texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

22/07/2024

J’ai trouvé celui que mon âme désire

 Lundi 22 juillet 2024

Évangile selon saint Jean 20, 1.11-18

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Prière

« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. » (Ps 62, 2-5)

Demande

Seigneur, donne-moi la grâce de la persévérance.

Réflexion

  1. « Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. »
    Nous suivons Marie Madeleine le matin de la Résurrection, très tôt. La ville est encore dans les ténèbres, et pourtant elle la traverse, en courant, pour se rendre au tombeau de ce Jésus qu’elle a accompagné dans sa Passion, de « celui que son cœur aime ».
    Nous pouvons ici faire un parallèle avec le Cantique des cantiques proposé en première lecture de ce jour : « Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. » (Ct 3, 1-2)
    Nous retrouvons dans cette quête de Marie Madeleine la quête de la bien-aimée du Cantique des cantiques, et nous pouvons y retrouver aussi notre propre quête spirituelle. Nous aussi, nous désirons trouver le Seigneur, nous le cherchons, et souvent nous pouvons dire aussi « je ne l’ai pas trouvé ». Cette expérience spirituelle est partagée par tous, et fait dire à sainte Thérèse d’Avila ces reproches en parlant à Dieu au milieu de ses multiples occupations : « Faut-il encore que vous vous cachiez dans les rares instants qui me restent pour jouir de vous ? Comment votre miséricorde s’en accommode-t-elle ? Comment votre amour pour moi peut-il le supporter ? » (Sainte Thérèse d’Avila, Autobiographie, XXXVII)
    M’arrive-t-il parfois de ressentir cette absence, ce silence de Dieu ? Quelle attitude j’adopte alors ? Découragement ? Colère ? Résignation ? Acceptation ? Persévérance ?
  2. « Elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. »
    Marie Madeleine, enfermée dans son chagrin et dans sa recherche, ne peut reconnaître Jésus par elle-même. Il faudra qu’il se révèle à elle en l’appelant par son nom… Combien de fois, nous aussi, sans doute ignorons-nous la présence de Jésus à nos côtés, chez les autres, dans les évènements ? Savons-nous prendre le temps d’un silence intérieur nécessaire pour nous ouvrir à sa présence ?
    Rappelons-nous et faisons nôtre cette belle prière de saint Augustin : « Tard je t’ai aimée, Beauté ancienne et si nouvelle ; tard je t’ai aimée. Tu étais au-dedans de moi et moi j’étais dehors, et c’est là que je t’ai cherché. Ma laideur occultait tout ce que tu as fait de beau. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi. Ce qui me tenait loin de toi, ce sont les créatures, qui n’existent qu’en toi. Tu m’as appelé, tu as crié, et tu as vaincu ma surdité. Tu as montré ta lumière et ta clarté a chassé ma cécité. Tu as répandu ton parfum, je t’ai humé, et je soupire après toi. Je t’ai goûté, j’ai faim et soif de toi. Tu m’as touché, et je brûle du désir de ta paix. Amen ! » Saint Augustin d’Hippone (354-430), Les Confessions 10, 27.
  3. « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire (…) »
    La tentation, devant une révélation de la présence de Jésus, peut être de vouloir figer l’instant, pour soi, comme le dit si bien Pierre au moment de la Transfiguration : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » (Mt 17, 4)
    Or si nous avons la grâce de pouvoir vivre des temps de prédilection, c’est d’une part pour nous renforcer dans notre foi, ce qui nous fait grandir dans l’amour de Dieu, mais aussi pour nous envoyer annoncer la Bonne Nouvelle à nos frères, comme le demande Jésus à Marie Madeleine, qui va immédiatement l’annoncer aux disciples.
    Avons-nous conscience que notre désir de rencontrer Jésus nous transforme dans notre amour, pour lui d’abord, mais aussi pour nos frères à qui il nous demande de l’annoncer ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci pour ce temps de prière passé avec toi. Merci de me donner l’occasion de te désirer et de te chercher. Aide-moi à pouvoir dire, dans la persévérance de ma prière quotidienne, avec la bien-aimée du Cantique des cantiques : « J’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas. »

Résolution

M’interroger sur ma façon d’être disciple missionnaire, à l’image de Marie-Madeleine, grâce à ma vie spirituelle.