texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

03/06/2024

« Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent »

 Lundi 3 juin 2024

Évangile selon saint Marc 12, 1-12

En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens : « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides. De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !” Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! » Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. – Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

Prière

Viens, Esprit Saint, visiter nos cœurs de ton intelligence pour ouvrir nos âmes à la compréhension du Verbe. Que par toi la Parole de Dieu et le Christ nous soient encore un peu découverts en ce jour. Amen.

Demande

Seigneur, emplis nos cœurs d’humilité, pour reconnaître comme les pharisiens ce que la parabole viens nous révéler de nous-mêmes mais avec la confiance en ta miséricorde et la soif de conversion du cœur.

Réflexion

  1. « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde (…) et partit en voyage. »
    La parabole que raconte Jésus trace à grands traits, et remarquablement, l’histoire du peuple élu jusqu’à Jésus, c’est-à-dire l’histoire de l’humanité et de ses combats : le péché originel. Si le voyage est une métaphore, Jésus signifie bien comment Dieu a créé l’humanité et son monde avec amour : il lui a donné tous les moyens d’être indépendante, autonome, et ainsi libre face à lui : « il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. » Dieu a même accepté d’effacer sa trace visible de la création pour nous permettre de le choisir en toute autonomie et liberté : c’est ce que nous pouvons entendre par la mise à distance et l’épreuve d’autonomie que constitue le « départ en voyage ».
  2. « (…) pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. »
    Dans ce beau projet, les choses se gâtent quand il faut reconnaître à Dieu ce qu’il a accompli. Parce qu’il s’est retiré de notre paysage visible pour respecter notre liberté, au profit de messagers, puis finalement de son Fils pour nous faire connaître avec notre langage sa présence. Dieu n’est pas un deus ex machina. C’est avec notre monde qu’il nous parle, sinon nous ne serions pas libres de le choisir s’il s’imposait à nous. Notre liberté est un drame parce qu’elle induit que, comme ces vignerons, nous pouvons rejeter les messagers, voire Dieu lui-même à travers son Fils, et vouloir devenir des « dieux » en nous appropriant l’héritage. En nous croyant les maîtres. Mais cette liberté est aussi une preuve d’amour de Dieu dont nous devons nous montrer dignes en voyant par le langage du monde les invitations à lui donner ce qui lui revient.
  3. « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle. »
    C’est là l’œuvre du Seigneur : alors, quels sont les signes du monde dans lesquels nous devons voir l’œuvre du Seigneur pour ne pas faire la même erreur que les vignerons ? Si Dieu emploie le langage de la nature, du monde, il n’emploie pas la logique de l’esprit du monde. C’est la pierre rejetée, l’homme moqué, le visage défiguré qui nous rappellent à notre divine origine, à l’amour auquel nous sommes appelés. Il nous faut sortir de l’esprit du monde pour découvrir quels sont ces rebuts moqués qui témoignent de notre dignité humaine, dignité humaine créée à l’image de Dieu. Et retrouver Dieu à travers eux. En premier lieu, mes faiblesses, pierre d’angle de ma relation à Dieu, par lesquelles je découvre son amour et j’apprends à l’aimer.

Dialogue avec le Christ

Ô mon Sauveur, qu’ils sont laids ceux qui, pétris d’ingratitude, ne reconnaissent pas en toi le Père, et étouffés par l’ingratitude, croient pouvoir devenir les maîtres d’un monde dont toi seul peux les rendre dignes ! Je suis comme eux pourtant parfois, je peux devenir comme eux et aller jusqu’au refus radical à force de devenir aveugle et sourd à ces messagers que l’esprit du monde retranche. Pardonne-moi, Seigneur !

Résolution

Seigneur, en ce jour, je veux me rappeler au moins l’une de ces pierres d’angle, l’un de ces faibles pour le monde que j’ai pu, avec d’autres, tourner en dérision. Je te prie pour lui ou pour elle. Donne-moi de voir ton image à travers cette personne.
Jésus-Christ, mon Seigneur et Sauveur, apprends-moi à savoir regarder mes faiblesses. C’est par elles que tu te fais mon Rédempteur. Enseigne-moi comment les vivre avec toi, comment en faire ce lieu principal où tu me fais grandir, la pierre d’angle de nos relations.