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CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

25/05/2024

Enfant de Dieu

 Samedi 25 mai 2024

Évangile selon saint Marc 10, 13-16

En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Prière

« Des gens présentaient à Jésus des enfants (…) » Dans ma prière, je suis comme ces gens qui viennent présenter leurs enfants à Jésus. Je te présente, Seigneur, ma vie, ma journée, mes intentions, toutes les personnes qui ont besoin de toi.
Je viens à toi, je te cherche. J’ai besoin de toi. Sois présent auprès de moi pour cette nouvelle journée. Viens prier en moi. Ouvre mon cœur à ta présence.

Demande

Seigneur Jésus, parle-moi de ton Royaume ; parle-moi de ton Père ; parle-moi de tes projets d’amour pour moi et pour le monde.

Réflexion

  1. « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas (…) »
    La première réponse de Jésus est l’accueil. Il est ouvert à tous. Il réprimande ses disciples d’être « sélectifs », de mettre un obstacle à certaines personnes qui aimeraient l’approcher mais qui ne s’en considèrent pas dignes. Jésus veut accueillir les enfants qu’on lui présente.
    Jésus veut recevoir tout ce que je lui présente aujourd’hui dans ma prière, toutes les personnes qui me sont chères. On sait qu’à l’époque les enfants n’étaient pas considérés. Jésus les donne en exemple pour comprendre son Royaume.
  2. « Le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »
    Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle ceci : « Devenir enfant par rapport à Dieu est la condition pour entrer dans le Royaume » (CEC, 526), en citant l’Évangile de saint Matthieu :
    « À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » (Mt 18, 1-5)
    Devenir enfant par rapport à Dieu, c’est savoir que nous avons un Père, que nous avons une Mère, que nous sommes aimés inconditionnellement, pour toujours, que nous soyons bien portants ou malades, grands ou petits, jeunes ou âgés. Nous sommes toujours les enfants bien-aimés du Père. Nous disposons toujours d’un endroit où nous sommes chez nous, à la maison, ne serait-ce que dans le Cœur de Dieu. Je n’ai rien à prétendre de plus (ni de moins) : je suis enfant de Dieu, avec le Christ, cohéritier de toutes les richesses divines avec le Christ. Mon héritage est immense.
    À ses enfants, Dieu le Père révèle les secrets de son Royaume. Il faut que je me considère son enfant, pour l’écouter, pour connaître intimement toute sa bienveillance à mon égard.
  3. Je suis enfant de Dieu
    Je suis déjà enfant de Dieu et je peux le devenir de plus en plus. Je peux approfondir les fruits de mon baptême.
    Voici quelques passages du Catéchisme de l’Église catholique sur le baptême, sur lesquels je peux méditer :
    CEC, 1694 : « Incorporés au Christ par le Baptême, les chrétiens sont ‘’morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus’’ (Rm 6, 11), participant ainsi à la vie du Ressuscité (cf. Col 2, 12). À la suite du Christ et en union avec Lui (cf. Jn 15, 5), les chrétiens peuvent ‘’chercher à imiter Dieu comme des enfants bien-aimés et suivre la voie de l’amour’’ (Ep 5, 1), en conformant leurs pensées, leurs paroles et leurs actions aux ‘’sentiments qui sont dans le Christ Jésus’’ (Ph 2, 5) et en suivant ses exemples (cf. Jn 13, 12-16). »

    CEC, 1828 : « La pratique de la vie morale animée par la charité donne au chrétien la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Il ne se tient plus devant Dieu comme un esclave, dans la crainte servile, ni comme le mercenaire en quête de salaire, mais comme un fils qui répond à l’amour de ‘’Celui qui nous a aimés le premier’’ (1 Jn 4, 19) :
    Ou bien nous nous détournons du mal par crainte du châtiment, et nous sommes dans la disposition de l’esclave. Ou bien nous poursuivons l’appât de la récompense et nous ressemblons aux mercenaires. Ou enfin c’est pour le bien lui-même et l’amour de celui qui commande que nous obéissons (…) et nous sommes alors dans la disposition des enfants.
     »
    Et nous pouvons méditer aussi ces numéros sur la vie de la Sainte Trinité en nous.

    CEC, 690 : « Jésus est Christ, oint, parce que l’Esprit en est l’onction et tout ce qui advient à partir de l’Incarnation découle de cette plénitude. Quand enfin le Christ est glorifié, il peut à son tour, d’auprès du Père, envoyer l’Esprit à ceux qui croient en lui : il leur communique sa gloire, c’est-à-dire l’Esprit Saint qui le glorifie. La mission conjointe se déploiera dès lors dans les enfants adoptés par le Père dans le Corps de son Fils : la mission de l’Esprit d’adoption sera de les unir au Christ et de les faire vivre en lui. »

    CEC, 736 : « C’est par cette puissance de l’Esprit que les enfants de Dieu peuvent porter du fruit. Celui qui nous a greffés sur la vraie Vigne, nous fera porter ‘’le fruit de l’Esprit qui est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi’’ (Ga 5, 22-23). L’Esprit est notre Vie ; plus nous renonçons à nous-mêmes, plus l’Esprit nous fait aussi agir : ‘’Par communion avec lui, l’Esprit Saint rend spirituel, rétablit au Paradis, ramène au Royaume des cieux et à l’adoption filiale, donne la confiance d’appeler Dieu Père et de participer à la grâce du Christ, d’être appelé enfant de lumière et d’avoir part à la gloire éternelle. »
    (Voir aussi CEC, 1, 219, 239, 260, 1692, 1695, 1997, 2565).

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, avec toi, je peux appeler Dieu mon Père. Fais-moi grandir dans la confiance filiale, et ainsi vivre en toute liberté et dans la joie, répondant à l’amour de Dieu, par l’amour.

Résolution

« Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. » Je peux fermer les yeux et me réjouir que le Seigneur m’embrasse et me bénisse. Je fermerai les yeux plusieurs fois dans la journée pour sentir que Dieu m’embrasse et me bénit.