive au milieu des nouveaux convertis et entraînait Barnabé lui-même.
    La vérité sera toujours la vérité : « En vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ. » (Ep 4, 15)

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu le sais, nous traversons une période difficile où nous sommes tentés, pour refuser l’affrontement, de dissimuler la vérité en nous refugiant dans une attitude mensongère suscitée par le démon. Seigneur, pourtant il faut aborder les questions difficiles que la société repousse mais pour lesquelles l’Église s’est clairement prononcée, que ce soit sur des questions économiques, des questions éthiques ou des questions morales.   
Apprends-nous, Seigneur, à vivre dans ta vérité. 

Résolution

Dans les moments difficiles, je prononcerai cette prière : « Seigneur donne-moi ta lumière pour que je puisse dire ce que tu veux que je dise et que je taise ce que tu veux que je taise, que je fasse ce que tu veux que je fasse et que j’évite ce que tu veux que j’évite. »

16/08/2025

Sainte Rita de Cascia : La Sainte des Impossibles et des Causes Désespérées

Le royaume des enfants du Père

Samedi 16 août 2025 

Évangile selon saint Matthieu 19, 13-15

En ce temps-là, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement. Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. » Il leur imposa les mains, puis il partit de là.

Prière

(En paraphrasant le psaume 15)
Mon Dieu, garde-moi, protège-moi. J’ai fait de toi mon refuge. Tout peut m’arriver car puisque tu es avec moi, je n’ai rien à craindre. Je reconnais que ma vie dépend de toi. Je te bénis, Seigneur, toi qui me conseilles, toi qui jamais ne m’abandonnes. Tu m’apprends le chemin de la vie. Mon bonheur et ma joie, c’est toi.

Demande

Par ton Esprit, Seigneur, fais-moi renaître et vivre en enfant, petit enfant du Père.

Réflexion

  1. Nous pouvons nous étonner, nous émerveiller de la tendresse de Dieu pour ses enfants, spécialement en Jésus, Dieu fait homme, parce qu’en lui cette tendresse divine s’exprime par les sens : le regard, l’écoute, le toucher, le parler. En prenant des expressions des synoptiques racontant cet épisode : « Jésus les fit venir à lui (…) » (Lc 18, 16), « Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. » (Mc 10, 16), nous entendons que ce sont non seulement des enfants, mais même des nourrissons (Cf. Lc 18, 15). Cette tendresse se manifeste envers des enfants, des petits… et des grands ; comme lorsque Jésus s’adresse à ses apôtres en leur disant : « Petits enfants (…) » (Jn 13, 33) à la dernière Cène.
  2. Jésus dit : « Le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
    En quoi puis-je ressembler à ces enfants et nourrissons ? Deux éléments peuvent nous aider. Le premier élément est la suite de la réponse de Jésus aux disciples, racontée par Luc et Marc : « Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » (Mc 10, 15 et Lc 18, 17). La ressemblance nécessaire se trouve donc dans la manière d’accueillir ce Royaume.
    Le deuxième est le passage qui suit cet épisode, commun aux synoptiques : celui de l’homme, notable selon Luc (cf. Lc 18, 18), jeune selon Matthieu (cf. Mt 19, 20), très riche dans tous les cas (cf. Mt 19, 22 ; Mc 10, 22 ; Lc 18, 23).
    Le Christ continue à parler de ce qui empêche ou permet d’entrer dans le royaume de Dieu. L’homme qui vient trouver Jésus observe parfaitement les commandements. Mais il n’est pas encore dans le Royaume de Dieu. Il lui manque une chose, une seule : donner sa grande richesse aux pauvres et s’en aller à la suite de Jésus. Et cela fait dire au Christ qu’il est difficile pour ceux qui ont de grandes richesses d’entrer dans le Royaume. Lorsque les disciples baissent les bras, voyant qu’ils ne peuvent pas non plus y parvenir, le Seigneur ajoute : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » (Mc 10, 27). Faire l’expérience, comme les petits, que je ne peux pas, que je n’ai pas la force, que cela m’est impossible ; à la différence de l’adulte qui veut et qui peut.
    Cette ressemblance avec l’enfant est la fameuse petite voie de la petite Thérèse. Plus qu’entrer dans le royaume de Dieu par ses propres forces, c’est accueillir ce Royaume, qui est Jésus lui-même. Il ne s’agit plus d’un amour sans faille qui s’appuie sur sa capacité mais la confiance en l’amour infini. Parce que c’est lui, le Seigneur, qui vient à moi, pécheur, pour me prendre dans ses bras miséricordieux.
  3. Ce que j’ai à faire alors est de choisir Dieu, par la confiance que je mets en lui.  
    Dans la lecture nous entendons Josué, successeur de Moïse, médiateur entre Dieu et son peuple. Et il demande à ce dernier : « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. » La relation avec le Seigneur est une relation personnelle où les deux participants sont protagonistes. Le Seigneur a choisi le peuple, il l’a même constitué. Maintenant c’est au peuple de choisir s’il veut cette relation avec ce que cela implique.
    Le peuple répond à Josué : « C’est le Seigneur notre Dieu que nous voulons servir, c’est à sa voix que nous voulons obéir. » Choix libre, duquel le médiateur du Seigneur rappelle la manière de vivre : « Alors, enlevez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers le Seigneur, le Dieu d’Israël. » Ces dieux étrangers, cette idolâtrie, c’est faire de quelque chose d’autre mon dieu, faire qu’une créature dirige ma vie, et souvent c’est une chose que j’ai l’impression de contrôler, qui me donne de l’assurance, du moins, c’est ce que je crois, en qui je mets ma confiance, mais en fait il s’agit d’une statue qui ne voit pas, ne peut rien… C’est un leurre et une prison (cf. Ps 113 b et 115).
    Et de ce chemin de mort, le Seigneur veut me libérer. Une fois encore je suis invité à la confiance dans le Seigneur. Comme l’écrit notre grande sœur, la petite Thérèse : « C’est la confiance, rien que la confiance qui conduit à l’amour. » (LT 197) La confiance du fils, petit enfant, en son père. Voici ce qui nous fait entrer en terre promise, dans le Royaume des cieux.

Dialogue avec le Christ

Ô Jésus, Roi d’amour, j’ai confiance en ta miséricordieuse bonté !
(à répéter posément autant de fois que cela fait de bien à mon âme)

Résolution

Choisir aujourd’hui le Seigneur. Lui dire mon désir de vivre de son amour. Et en réponse de l’aimer de tout mon être avec une infinie confiance.

15/08/2025

Connaissez-vous le miracle d'Hiroshima, le 6 août 1945 ?

« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humbles »

 Vendredi 15 août 2025

Évangile selon saint Luc 1, 39-56

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Prière

Mettons-nous en présence de Dieu, avec Marie, comme Marie, par la récitation de cette prière si simple et si puissante : « Je vous salue Marie… »

Demande

À Jésus par Marie. Marie, amène-moi à Jésus !   

Réflexion

  1. « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
    La liturgie d’aujourd’hui nous rend témoins privilégiés de la rencontre de deux grandes âmes qui se sont laissé modeler par le Seigneur.
    Quel n’a pas dû être en effet la souffrance d’Élisabeth face à ce désir d’enfant inassouvi ! Mystérieusement, cette attente sans aboutissement, peut-être ce sentiment d’injustice ou d’abandon vécu à chaque faire-part de naissance, ont-ils fortifié la foi et l’espérance d’Élisabeth… et l’ont rendue capable de percevoir les appels de Dieu dans sa vie. Quelle force d’âme !
    Et puis, Marie, celle qui nous fêtons aujourd’hui !  Elle aurait peut-être préféré attendre un peu plus avant d’accueillir « l’Emmanuel » en son sein… mais ainsi sont les desseins du Seigneur, qui nous rappelle qu’il est le Maître de la vie et de l’histoire.
    Marie, comme Élisabeth, vivent dans la confiance totale « dans le Dieu d’Israël ». Elles accueillent, comme la manne de chaque jour, la vie que Dieu leur donne… et il accomplit de grandes choses en elles !
  2. « Désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles. »
    Oui, Marie, pétrie de la Parole de Dieu lance un cri de joie inspiré du cantique d’Anne (1 S 2) et reconnaît les merveilles que le Seigneur a réalisées en elle. Ce sont pratiquement les seules paroles qui nous viennent de Marie… quelle humilité, quelle simplicité et quel courage !
    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort nous explique dans son Traité de la vraie dévotion que si Marie est restée discrète lors de l’avènement de Jésus, c’est pour ne pas nous distraire de la vérité de l’Incarnation. « Mais dans le second avènement du Christ, Marie doit être connue et révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus Christ.  Les raisons qui ont porté le Saint-Esprit à cacher son Épouse pendant sa vie, et à ne la révéler que bien peu depuis la prédication de l’Évangile, ne subsistant plus. » (VD, 49)

Dialogue avec le Christ

À Jésus par Marie. Marie, amène-moi à ton Fils !

Résolution

Aller à Jésus par Marie, en prenant le temps de prier le chapelet, participer à l’une des processions proposées en ce jour férié, …