texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

05/01/2025

Chercheurs de Dieu

 Dimanche 5 janvier 2024

Évangile selon saint Matthieu 2, 1-12

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Prière

Seigneur, je viens te prier, t’ouvrir mon cœur, te recevoir. Les mages étaient des chercheurs infatigables de la vérité, fais que moi aussi je puisse chercher ton visage.

Demande

Donne-moi un cœur qui te cherche.

Réflexion

  1. Les mages étaient des savants, des sages. Ils scrutaient l’univers avec émerveillement et essayaient d’en découvrir les lois. L’Antiquité foisonne de chercheurs, à la fois philosophes et scientifiques, qui s’interrogent sur le sens du monde. Nous sommes, nous aussi, des chercheurs et sommes appelés à nous émerveiller du monde, de la nature, de cette création si bien faite depuis l’araignée qui tisse sa toile jusqu’aux galaxies inexplorées.
    En cette fête de l’Épiphanie, le message est clair : Dieu se révèle aux chercheurs, aux curieux, à ceux qui s’interrogent et s´émerveillent. Les mages, tout en étant des savants qui comprenaient de nombreuses lois de l’univers, sont cependant restés ouverts à la nouveauté, à la surprise, à l’inconnu. Ils ne vivaient pas dans un système fermé, où tout semble avoir une explication. La fête de l’Épiphanie nous rappelle que le croyant vit dans un système ouvert : ce que nous ne savons pas de Dieu et de sa création est bien plus grand que ce que nous en comprenons.
  2. Les mages se sont mis en chemin, en suivant une étoile. Le croyant chemine. Il trouve son équilibre dans le mouvement. Certains soirs l’étoile brille, mais parfois, il y a des nuages et l’obscurité est plus dense. L’Épiphanie semble nous mettre en garde contre la tendance à nous croire bien installés parce que nous sommes catholiques. Nous sommes avant tout des chercheurs de Dieu, en chemin, avançant vers un Dieu qui nous échappe toujours. Plus nous nous approchons de Dieu, et plus nous avons l’intuition qu’il nous dépasse.
  3. À la fin de leur quête, les mages tombent sur un enfant nouveau-né, couché dans une mangeoire. Dieu brise leur concept de « roi ». Ils étaient venus chercher un roi, et ils trouvent Dieu. Ils rencontrent quelqu’un au-delà de leur imagination, ils comprennent que ce n’est pas un roi de plus. Les mages se prosternent devant le mystère d’un Dieu qui les dépasse. Dieu nous surprend par sa petitesse, sa simplicité. Comme il était présent dans la mangeoire pour les mages, il est présent pour nous dans l’Eucharistie, avec la même petitesse qui nous dérange.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, les mages t’ont cherché et t’ont trouvé. Ils ne sont pas restés enfermés dans leur science, pensant pouvoir expliquer le monde par leur seule intelligence. Ils ont mis leur connaissance au service d’une vérité qu’ils savaient plus grande qu’eux, conscients d’être toujours en recherche. Cette humilité leur a permis de te trouver, toi, le Dieu caché. Ouvre mon cœur à ta vérité, à tes goûts, à tes critères, à ta manière de voir les choses. Rends-moi humble pour me convertir chaque jour.

Résolution

Devant la crèche, je médite la grandeur et la splendeur de l’Enfant-Jésus et, comme les mages, je pose un acte d’humilité.