texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

10/07/2024

Qu’est-ce que l’amour ?

 Mercredi 10 juillet 2024

Évangile selon saint Matthieu 10, 1-7

En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »

Prière

Père du ciel et de la terre, je m’ouvre devant toi. Tu es grand, tu es beau, tu es amour. Que ton Règne vienne, Père !

Demande

Que ton Règne vienne, Père !

Réflexion

  1. « Des ouvriers pour sa moisson » (Mt 9, 38)
    Le contexte du passage dans lequel le Christ appelle ses douze pour les envoyer dans le monde, c’est un Jésus qui « voyant les foules, (…) fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger, [et qui] dit (…) à ses disciples : La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9, 36-38) L’amour de Jésus s’engage. Il est créatif. Il cherche des moyens efficaces et à long terme pour pouvoir répondre aux besoins des autres.
    Dieu est saint, ce qui veut dire qu’il est tout-autre, séparé, sacré. Mais, en empruntant l’expression d’Isaïe, il est aussi le « Saint d’Israël » (Is 45, 11), ce qui est presque une contradiction de termes : il est séparé, mais il vit pour les autres. Et c’est de cette même façon que Jésus appelle ses disciples. Il les appelle vers lui, mais pour les envoyer vers les autres. Il les invite à être saints comme le Père est saint (cf. Lv 20, 26 ; cf. Mt 5, 44-48).
    Je laisse l’amour de Jésus rejoindre mon cœur. Je le remercie pour tous les chrétiens avant moi qui ont transmis la foi jusqu’à nos jours. Je me laisse interpeller par quelqu’un dans le besoin autour de moi. Je demande au Seigneur ce qu’il veut de moi dans cette situation. J’opte pour l’engagement plutôt que pour l’évasion.
  2. « Jésus (…) leur donna le pouvoir (…) »
    Bien qu’il soit Dieu et qu’il nous aime, en prenant notre humanité à 100 %, Jésus a accepté toutes les limites d’une personne humaine. Il voit les besoins des autres et il possède des pouvoirs, mais il accepte qu’il ne puisse pas tout faire par lui-même. Il accepte l’aide de ses disciples. Il ne garde pas le pouvoir pour lui et ne cherche pas à en avoir plus, car il accepte la pauvreté de ses ressources humaines. Il choisit de céder ses connaissances et ses pouvoirs (cf. Mt 10, 1). Ceux-ci n’effectueront pas le travail parfaitement ou, parfois, ils feront tout rater (cf. Mt 10, 4). L’amour de Jésus collabore au lieu de contrôler. Il veut devenir un seul corps avec ses disciples (cf. Col 3, 15).
    Je laisse la confiance de Jésus pénétrer mes pensées, malgré mes limites et mes défauts. Je laisse sa paix régner dans mon cœur (cf. Col 3, 15), malgré mes erreurs. Je lui confie les efforts des autres, même s’ils ne sont pas parfaits. Je veux partager mes connaissances et mon savoir-faire. J’opte pour la collaboration plutôt que pour le contrôle.
  3. « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. »
    Jésus n’est pas aveugle devant les indigences de « la maison d’Israël » et de l’Église. Il sait bien que ceux-là même qui ont été choisis comme « royaume sacerdotal » (Ex 19, 6 ; cf. 1P 2, 5. 9 ; cf. Ap 1, 6) pour faire le lien entre Dieu et les « nations païennes » sont souvent eux-mêmes des brebis perdues. Comment vont-ils bénir les autres, comme un prêtre doit bénir, s’ils ne se savent pas bénis ? Comment vont-ils offrir des sacrifices de réconciliation, comme le fait un prêtre, s’ils ne se savent pas pardonnés par Dieu ? Comment vont-ils proclamer que la Parole est bonne nouvelle, comme un prêtre, s’ils n’y croient pas eux-mêmes ? Aimer, c’est d’abord se laisser aimer.
    Il envoie donc ses disciples avec l’instruction : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. » Proclamez que le royaume dans lequel Dieu est Roi est proche. Proclamez qu’il est proche le royaume dans lequel le Père bénit, pardonne, et accomplit ses promesses.  Convertissez vos cœurs vers ce Roi et croyez à la bonne nouvelle que vous êtes bénis, pardonnés, exaucés (cf. Mc 1, 15). Convertissez-vous et croyez à l’amour de Dieu. Et alors, les brebis prendront soin de leurs agnelets. Elles iront vers les nations, pour quoi faire ? Pour témoigner de ce qu’il leur est arrivé (cf. Ac 1, 8), pour bénir, se sacrifier en union avec Jésus-Christ, pour accomplir les promesses de Dieu.
    Je laisse Jésus m’appeler une « brebis perdue de la maison d’Israël ». Je laisse Jésus, le « grand prêtre » (He 7, 26), me bénir, me réconcilier avec le Père, me promettre sa fidélité. Je choisis de témoigner des bienfaits de Dieu dans ma vie.

Dialogue avec le Christ

Jésus, merci pour ton règne d’amour ! Viens régner dans ma vie. Viens m’apprendre à m’engager auprès de mon prochain, à collaborer avec lui et à me savoir aimé, pour mieux aimer.

Résolution

À l’instant, je choisirai le moment où je poserai un des actes d’amour qui me sont venus à l’esprit au cours de la méditation.