texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

08/01/2025

Le miracle des eaux

 Mercredi 8 janvier 2025

Évangile selon saint Marc 6, 45-52

Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci.

Prière

Jésus, ouvre les oreilles et les yeux de mon cœur pour que je t’entende et que je te voie maintenant, à travers mon temps de prière de ce jour.

Demande

Jésus, apprends-moi la confiance. Pour cela, que je sache reconnaître ta présence qui chasse toute crainte, tout préjugé, toute méfiance.

Réflexion

  1. Commençons par la fin. Les disciples ont « le cœur endurci », nous dit l’évangéliste. L’endurcissement du cœur est lié aux oreilles qui n’entendent pas et aux yeux qui ne voient pas. Cette précision nous dit au moins deux choses. D’abord que les disciples ne comprennent pas l’agir et les paroles de Jésus. Ils sont dépassés par ce rabbi qui vient de multiplier les pains et les poissons pour la foule, puis qui va les rejoindre en marchant sur les eaux. Deuxièmement, cela nous dit aussi que Jésus a la capacité de remédier à cet endurcissement. Jésus va les amener peu à peu à mieux le comprendre et à mieux le comprendre. C’est la grâce que nous lui demandons aussi aujourd’hui, dans notre méditation.
  2. Si Jésus souhaite rester seul avec cette foule, c’est qu’il la considère « comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Mc 6, 34). Il se veut et il se présente en réalité comme le seul et vrai pasteur de ces hommes et de ces femmes. On imagine Jésus prenant beaucoup de temps pour parler avec tous ceux qui s’approchaient, pour les consoler, pour les écouter, pour les encourager et enfin pour les renvoyer chez eux, en paix et les ayant auparavant nourris de pain, de poisson et de sa présence.
  3. Pendant ce temps, les disciples sont en mer, seuls, dans la barque. Jésus, qui les rejoint en marchant sur les eaux, ne relève pas d’abord d’un fait surnaturel, mais délivre un message théologique important sur l’identité de Jésus. Lequel ? Pour les Israélites, la mer évoque toujours la mort. N’oublions pas que le peuple avait pu, par l’action de Dieu, traverser la Mer Rouge à pieds secs. C’est dire qu’ils avaient littéralement traversé la mort, donc vaincu la mort. Le miracle que Dieu avait réalisé, voilà que Jésus le revit à son tour. Pour confirmer qu’il s’agit bien de plus et pour rassurer ses disciples, Jésus leur lance : « Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » Ce « c’est moi » ou « je suis » résonne aux oreilles des Juifs – que sont les disciples – comme le Nom même de Dieu : « Je suis ». Tel est le nom divin que Dieu avait révélé à Moïse précisément avant le grand miracle de la traversée de la mer. Cet épisode où Jésus marche sur les eaux, tout en empruntant l’expression « je suis », est une véritable théophanie. C’est bien la divinité de Jésus qui est révélée aux disciples. Et c’est bien cela qu’ils ont tant de mal à comprendre avec leur cœur endurci.

Dialogue avec le Christ

Jésus, que je sache moi aussi te reconnaître comme vrai Dieu et vrai homme. Pour méditer encore, je peux reprendre les paroles du chant et l’écouter : Notre Dieu s´est fait homme pour que l´homme soit Dieu, mystère inépuisable, fontaine du salut.

Résolution

Faire résonner en moi, tout au long de la journée, la phrase de Jésus : « Confiance ! C’est moi ! N’aie pas peur ! »