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Un site pour avancer ensemble
sur le chemin de la foi
Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.
Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse.
Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.
Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé.
Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.
Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.
Fraternellement,
Dieu vous bénisse !
Père Jean Alexis Aguma Asima
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23/12/2025
Naissance de Jean-Baptiste
Mardi 23 décembre 2025
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
Prière
Sainte Vierge Marie, je veux t’accompagner aujourd’hui dans ton voyage de Nazareth à Bethléem. Il ne reste plus que deux jours avant la naissance de Jésus, tu le sens remuer dans ton ventre au rythme des pas de l’âne. Tu passes sans doute cette journée de trajet à te préparer à sa naissance. Je prends ce petit moment de prière pour t’accompagner.
Demande
Sainte Vierge Marie, aide-moi à me préparer avec ferveur à la naissance de ton fils !
Réflexion
- Tandis que la Sainte Vierge avance vers Bethléem avec saint Joseph, elle pense peut-être à la scène qui s’était déroulée six mois plus tôt. Sa cousine Élisabeth, qui était déjà vieille et que tous considéraient comme stérile, avait donné naissance à un fils. Ce fils, elle l’attendait depuis longtemps, depuis des dizaines d’années. Pourquoi une si longue attente ? Pourquoi le Seigneur les avait-t-il mis tant de temps à l’épreuve, elle et son mari Zacharie ? Parce qu’il voulait montrer la grandeur de sa miséricorde. Jean signifie Dieu est favorable. Effectivement, Dieu leur a montré bien plus de faveur, par cette naissance miraculeuse, que s’il leur avait accordé dix fils au début de leur mariage. Si le Seigneur me fait parfois attendre très longtemps, c’est pour mieux laisser éclater sa miséricorde.
- L’exemple de Zacharie peut m’aider à me préparer à Noël. Sa foi était faible, il n’avait pas cru l’ange, il était persuadé que sa femme ne pourrait jamais être enceinte. Pourtant, il connaissait les Écritures, il avait sûrement prié en disant : « Mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur. » (Ps 36, 4) Il a fallu qu’il devienne muet pour se convertir. La leçon a porté du fruit : il a douté une fois, il ne doutera pas deux fois. Quand il a enfin tenu son fils nouveau-né dans les bras et qu’il s’est aperçu qu’il ne pouvait toujours pas parler, il aurait pu se plaindre. Mais non, il a gardé espoir dans le Seigneur, il savait qu’il lui restait encore à écrire sur la tablette de cire : « Jean est son nom ». Et dès qu’il a guéri, il s’est mis à louer Dieu.
Moi aussi, je veux passer d’une foi tiède à une foi ardente, du mutisme à la louange. - Que sera donc cet enfant ? Peu de personnes pouvaient y répondre. Seuls Zacharie, Élisabeth et la Sainte Vierge Marie savaient qui il serait et, surtout, qui il précéderait. Cet enfant allait être le précurseur de la venue du Christ, le messager du roi d’amour. Sa naissance est un signal : nous entrons dans le temps de la miséricorde. « Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. » (2 Co 6, 2) Que faire en ce temps de la miséricorde ? Je peux d’abord méditer tous ces événements dans mon cœur et, surtout, écouter la prédication de Jean-Baptiste et me convertir.
« Donc, mes frères, tant que nous sommes dans le temps de la miséricorde, ne nous flattons point, ne nous négligeons point, ne disons point que Dieu pardonne toujours. J’ai péché hier, Dieu m’a pardonné ; je pèche aujourd’hui, Dieu pardonne encore ; donc je pécherai encore demain, puisque Dieu veut bien pardonner. Tu ne vois que la miséricorde, et tu ne crains pas le jugement. Si tu veux chanter la miséricorde et le jugement, comprends bien que s’il te pardonne, c’est afin que tu te corriges, et non afin que tu demeures dans ton péché. » (Saint Augustin, Commentaire sur le psaume 100).
Dialogue avec le Christ
Sainte Vierge Marie, je veux me préparer à la naissance de ton fils, mais je suis tellement rempli de moi-même que je ne suis même pas capable de passer cinq minutes en prière fervente ! Aide-moi à me vider de moi-même pour laisser toute la place à ton Fils ! Donne-moi le courage de renoncer à tout ce qui l’offense.
Résolution
Aujourd’hui, je parlerai du sens chrétien de Noël à des personnes qui ne croient pas.
22/12/2025
La grâce du Seigneur dans ma vie
Lundi 22 décembre 2025
Évangile selon saint Luc 1, 46-56
En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Prière
Seigneur, me voici pour ce temps de cœur à cœur avec toi à quelques jours de la fête de Noël, à laquelle je désire me préparer. Avec saint Jean de la Croix, je veux te dire : « Ô vive flamme d’amour, comme vous me blessez avec tendresse dans le centre le plus profond de mon âme ! Puisque vous ne me causez plus de chagrin, achevez votre œuvre, si vous le voulez bien, déchirez la toile qui s’oppose à notre douce rencontre. »
Demande
« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Lc 1, 45) Seigneur, ouvre mon cœur à tes promesses pendant ce temps de méditation, ouvre mon cœur à la louange et à la reconnaissance de tout ce que tu fais pour moi depuis toujours.
Réflexion
- Ce passage d’Évangile selon saint Luc suit immédiatement la visite de l’ange Gabriel, qui annonce à Marie qu’elle sera la Mère du Sauveur, par l’action de l’Esprit Saint. Pour affermir sa foi en cette œuvre merveilleuse et inconcevable, il lui donne comme preuve ce qui est arrivé à Élisabeth, déjà âgée, qui a conçu un enfant… Sans doute voit-elle dans les paroles de l’ange l’invitation, non seulement à agir par charité envers sa cousine, mais aussi à fortifier sa foi, en voyant la réalisation de ce qui lui a été annoncé.
- « Marie rendit grâce au Seigneur en disant : Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! »
À cette exaltation de l’âme de Marie qui rencontre sa cousine enceinte répondra d’ailleurs l’exaltation de l’âme d’Élisabeth sous l’action de l’Esprit Saint sur l’enfant qui est en son sein. Pour l’une comme pour l’autre, c’est la preuve extérieure de cette action profonde et intérieure de l’Esprit, qu’elles ont déjà vécue… Marie qui, avec foi, a déjà prononcé son fiat auprès de l’ange, se voit confirmer par les paroles d’Élisabeth qu’elle sera « Mère du Sauveur ».
Essayons, nous aussi, de faire mémoire de ces moments où la grâce reçue a été plus palpable dans nos vies et a pu éclairer notre foi. - « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. »
Pour Marie, tout s’éclaire alors, avec cette « lumière d’éternité » comme le précise le P. Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, en voyant la miséricorde de Dieu descendre sur le monde de génération en génération. L’histoire du salut, qu’elle connaissait bien et portait dans son cœur à travers les textes des prophètes et les promesses faites à Israël, se concrétise à travers son oui à la volonté de Dieu sur elle.
Dans ces derniers jours avant Noël, peut-être pouvons-nous essayer d’imiter Marie. Osons, nous aussi, redire à Dieu notre volonté de l’accueillir dans la foi, en acceptant de ne pas toujours ni voir ni comprendre l’étendue des grâces qui nous sont données.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je me prépare à t’accueillir plus spécialement en ce jour prochain de Noël, fais-moi grandir en humilité et en patience, afin que ma foi reste ferme devant les incompréhensions de ma vie, et ancrée dans l’espérance de ton amour et de ta miséricorde.
Résolution
Je relis le Magnificat, devant la crèche, en rendant grâce pour tous les dons du Seigneur.
21/12/2025
Accueillir ton mystère d’amour infini
Dimanche 21 décembre 2025
Évangile selon saint Matthieu 1, 18-24
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Prière
Je me mets en présence de Dieu qui est toujours avec moi, au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je m’unis en prière à notre communauté de lecteurs des méditations quotidiennes de Regnum Christi que je confie au Seigneur.
Demande
Seigneur, je crois en toi, j’espère en toi et je t’aime. À quelques jours de Noël où nous te contemplerons emmaillotté dans la crèche, fais grandir en moi la foi, l’espérance et la charité pour accueillir ton mystère d’amour infini.
Réflexion
- Joseph était un homme juste
Il est souvent difficile de comprendre pourquoi l’évangéliste souligne ce terme. Selon la tradition juive, le juste est celui qui suit la Loi. Celle-ci commandait de répudier publiquement les femmes adultères. Si Joseph avait été juste selon la Loi, il en aurait fait ainsi avec Marie. Or, l’on nous dit qu’il allait la « renvoyer en secret », c’est-à-dire sans dénoncer l’apparente faute. Cela suggère qu’il ne considérait Marie coupable d’aucun délit de ce genre. Mais alors, pourquoi vouloir la renvoyer ? Nous avons là un dilemme qui nous invite à regarder ce texte sous un autre angle que celui de l’adultère : l’Évangile nous apporterait-il un nouveau regard sur ce qui rend un homme juste ? - « (…) elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. »
Dans le texte original, nous retrouvons un passif qui devrait se traduire par « elle fut trouvée enceinte par l’action de l’Esprit Saint ». Cela nous permet de penser que les proches de Marie, ses parents et Joseph, crurent dès le départ que l’enfant qu’elle portait venait de Dieu et que l’action de l’Esprit Saint en elle avait permis l’accomplissement des prophéties. Que faire en tant qu’homme juste si l’on se retrouve fiancé à la mère du Messie, du Fils de Dieu ? Rappelons-nous les paroles que Moïse, homme juste devant Dieu, entendit en s’approchant du Buisson ardent : « Retires les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » (Ex 3, 4)
L’homme juste se sait petit en présence de Dieu. La justice de Joseph peut alors se comprendre comme le fait que, rempli de foi, il n’a pas voulu interférer dans le plan divin. Il se savait indigne d’être le père de l’Enfant de la promesse avec laquelle Isaïe annonçait la restauration du Royaume par cette « vierge enceinte qui enfantera un fils » (Is 7, 10-16). Humble et juste, il a préféré se retirer pour ne pas risquer de faire obstacle à l’œuvre que Dieu avait commencée en Marie. - « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve). »
C’est alors que Dieu unit Joseph à l’œuvre du salut, lui donnant la place d’honneur du père adoptif de l’Enfant de la promesse. Le père avait pour rôle de donner un nom à son enfant. Ici, l’ange indique à Joseph le nom de Jésus, c’est-à-dire : le Seigneur-sauve. Joseph, qui était un homme juste devant Dieu, donne, en le nommant, sa mission à leur enfant et participe de manière intime au plan du salut de l’humanité.
Dialogue avec le Christ
Jésus, le Seigneur-sauve, viens aujourd’hui sauver dans ma vie ce qui n’est pas encore soumis à ta loi d’amour et de miséricorde. Tu ne veux pas que nous agissions selon la justice ancienne, celle qui regarde la paille dans l’œil de son frère et ne remarque pas la poutre qui est dans le sien (cf. Mt 7, 3), mais selon la justice divine, qui connaît nos faiblesses, nos incapacités, et cependant veut nous permettre de participer au salut du monde en nous rendant coopérateurs de la grâce (cf. 1 Co 6, 1-10). Que cette justice m’habite en ces jours qui me préparent à Noël afin de pouvoir t’accueillir avec un cœur humble et pur.
Résolution
Je pourrais aujourd’hui prendre un moment pour contempler la crèche, voir cette mangeoire vide dans laquelle sera déposé l’Enfant-Jésus le soir de Noël et m’émerveiller de l’action de Dieu dans ce qui est petit et humble.
20/12/2025
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils
Samedi 20 décembre 2025
Évangile selon saint Luc 1, 26-38
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Prière
« Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (Ps 1, 1-2) Heureux, sommes-nous, Seigneur, d’être après Marie, destinataires de ta Parole pour connaître et suivre tes volontés.
Demande
« Que tout m’advienne selon ta parole, Seigneur. » Avec ton ange (messager), l’Église, fais de moi un vrai serviteur de l’Évangile.
Réflexion
- « Je te salue, Comblée-de-grâce. »
Qui est-elle, cette créature, que Dieu désigne « Comblée de grâce » par la voix de son messager ? Qui est-elle, cette vierge de Nazareth, accordée en mariage à un descendant de David ? Qui est-elle, cette fille de Galilée, qui reçoit le message, toute bouleversée ?
N’est-elle pas une humble servante, toute pure et modeste, temple digne de notre Sauveur ? N’est-elle celle qui a trouvé grâce auprès de Dieu pour devenir la nouvelle Arche de l’Alliance, dans sa forme accomplie ? Et moi, quelle appréciation ai-je pour celle qui est objet de prédilection de Dieu ? Est-ce qu’en elle je vénère la demeure chérie de mon Dieu ? - « Tu vas concevoir et enfanter un fils. »
Qui est-il, ce fils de la Vierge désigné du nom de Jésus, Yéshua, « Dieu sauve » ? Qui est-il, ce Fils du Très-Haut, à qui « le Seigneur Dieu (…) donnera le trône de David son père » ? Qui est-il, celui qui sera saint dès sa naissance ?
N’est-il pas celui qui sera appelé Fils de Dieu ? N’est-il pas celui dont le règne, sur la maison de Jacob, n’aura pas de fin ? N’est-il pas celui qui doit accomplir les promesses et conclure l’Alliance éternelle ? Quelle place trouve-t-il en mon cœur, mon âme, mes occupations et mes préférences ? - « L’Esprit Saint viendra sur toi (…) »
Comment Dieu peut-il s’unir à l’humanité pour accomplir sa promesse ? Comment son Esprit peut-il, en Marie, engendrer un Fils ? Comment la puissance du Très-Haut la prendra-t-elle sous son ombre ?
N’est-ce pas à partir d’un cœur qui écoute la Parole que peut s’accomplir le préambule de tous les commandements : « Écoute, Israël » ? N’est-ce pas dans un cœur éveillé, qui murmure la Parole jour et nuit et reconnaît les voies de Dieu ? Et dans ma vie, jusqu’à quel point mon cœur est-il émerveillé par la Parole de Dieu pour que l’Esprit Saint en moi réalise la petite partie de son grand œuvre ?
Dialogue avec le Christ
Viens, Seigneur Jésus, viens Emmanuel. Nous t’attendons. Ne regarde pas nos désordres de vie, mais reconnais la soif de nos cœurs. Car tu es notre Sauveur qui nous réconcilie avec le Père. Tu nous montres le chemin que nous avons perdu : chemin d’humanité, chemin d’humilité, chemin de charité. En toi, avec toi et par toi, gloire, honneur et puissance à Dieu le Père, en son Esprit. Amen.
Résolution
À partir de cette méditation, j’écoute la volonté de Dieu pour moi dans la rencontre avec mon prochain.
19/12/2025
Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi
Vendredi 19 décembre 2025
Évangile selon saint Luc 1, 5-25
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens. À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ; il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. » L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. » Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Prière
« En toi, Seigneur, j’ai mon refuge : garde-moi d’être humilié pour toujours. Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l’oreille vers moi, et sauve-moi. Sois le rocher qui m’accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c’est toi ! (…) Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance (…) Toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours ! (…) Je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule. Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles. » (Ps 70, 1-3.5a.6.16-17)
Demande
Seigneur, daigne manifester ta gloire à travers ma vie ; fais de moi un instrument de ta présence. Inspire dans mon cœur des sentiments sincères de vénération envers Marie, ta Mère. Je veux célébrer avec une piété sincère le mystère de l’Incarnation.
Réflexion
- « (…) au temps d’Hérode (…) »
C’est ainsi que le Seigneur a décidé d’agir dans l’histoire humaine, à travers des événements, des personnes et des lieux concrets. Saint Luc ne commence pas son récit évangélique comme s’il s’agissait d’un mythe. Si tel était le cas, nous lirions : « Il était une fois, dans un royaume très lointain… », mais non ! La foi du peuple d’Israël ne se nourrit pas de simples fantaisies, ni de récits mythologiques extraordinaires, mais de promesses.
Hérode est roi par décision de Rome, dont l’empereur se considérait comme le descendant des dieux sur terre, l’ambassadeur de la paix. D’autre part, la promesse de Dieu s’inscrit dans ce contexte historique pour préparer l’accomplissement de ces promesses et introduire dans le monde le véritable Roi-Dieu, Fils de Dieu, son élu. La préparation passe par des médiations, car Dieu, qui a tout fait sans nous, ne veut pas nous sauver sans nous. - « Il y avait (…) un prêtre (…) »
Avec son épouse, Zacharie et Élisabeth formaient un couple que l’on peut qualifier d’exemplaire ; et pourtant, malgré leur vie irréprochable, ils étaient stériles. Ils priaient et persévéraient dans leur prière. Il est intéressant de s’interroger sur le contenu de leurs prières. Pourquoi le Seigneur ne les bénissait-il pas en leur donnant des enfants alors qu’ils consacraient leur vie à le servir ?
Saint Paul enseigne que la tribulation engendre la patience, la patience, la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée, l’espérance, et l’espérance ne déçoit pas, car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Nous pressentons qu’ils demandaient un enfant au Seigneur, le silence apparent de Dieu n’était pas une occasion de découragement, mais ils unissaient leur prière à celle de leur peuple. Peut-être, en raison de leur âge avancé, avaient-ils cessé de demander un enfant, mais ils ont continué à prier et à offrir des sacrifices en faveur d’un Messie. Ils ont intégré leur prière particulière dans l’espérance de leur peuple. C’est pour cette raison que leur prière, comme le dira l’archange Gabriel, a été exaucée. - « (…) elle garda le silence. Elle se disait : Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi (…) »
Pourquoi garder le silence ? Pourquoi ne pas partager avec les autres les merveilles que Dieu accomplit dans nos vies ? Parce que nous courons le risque de transformer les dons du Seigneur en spectacle, en cirque pour notre propre orgueil et pour le divertissement des autres. Élisabeth elle-même nous offre une réponse à ce sujet : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »
Les œuvres du Seigneur doivent d’abord être méditées et gardées dans notre cœur, elles ne doivent pas être exposées avec incrédulité. Le moment venu, nous pourrons les partager.
Dialogue avec le Christ
Je dois admettre, Seigneur, que je ressens de la peur et de l’abandon lorsque « tu ne parles pas ». J’interprète parfois ton silence comme de l’indifférence, mais tu m’enseignes que tu as conduit ton peuple dans le désert pendant quarante ans pour connaître son cœur. Conduis-moi dans le désert et révèle-moi mon cœur, je veux rester fidèle et convaincu que tu m’écoutes en silence.
Résolution
Je vous invite à poser un acte d’abandon à Dieu. Il arrive que notre prière personnelle s’éloigne de Dieu lorsque nous ne nous sentons pas écoutés et que nous perdons de vue l’horizon. Tout comme le Seigneur accorde un enfant pour préparer la voie du Christ, pensons que le Seigneur écoute et attend. Partagez avec votre accompagnateur spirituel, si vous en avez un, cette prière, ce besoin, cette situation dont vous sentez qu’ils ne sont pas pris en compte.
18/12/2025
Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage à Joseph
Jeudi 18 décembre 2025
Évangile selon saint Matthieu 1, 18-24
Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.
Prière
Seigneur Jésus, dans cette dernière ligne droite avant Noël, je sens peut-être le besoin de faire un sprint, un ultime effort pour terminer en beauté le temps de l’Avent. Cependant, dans le passage de l’Évangile d’aujourd’hui, Joseph et Marie ne sont pas pressés, ils ne sont pas soumis à un rythme effréné. Au contraire, c’est dans le silence et la simplicité qu’ils se sont préparés à ta venue. Aide-moi à me calmer, à faire silence en moi pour pouvoir, moi aussi, me préparer à Noël !
Demande
Seigneur, enseigne-moi la simplicité !
Réflexion
- Joseph était un homme juste. Dans l’Ancien Testament, les justes sont les personnes qui vivent devant Dieu en toute sincérité, sans fuir, sans cacher une partie de leur vie à Dieu, ou sans se cacher une partie de Dieu. Si Joseph a pu affronter la situation compliquée dans laquelle il s’est retrouvé quand il s’est aperçu que Marie, sa fiancée, était enceinte, c’est parce qu’il était juste.
L’Évangile dit que Joseph, ne voulant pas dénoncer Marie publiquement, décide de la renvoyer en secret. Derrière ces mots si discrets, on entrevoit l’abîme de délicatesse, de simplicité, de « justice » de Joseph. Il ne s’agite pas, il ne perd pas sa tranquillité, il ne se met pas à échafauder impulsivement des hypothèses pour expliquer ce qui se passe. Au contraire, il ne dramatise pas, il ne court pas consulter les docteurs de la Loi, il ne laisse pas l’inquiétude ni le soupçon monter en lui. Il ne renonce pas à croire à l’innocence de Marie.
Comme l’explique le P. Victor Sion, Joseph, devant ce qu’il ne peut comprendre, se décide à la solution la plus simple : « détacher la Vierge de sa vie comme on détache un bateau du rivage » (Victor Sion, ocd, La grâce de l’instant présent, Éditions des Béatitudes 2007, p. 241). Chez Joseph, cette simplicité n’est pas un détail marginal. C’est le centre de sa relation à Dieu. « L’âme simple s’en remet à Dieu du soin de résoudre les difficultés, […] elle ne se déclare pas plus forte que Dieu, elle le laisse s’occuper lui-même de ses affaires extérieures et intérieures. » (Ibid.) Et moi ? Comment est-ce que je réagis dans les situations de crise ? Est-ce que je m’inquiète ? Ou est-ce que je fais confiance à Dieu ? - Si Joseph avait suivi son projet, il serait probablement parti un beau matin pour un pays lointain d’où il ne serait jamais revenu. Marie aurait élevé toute seule son bébé et aucun des habitants de Nazareth n’aurait soupçonné que c’était un autre sang que celui de Joseph qui coulait dans les veines de cet enfant. Certes, en abandonnant sa fiancée, Joseph aurait eu le cœur brisé, mais il aurait accepté ce sacrifice par amour pour elle et par respect pour le mystère qu’elle abritait en son sein. Voilà ce qui aurait pu arriver. Mais c’était sans compter sur les conséquences de la justice de Joseph. En effet, celui-ci est tellement juste qu’il laisse à Dieu toute latitude pour intervenir. Et lorsqu’on laisse Dieu intervenir, quand on enlève tout obstacle à son action, il ne se le fait pas dire deux fois. Il intervient en plénitude.
Pendant la nuit, l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dévoile le mot du mystère que cet homme juste, dans sa simplicité, n’avait pas osé demander. En deux minutes, Joseph comprend que Marie est la Vierge-Mère dont parle Isaïe, que son Fils, conçu du Saint-Esprit, est le Messie promis, et que lui, Joseph, le fils de David, va faire partie de la réalisation de ce mystère. Dans sa simplicité, il accepte aussitôt la responsabilité d’imposer le nom à l’enfant, et donc de « créer parfaitement le climat familial qui permettra au fils de Marie d’être le Sauveur » (Ibid. p. 242-243). L’homme compliqué, celui dont le cœur est divisé, ne peut pas laisser Dieu agir dans sa vie. L’homme simple, dont le cœur tout entier est tendu vers Dieu, est prêt à se laisser transformer par Dieu, à participer à une action aussi merveilleuse qu’inattendue, l’action du salut.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je t’en prie, unifie mon cœur ! Donne-moi un cœur simple, tout entier tourné vers toi ! Donne-moi un cœur sans division, un cœur qui ne soit pas écartelé entre des aspirations contradictoires ! Sois mon seul amour, Seigneur ! Que mon seul désir soit de faire ce qui te plaît ! Saint Joseph, sainte Vierge Marie, donnez-moi votre simplicité pour que je laisse au Seigneur qui va naître toute la place possible !
Résolution
Aujourd’hui, je prendrai un moment de prière pour exposer au Seigneur mes difficultés et lui redire ma confiance.