texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

06/04/2024

La foi dans le Christ ressuscité

 Samedi 6 avril 2024

Évangile selon saint Marc 16, 9-15

Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons. Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »

Prière

Seigneur, le mystère de ta Résurrection est le plus important de la vie chrétienne. Croire en ce mystère doit vraiment changer ma vie. Aide-moi, Seigneur, à faire en sorte que ma foi dans ce mystère ne soit pas simplement quelque chose qui reste dans ma tête, mais une vérité qui touche vraiment mon cœur.

Demande

Que la foi dans la Résurrection touche ma vie quotidienne.

Réflexion

  1. Les versets de l’Évangile que l’Église nous propose aujourd’hui sont presque les derniers de l’Évangile selon saint Marc. Ce passage nous décrit les événements ultimes du séjour terrestre du Christ juste avant l’Ascension, moment avec lequel saint Marc a conclu son Évangile. Le point central de ce passage est le manque de foi des disciples. Mais, si nous sommes honnêtes, pouvons-nous vraiment leur en vouloir ? Comment croire que l’homme qui a été publiquement exécuté il y a quelques jours est revenu à la vie ? Il est évident que les différents témoignages ne suffisent pas à convaincre les disciples. L’Évangile retient le cas de saint Thomas comme celui qui ne voulait pas croire sans avoir vu, mais force est de constater que tous les disciples sont dans la même situation. Ils ne veulent pas croire les témoignages des uns et des autres. Il faut que Jésus leur apparaisse directement pour qu’ils puissent admettre qu’il est vivant. 
  2. Il a donc été très difficile pour les disciples de croire en la Résurrection. Et nous, alors ? Comment pouvons-nous croire à ce mystère, nous qui n’avons pas reçu de vision directe du Christ ressuscité ni même les témoignages de ceux qui ont vu le Christ, témoignages insuffisants pour les disciples eux-mêmes.
    Il est très important de nous rendre compte que croire en la Résurrection n’est pas facile. Comme tout acte de foi, c’est avant tout un don de Dieu. Si nous avons du mal à croire, il faut tout d’abord demander à Dieu cette grâce. Si nous croyons, il faut penser à remercier Dieu pour ce don que nous considérons peut-être trop souvent pour acquis.
    Mais demandons-nous aujourd’hui : si Jésus n’était pas ressuscité, qu’est-ce qui changerait dans ma vie ?
  3. La foi n’est pas simplement une vertu intellectuelle. Il ne s’agit pas simplement de répondre oui ou non à des questions telles que : « Dieu existe-t-il ? » et « Jésus est-il ressuscité ? » La foi doit changer fondamentalement notre façon de vivre. Ce changement ne concerne pas forcément des éléments extérieurs ; mais un chrétien, qui croit en la Résurrection, doit être rempli d’une grande paix et d’une grande espérance. La mort n’a plus le même sens, et donc la vie non plus. Le Christ a vaincu la mort et il nous a promis d’être vainqueurs avec lui. Cette espérance n’est pas facile à préserver car notre monde nous pousse souvent plutôt vers le désespoir. « L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme. » nous dit Georges Bernanos.  

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Donne-moi une foi vivante qui sache combler ma vie de paix et d’espérance. Que je puisse vraiment vivre en témoin de ta Résurrection pour que chaque personne qui me rencontre puisse voir que, vraiment, tu es ressuscité.

Résolution

Fournir un effort aujourd’hui pour chasser les mauvaises pensées et être positif, plein d’espérance.


05/04/2024

« Venez manger »

 Vendredi 5 avril 202

Évangile selon saint Jean 21, 1-14

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

Prière

Seigneur Jésus, dans le sanctuaire de mon cœur, je me mets en ta présence. Je sais que tu parles dans le silence. Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.

Demande

Jésus ressuscité, augmente ma foi !

Réflexion

  1. Dans l’Évangile selon saint Jean, l’épisode de la pêche miraculeuse n’est pas positionné au début du ministère public de Jésus, lorsqu’il appela ses disciples à le suivre, mais à la fin. C’est le Christ ressuscité qui confère à la vie des disciples une fécondité toute nouvelle et extraordinaire. Seuls, ils n’avaient rien pêché, bien qu’ayant œuvré toute la nuit. Mais, parce qu’ils jettent le filet sur l’ordre de Jésus, alors la pêche s’avère être spectaculaire. C’est la parole de Jésus « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez » qui rend efficaces les actes des croyants. Il y a là un bel enseignement sur ce qu’est être disciple de Jésus-Christ.
  2. De plus, on retrouve dans cette scène le binôme que forment le disciple bien-aimé et Pierre. Tous deux avaient couru au tombeau (cf. Jn 20, 3-10). À chaque fois, le disciple bien-aimé semble devancer Pierre, tout en lui accordant la préséance. En effet, le disciple bien-aimé avait couru plus vite, mais avait laissé ce dernier entrer au tombeau en premier. Cependant, c’est bien le disciple bien-aimé qui, après avoir vu, avait cru. Dans le texte d’aujourd’hui, c’est encore le disciple bien-aimé qui reconnaît immédiatement le Seigneur, et non Pierre. Remarquons que le fait de qualifier Jésus de « Seigneur » est en quelque sorte l’équivalent d’une profession de foi en la divinité du Christ. C’est donc la foi qui conduit le disciple bien-aimé à reconnaître le Christ ressuscité sur le rivage. Entendant la profession de foi du disciple bien-aimé, Pierre se jette à l’eau, afin d’arriver le premier devant son Seigneur.
  3. Pendant ce temps, on imagine les autres conduire péniblement la barque, car trop pleine de poissons. Lorsqu’ils arrivent sur le rivage, le poisson est déjà prêt. Jésus ressuscité devance ses disciples. Pourtant, il leur demande tout de même d’apporter du poisson qu’ils viennent de prendre. Quel est l’intérêt de cette demande puisque le poisson est déjà prêt ? Sans doute, s’agit-il de signifier l’union entre l’action des disciples et celle du Ressuscité. Peut-être est-ce une façon de dire qu’à travers l’action des disciples, c’est le Seigneur ressuscité qui est à l’œuvre. La primauté de Pierre est encore soulignée du fait que c’est lui qui obéit immédiatement au Seigneur en apportant de ce poisson.
    Puis, le Seigneur les appelle pour manger. Cette nourriture que distribue le Ressuscité est bien évidemment la nourriture eucharistique. Le geste de la communion au pain et au poisson est le signe de la communion entre le Ressuscité et ses disciples ou, pour le dire autrement, entre le Ressuscité et les membres de l’Église. L’Église se nourrit du pain du Ressuscité. N’est-ce pas une manière d’affirmer que, lorsque le temps des apparitions sera achevé, lorsque le Christ ressuscité se rendra invisible aux yeux des disciples, alors le partage du pain sera le gage et le signe de sa présence ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, merci pour le grand don de ton Eucharistie. Merci pour cette nourriture partagée avec mes frères croyants. Elle nous unit à toi, dans la foi, bien que nous ne te voyions pas avec les yeux du corps. Donne-moi faim de ton pain ! Augmente mon désir de communier.

Résolution

Aller à la messe aujourd’hui.

03/04/2024

Liturgie baptismale — vigile pascale du 30 mars 2024

BAPTÊME DE 7 CATÉCHUMÈNES

VIGILE PASCALE DU SAMEDI 30 MARS 2024 AU SOIR (PARTIE 1)

Après qu'il soit béni, le cierge pascal est allumé sur le feu nouveau. Il symbolise le Christ qui éclaire le monde. Des cierges sont distribués aux fidèles et sont allumés à partir du cierge pascal. Le prêtre entre dans l'église obscure et chante la Lumière du Christ. La lumière du Cierge pascal éclaire les ténèbres ainsi que tous les autres cierges qui deviennent aussi lumière dans la nuit. C'est pour signifier que nous sommes nous aussi Lumière à la suite du Christ.

VIGILE PASCALE - LITURGIE EUCHARISTIQUE - 30 MARS 2024 - VIC-SUR-AISNE

Le Christ ressuscité envoie les apôtres en mission

 Jeudi 4 avril 2024

Évangile selon saint Luc 24, 35-48

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »

Prière

Seigneur Jésus, je viens à toi en ce nouveau jour. Nous sommes dans le temps pascal. Si je peux profiter de ce temps pour te rencontrer dans la prière, je veux continuer à jouir de ton intimité. Si, au contraire, je n’ai pas réussi à entrer en contact avec toi, je veux prendre ces quelques minutes, aujourd’hui, pour te parler. Je peux t’imaginer debout à côté de moi, avec les marques de ta Passion dans tes mains et tes pieds. Ce sont les marques de ton amour pour moi.

Demande

Seigneur, fais de moi ton témoin !

Réflexion

  1. Ce passage de l’Évangile nous ramène au soir de Pâques. Il doit être assez tard, étant donné que les deux disciples, qui étaient à Emmaüs au coucher du soleil, ont eu le temps de revenir à Jérusalem. Ils ont couru. Ils arrivent essoufflés au Cénacle et commencent à raconter aux apôtres que le Seigneur Jésus est ressuscité et qu’ils viennent de le voir. Mais ils se heurtent à un mur d’incrédulité. Les onze ont trop souffert de la perte du Messie, ils croient que l’on se moque de leur douleur. Les deux disciples d’Emmaüs ont beau insister, ils ne font que les rendre plus incrédules, voire agressifs. Que faire ? Et tout d’un coup, Jésus est là, au milieu d’eux. Personne ne l’a vu entrer, Il est debout devant eux et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
    On peut s’imaginer les secondes de silence qui suivent ces paroles de Jésus. Personne n’ose bouger. Mais le rythme cardiaque des apôtres s’accélère à toute vitesse. Un ouragan de surprise, de doute, de joie et de remords déferle sur eux. Ils sont tellement bouleversés qu’ils sont incapables de parler. C’est Jésus qui doit rompre le silence. Les onze s’apaisent, un grand bonheur inonde leur cœur. L’un des premiers fruits que la Résurrection nous apporte, c’est la joie. Si nous faisons la rencontre du Seigneur ressuscité, même les douleurs les plus grandes vont laisser place à la joie de Pâques.
  2. Ce passage de l’Évangile nous conduit à une question : si le Seigneur veut que nous croyions en lui, pourquoi ne nous apparaît-il pas directement ? Ce serait tellement plus facile… Mais ce serait nous forcer à croire, nous n’aurions pas le choix. Jésus nous aime tellement qu’il refuse de nous enlever la liberté. Il nous laisse libres de croire en sa Résurrection. Chaque jour, nous avons l’occasion de renouveler notre « Oui, Seigneur, même si je ne t’ai jamais vu, je crois que tu es vraiment ressuscité ! » Et lui de répondre : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jn 20, 29)
  3. Finalement, Jésus explique les Écritures à ses apôtres. La première partie des prophéties s’est déjà réalisée : le Messie est mort et il est ressuscité le troisième jour. Il ne manque plus que la deuxième partie, l’annonce de la conversion et du pardon des péchés à toutes les nations. Les onze apôtres ont commencé cette mission et beaucoup d’entre eux y ont été fidèles jusqu’au martyre. Nous, nous continuons cette mission de témoignage. Être témoins du Christ ressuscité signifie transmettre l’amour de Dieu par nos paroles et, surtout, par l’exemple de notre vie.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, merci pour ce moment d’intimité avec toi ! Je viens te supplier de m’aider. Regarde combien je me sens faible en face de la mission que tu me confies ! Augmente ma foi, pour que je puisse témoigner de toi avec assurance, comme les apôtres après la Pentecôte ! Et, si nécessaire, donne-moi la force de te rendre témoignage jusqu’au martyre !

Résolution

Être un témoin de la Résurrection par ma joie, spécialement en présence des personnes qui me sont le moins sympathiques.


Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain

 Mercredi 3 avril 2024

Évangile selon saint Luc 24, 13-35

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Prière

Seigneur, comme les disciples d’Emmaüs, j’ai besoin que tu m’expliques les Écritures. Je viens de lire ce texte de l’Évangile, mais si tu ne me donnes pas ton Esprit, je ne vais pas pouvoir me laisser interpeller et transformer par tes paroles de vie. Sainte Vierge Marie, Mère du Ressuscité, je te confie ce moment de prière.

Demande

Seigneur ressuscité, donne-moi la grâce de te rencontrer !

Réflexion

  1. Ce passage de l’Évangile me transporte sur la route de Jérusalem à Emmaüs, l’après-midi de Pâques. Mais les deux hommes qui marchent sur ce chemin ne savent pas que c’est Pâques, du moins, pas encore. Pour l’instant, la seule chose qu’ils savent, c’est que le prophète nommé Jésus est mort. Il est mort dans d’affreuses souffrances et ses pouvoirs miraculeux n’ont servi à rien face au supplice de la croix. Pourtant, ils avaient mis tous leurs espoirs dans ce Jésus, cet homme qui exhalait une telle bonté et une telle autorité que beaucoup le suivaient avec enthousiasme. Les deux voyageurs étaient même convaincus que c’était lui qui allait enfin libérer Israël de l’oppression romaine. Ils étaient quasiment sûrs que c’était lui, le Messie.
    Et pourtant… cela fait désormais deux jours que leurs espoirs se sont écroulés comme un château de cartes et leurs rêves messianiques sont partis en fumée. Après tant de temps passé à suivre les pas d’un sauveur illusoire, ils se sentent terriblement frustrés, et peut-être honteux aussi, eux qui n’ont pas eu le courage d’accompagner le maître jusqu’au calvaire. Maintenant, tout cela, c’est du passé. En tournant le dos à Jérusalem, ils tournent une page de leur histoire.
  2. Pendant que les deux hommes ruminent leurs sombres pensées, un troisième voyageur les rattrape et se joint à la conversation. Le nouveau venu gagne rapidement leur confiance par sa simplicité. Les deux disciples lui ouvrent leur cœur, ils confient leur déception à son oreille attentive. Et tout d’un coup, ce confident se transforme en maître. Jusque-là, il s’était contenté d’écouter, mais à présent, c’est lui qui parle. Et malgré les durs reproches que l’inconnu leur adresse, ils ne peuvent s’empêcher de le laisser parler. Ils sentent confusément que ses paroles leur font du bien. C’est comme un remède qui apaise leur désespoir et adoucit leur tristesse. Ce compagnon de marche leur fait découvrir dans Moïse et les prophètes des réponses à leurs doutes les plus angoissants. Alors que le soleil se couche, leurs sombres visages commencent à s’éclaircir.
    À la tombée du jour, les deux disciples sont tellement séduits par cette conversation qu’ils invitent le mystérieux voyageur à dîner avec eux. C’est là que, au moment de la fraction du pain, ils se rendent compte, en un éclair, que cet homme n’est pas un inconnu. Ce compagnon de route au discours tellement agréable, c’est quelqu’un dont le cadavre devrait être étendu dans un tombeau, avec les mains et les pieds encore rouges du sang de la crucifixion. Cet homme qui vient de disparaître à leurs yeux, c’est Jésus de Nazareth. Il est ressuscité !
  3. Le récit du voyage jusqu’à l’auberge s’est déroulé de façon très lente. Mais le retour à Jérusalem est tellement rapide qu’il tient en une seule phrase. En effet, une fois que les disciples d’Emmaüs reconnaissent Jésus, une fois qu’ils se rendent compte du feu qui brûle dans leur cœur, ils repartent vers Jérusalem sans perdre une seconde. La joie grandissante de cette rencontre inattendue envahit toute leur pensée. Ils ne pensent même pas à la fatigue du chemin.
    Le Christ est ressuscité. Cette nouvelle ne laisse personne en repos. Qu’il s’agisse de Marie Madeleine, des saintes femmes ou des disciples d’Emmaüs, ils ont tous besoin de courir pour aller l’annoncer aux apôtres, comme si leur vie en dépendait. Et justement, de quoi pourrait dépendre ma vie, si ce n’est de la victoire sur la mort ? La mort a été vaincue, et avec elle le visage menaçant de la vieillesse et de la souffrance. Le jour de Pâques, une brise de fraîcheur a commencé à souffler sur le monde. Deux mille ans plus tard, elle n’a rien perdu de sa force. Le Christ ressuscité continue à rencontrer personnellement tous les hommes, il vient à ma rencontre pour m’offrir la vie.

Dialogue avec le Christ

Prions avec les mots de l’homélie de Pâques 2013 du pape François : Seigneur, ouvre-moi à ta nouveauté qui transforme, à tes surprises qui sont si belles. Rends-moi capable de faire mémoire des rencontres avec toi dans mon histoire personnelle et dans celle du monde. Rends-moi capable de te reconnaître, toi, le Vivant, vivant et agissant au milieu de nous. Apprends-moi chaque jour à ne pas chercher parmi les morts celui qui est vivant ! (Homélie 30 mars 2013, adaptation du dernier paragraphe).

Résolution

Aujourd’hui, je ferai mémoire de ma rencontre avec le Seigneur !


01/04/2024

Marche des vocations Soissons

« Je monte vers mon Père et votre Père »

 Mardi 2 avril 2024

Évangile selon saint Jean 20, 11-18

En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Prière

Avec Marie-Madeleine, je désire faire l’expérience de ta Résurrection, Seigneur. Marie-Madeleine a eu la chance de te connaître personnellement de ton vivant. Elle a été pardonnée, elle s’est sentie aimée, valorisée. Elle t’a suivi et est devenue ton apôtre. Elle t’a vu mourir atrocement sur la croix, sans raison, toi l’innocent. Maintenant elle pleure. Elle désire t’aimer encore, te revoir ou au moins vénérer ton corps.

Demande

Ouvre mes yeux, Seigneur, ouvre mon cœur pour que je croie en toi. Que la foi en ta Résurrection transforme profondément ma vie. Que ta vie éternelle victorieuse coule dans mes veines. Tu m’as racheté par le prix de ton sang sur la croix. Maintenant tu me fais vivre avec toi de ta vie et de tes dons.

Réflexion

Le temps de Pâques dure 50 jours. Nous sommes habitués à vivre le temps de Carême comme un temps d’effort et de conversion. Le mystère central de notre foi est l’Incarnation du Fils de Dieu, sa vie, sa mort et sa Résurrection. Nous vivons maintenant l’Octave de Pâques, puis suivra le temps pascal : 50 jours pour se réjouir avec le Christ vivant, 50 jours pour vraiment croire à sa Résurrection, 50 jours pour se convertir à la vie nouvelle de Dieu en nous.
Entrons dans la scène de l’Évangile. Le Christ est ressuscité, mais ses disciples ne le savent pas. Marie-Madeleine vient de bon matin pour vénérer au moins son corps. Elle pleure.

  1. Dans les larmes de Marie-Madeleine, je retrouve toutes mes tristesses, mes états d’âme, ce qui me fait souffrir en ce moment. Mon âme aussi pleure pour tant de raisons. Les deux anges et Jésus lui-même me demandent : « Pourquoi pleures-tu ? » Et alors je peux m’épancher intérieurement, et déposer dans son cœur toutes mes peines, lui raconter et lui expliquer tout ce qui m’arrive, tout ce qui m’opprime.
    Marie-Madeleine ne reconnaît pas les anges, elle ne reconnaît pas non plus Jésus (qu’elle aime beaucoup pourtant et qu’elle recherche). Sa tristesse l’aveugle. Le Christ est là, présent, elle ne le voit pas. Dieu lui envoie ses anges, elle ne les voit pas.
  2. Dans le silence, soudain, elle écoute sa voix. Elle entend son nom. « Marie ! » Elle reconnaît alors la voix de Dieu. Dans le silence de la prière, dans la paix retrouvée, dans ce dialogue où je peux tout lui dire et sentir que lui vraiment m’écoute, j’entends enfin sa voix : « Je suis ressuscité ! Je suis là près de toi. J’ai vaincu la mort pour toi. Je demeure désormais en toi. Je vis en toi. Je serai vainqueur de ta vie avec toi. »
    Si Jésus a vaincu la mort, il a pris sur lui le mal sous toutes ses formes, il m’a racheté au prix de son sang et il m’offre son amour et sa vie divine pour toujours. Aucun de mes péchés n’est un obstacle à son pardon, à la force du rachat qu’il a souffert pour moi.
  3. Sa victoire, c’est la mienne. Elle est pour moi.
    Quand Jésus dit : « Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu », il dit bien que tout ce qui est à lui est à moi. Son Père est mon Père. Sa victoire est ma victoire. Sa vie est ma vie. Jésus, par sa Résurrection, m’offre tous ces dons : sa grâce, sa Mère, son Père, son Esprit, sa victoire sur la mort, la vie éternelle, sa force contre tout mal, sa patience infinie, sa joie d’aimer et d’être toujours uni à son Père.
    Que signifie la Résurrection du Christ pour moi ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux croire. Augmente en moi la foi. Explique-moi la force et le pouvoir de tes mystères. Si je contemple le mystère de ta Résurrection, jusqu’à y participer – jusqu’à entrer moi aussi dans ce mystère – j’expérimenterai une joie nouvelle ; une joie qui vient de ta victoire, de ta vie et de ton amour à l’œuvre en moi.
Que ma prière soit une vraie rencontre avec toi dans la foi. Qu’aucune tristesse, aucune circonstance adverse, aucune tempête ne soit un obstacle à ma foi. Ta Résurrection est plus vraie que toutes mes tristesses, que tous mes doutes, que toutes mes difficultés. Jésus, tu es vraiment ressuscité ! Fais-moi vivre de ta vie, de ton amour, et de ta joie.

Résolution

Je tournerai souvent mon cœur vers le Christ dans la journée, et aussi à chaque tristesse, à chaque difficulté pour lui demander son aide et pour que ce soit lui qui vive et agisse en moi, me souvenant que je ne suis jamais seul.

Message du Pâques de Mgr Renauld de Dinechin

« Soyez sans crainte »

 Lundi 1er avril 2024

Évangile selon saint Matthieu 28, 8-15

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

Prière

Reprendre le chant : « Ne crains pas »

R/ Ne crains pas, je suis ton Dieu,
C’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton nom.                       
Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.                                    
Ne crains pas, car je suis avec toi.                                         

Toi, mon serviteur, je te soutiendrai,
Toi, mon élu que préfère mon âme.
Je mettrai en toi mon Esprit,
Je te comblerai de mon Esprit.

Le Seigneur m’a appelé dès le sein de ma mère,
Il a prononcé mon nom.
C’est lui qui m’a formé pour être son serviteur,
Le témoin de sa gloire.

Demande

Seigneur Jésus ressuscité, donne-moi la grâce de te rencontrer. Viens me libérer de mes craintes !

Réflexion

  1. « (…) Jésus vint à leur rencontre (…) »
    La joie de Pâques, la joie de la Résurrection du Seigneur jaillit de cette vérité de notre foi. C’est le Seigneur qui vient à notre rencontre. Personne, ni les apôtres, ni les disciples, ni la Vierge Marie n’ont assisté à la Résurrection en elle-même. C’est Jésus qui s’est révélé pendant quarante jours aux siens. Aujourd’hui encore, si nous croyons, c’est parce que Dieu nous a aimés le premier et qu’il est venu à notre rencontre. Prenons un moment pour prendre conscience de cela dans notre propre histoire personnelle. Quels ont été les moments où le Seigneur est venu à ma rencontre pour me combler de sa paix, sa joie et son amour ?
  2. « Soyez sans crainte (…) »
    Cette expression apparaît de nombreuse fois dans les Saintes Écritures, plus de 365 fois. C’est comme si le Seigneur voudrait mettre en évidence cette faiblesse qui est en nous et nous appeler à la confiance chaque jour de l’année. Quelles craintes m’habitent en ce moment ? Comme les saintes femmes de l’Évangile d’aujourd’hui, je suis appelé à les abandonner à Jésus ressuscité afin qu’il puisse m’en libérer.
  3. « Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
    Jésus vient à notre rencontre mais il nous invite aussi à le chercher. Cette recherche de Dieu au quotidien me rend davantage disponible pour l’accueillir. La prière, la lecture des Saintes Écritures, les sacrements, la charité fraternelle sont tant de moyens à notre disposition tous les jours pour nous disposer à recevoir le Seigneur qui vient à notre rencontre.
    Mais « Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ? Comment proclamer sans être envoyé ? » (Rm 10, 14-15) Dieu a aussi besoin de nous afin que de nombreuses personnes puissent faire cette rencontre avec le Christ ressuscité. Ensuite, c’est lui-même qui nous envoie pour partager cette expérience de Jésus avec nos frères. Comment suis-je engagé personnellement dans la transmission de ma foi ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je te rends grâce d’être venu à ma rencontre et de m’avoir aimé le premier. Ô combien je désire te connaître et t’aimer chaque fois plus et chaque fois mieux. Mon âme a soif de toi et te cherche ! Je te confie toutes mes peurs et mes craintes. Prends-les, Seigneur, afin de m’en délivrer. Envoie-moi en mission, Seigneur, pour annoncer à mes frères la bonne nouvelle de ta Résurrection.

Résolution

Confier au Seigneur les personnes que je souhaiterais rapprocher de Dieu et demander pour elles la grâce de la foi.