texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

20/05/2024

Au pied de la croix

Lundi 20 mai 2024 

Évangile selon saint Jean 19, 25-34

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

Prière

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
« Regardez-moi, ô mon bien-aimé et bon Jésus, prosterné aux pieds de votre divine présence. Je vous prie et vous supplie, avec une grande ferveur d’âme, de bien vouloir graver dans mon cœur les sentiments les plus vifs de foi, d’espérance et de charité, le repentir sincère de mes péchés et la ferme résolution de ne plus jamais vous offenser. Tandis que, avec tout l’amour et la tristesse dont je suis capable, je considère et médite sur vos cinq plaies, en gardant à l’esprit ce qui a été dit de vous, ô mon Dieu, par le saint prophète David : “On m’a transpercé les mains et les pieds, et tous mes os peuvent être comptés.” »
(Prière du P. Théodore d’Almeyda)

Demande

Au cours de cet exercice de contemplation, nous voulons placer notre regard, toute notre attention et notre cœur sur la personne de Marie, Mère du Christ et de tous ceux qui croient en son Fils. En contemplant le calvaire par lequel elle est devenue la Mère de tous les croyants, nous désirons obtenir la grâce d’éprouver les mêmes sentiments que Marie : voir comme elle a vu, aimer comme elle a aimé.

Réflexion

  1. Présence
    D’abord, nous choisissons un lieu privilégié pour le déroulement de notre contemplation, nous voulons être seuls dans ce lieu et plaçons devant nous une croix et une image de la Vierge qui stimulera dans nos cœurs de tendres sentiments de piété filiale.
    Plaçons-nous maintenant dans le temps et l’espace où se sont déroulés les événements du Vendredi Saint. Imaginons que nous nous trouvons au sommet du Golgotha, quelques instants avant la mort du Seigneur. Nous faisons partie de la grande foule venue assister au « spectacle ». Tout autour de nous, d’autres crient des insultes, des hurlements, … Règnent la confusion, le mécontentement, la rage, la colère… Au milieu du chaos, vous la voyez, elle, la Mère des douleurs, elle aussi crucifiée avec son Fils, non pas dans son corps mais dans son âme, la chair de sa chair et les os de ses os.
  2. Ressentir
    Vous remarquez immédiatement que son silence crie ce que ses lèvres taisent, que son corps crie ce que son âme tait, en ce moment, les larmes aux yeux, les poings serrés, le corps contracté par la douleur. Face à ces gestes, nous ne pouvons que nous interroger sur ce qu’il y a dans le cœur de Marie à cet instant, sur ce qu’il y a dans notre cœur lorsque nous contemplons une mère souffrant pour son enfant.
    L’impuissance d’être empêchée de soulager les douleurs infligées à son Fils par les Romains ; la tristesse de voir son Fils réduit à l’état de malfaiteur ; la confusion et la perplexité face à la « passivité » de son Fils.
    Une chose est sûre, jamais il n’a éprouvé de honte à vivre ces moments. Il n’a pas fui, il n’a pas nié. À tout moment, elle a gardé l’espoir.
  3. Aimer
    En la personne de Marie, nous pouvons voir l’image vivante des paroles de saint Paul lorsqu’il décrit l’amour chrétien. Elle n’a jamais envié la divinité du Christ. Connaissant l’origine de son Fils, elle n’a jamais agi par orgueil, et encore moins aspiré à une position privilégiée en tant que Mère du Fils de Dieu. Elle n’a certainement pas tenu compte du mal que d’autres lui avaient infligé par la mort de son Fils. Elle a supporté les insultes et le mépris ; elle a cru aux paroles de l’ange et à la prédication de son Fils ; elle a gardé l’espérance ; elle a porté avec son Fils le fardeau de la croix. Elle a été capable de tout par amour.
    Par amour, en contemplant l’amour de Marie, nous pouvons imiter ce même amour et aimer comme elle a aimé.

Dialogue avec le Christ

Je vous invite à écouter le chant « Moi si j’avais commis » pour réfléchir à notre besoin d’amour du Christ et à son besoin d’être aimé par nous.

Résolution

Préparons notre prochaine confession à la lumière du texte de la première Lettre aux Corinthiens 13, 1-13. Examinons notre amour.