texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

30/07/2024

La parabole de l’ivraie

 Mardi 30 juillet 2024

Évangile selon saint Matthieu 13, 36-43

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Prière

Jésus, me voici en ta présence pour venir t’écouter. Pourtant, comme tes disciples, j’ai besoin de ton aide pour comprendre ton langage qui reste parfois mystérieux et impénétrable.

Demande

Ouvre mes oreilles pour que j’entende ta Parole. Révèle-moi les trésors de ta sagesse et explique-moi cette parabole.

Réflexion

  1. Aujourd’hui, Jésus nous donne les clés de lecture pour interpréter la parabole de l’ivraie. Cette parabole parle de la fin des temps. C’est donc une parabole eschatologique, qui nous oriente vers la fin de toute chose, lorsque Dieu se donnera à voir, lorsqu’il rétablira la justice sur tous les vivants et lorsqu’il fera entrer ses fils dans son Royaume. Pourtant, cette parabole sur les temps derniers doit aussi éclairer notre présent.
    La première chose que Jésus explique, c’est que c’est lui qui a semé le bon grain dans le champ, c’est-à-dire que c’est lui qui a suscité des fils de son Royaume dans le monde. C’est lui qui est à l’œuvre dans nos vies, c’est lui qui fait grandir dans nos cœurs l’aspiration à le connaître toujours plus, c’est lui qui attise sans cesse notre soif de vérité et notre désir de Dieu. Encore faut-il savoir reconnaître l’action de Jésus dans notre vie : ses dons, ses grâces, sa force dans l’épreuve, sa compagnie dans la solitude, sa paix dans les tensions ou dans les conflits… Savoir déceler sa présence par une fine écoute, c’est déjà lui répondre.
  2. La deuxième chose que nous apprend la parabole, c’est que le Mauvais est lui aussi à l’œuvre. Il ne sème pas du bon grain, mais de l’ivraie. Lui aussi se suscite « des fils ». Ce sont ceux qui font le mal et qui sont des occasions de chute pour les autres.
    Pourtant, les fils du Royaume et les fils du Mauvais grandissent ensemble, en partageant le même monde. Impossible de les séparer et de les distinguer clairement tant qu’ils marchent sur le chemin de la vie côte à côte. Car tant que l’on avance, on a toujours la possibilité de changer, pour le meilleur ou pour le pire. Le temps qui nous est donné sur terre est le temps nécessaire à notre conversion. Comme l’écrit l’apôtre Pierre dans son épître : « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion. » (2 P 3, 9)
  3. Mais il serait naïf de penser que les hommes puissent être simplement classés en deux catégories : les bons d’un côté et les mauvais de l’autre. Sans doute devons-nous aussi maintenir que la frontière entre le bien et le mal existe également en nous-mêmes. Que le bon grain et l’ivraie se côtoient et poussent ensemble dans nos cœurs : nous le savons bien par expérience. Alors, la parabole de Jésus nous rappelle que Dieu ne s’en scandalise pas. Il sait de quoi nous sommes faits. Il sait que nous vivons bien souvent tiraillés entre le bien et le mal. Il sait que le combat a lieu d’abord à l’intérieur de nous et pas tant à l’extérieur.
    Le temps de cette vie est donc le temps d’un combat, le temps propice pour nous tourner toujours plus vers Dieu, bref le temps de notre conversion. Mais surtout, sans nous effrayer de voir l’ivraie pousser avec le bon grain. Si Jésus ne s’en inquiète pas, pourquoi nous en inquiéterions-nous ? Offrons-lui plutôt ce que nous sommes. Cessons de nous regarder nous-mêmes et employons notre énergie à le servir. Le Seigneur se chargera de séparer lui-même le bien et le mal qui se déchirent en nous.

Dialogue avec le Christ

Merci, Jésus, pour ta Parole qui m’éclaire. Merci pour ta patience envers moi. Tu connais le combat que je traverse. Viens semer dans mon champ le bon grain qui me fait chaque jour vivre comme un fils de ton Royaume.

Résolution

Je m’organiserai ces prochains jours pour aller me confesser, c’est-à-dire pour donner à Jésus l’occasion de tout me pardonner et de me libérer déjà de l’ivraie qui m’habite.