texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

04/11/2025

L’invitation divine de l’homme

 Mardi 4 novembre 2025

Évangile selon saint Luc 14, 15-24

En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître.
Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Prière

Seigneur, tu veux partager avec les hommes une relation d’amour profonde. Tu rencontres très souvent en guise de réponse une certaine froideur, voire une indifférence de notre part. Aide-moi, Seigneur, à prendre conscience de l’aventure incroyable à laquelle je suis invité et le bonheur infini qui m’attend.

Demande

Savoir reconnaître les invitations du Seigneur.

Réflexion

  1. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prend l’exemple d’une scène pour le moins curieuse pour illustrer une idée qu’il veut nous transmettre. Cette parabole, Jésus décide de la raconter de sa propre initiative. Il n’est pas en train de répondre à une question, comme bien souvent dans l’Évangile, mais il se permet un commentaire sur l’affirmation d’un des convives. La phrase de départ lancée lors de ce repas est : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
    Jésus aurait pu tout simplement acquiescer et passer à autre chose mais il se saisit de l’occasion pour nous offrir cette parabole. Ce n’est pas la première fois que Jésus nous propose une parabole sur le Royaume. C’est définitivement un de ses thèmes de prédilection. Chaque parabole nous apporte un élément différent qui nous permet de comprendre un peu mieux les réalités invisibles.
  2. Le premier élément que nous devons prendre en compte est justement l’importance de ne pas considérer ce passage évangélique de façon isolée. C’est l’une des paraboles du Royaume qui nous révèle certains aspects de Dieu et c’est en considérant tous les passages dans leur ensemble que nous pouvons nous faire une idée adéquate de la personne de Dieu le Père.
    Dans cette parabole, en effet, le maître de maison qui invite au dîner n’est pas vraiment représenté sous un aspect flatteur. Il manifeste un comportement assez douteux à deux doigts de l’obsession. Son insistance pour inviter des convives à sa table est assez troublante. Il ne force personne mais ses démarches pour pouvoir s’assurer de la compagnie frisent le ridicule.
  3. L’image donnée ici par le Christ n’est évidemment pas une représentation exhaustive de Dieu le Père, mais elle nous révèle simplement une de ses caractéristiques. Dieu est prêt à tout pour se faire proche de l’homme. Nous avons un Dieu qui se « plie en quatre » pour nous inviter à une profonde communion avec lui. Il a envoyé son Fils, qui s’est fait homme, qui est mort sur la croix pour nous, parce qu’il nous aime et qu’il veut nous faire entrer avec lui au festin de son Royaume.
    Pourtant, bien souvent, plutôt que de répondre à cette presque folie divine qui veut nous inonder d’amour, nous laissons bien souvent les choses ordinaires nous distraire et nous ignorons tous ce que Dieu veut accomplir pour nous.
    Le Christ nous montre des personnes trop préoccupées par les biens matériels de cette vie, qui risquent de passer à côté de l’invitation divine alors que celles qui souffrent et sont dans la peine sont mieux disposées pour voir Dieu agir dans leurs vies. 

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur ! Donne-moi la capacité de te voir agir dans ma vie et de ne pas manquer tes invitations à me rapprocher de toi. Que chaque succès et chaque échec soient de nouvelles occasions pour te rencontrer et te connaître davantage.

Résolution

Je prends conscience aujourd’hui d’un moment précis où Dieu m’invite à me rapprocher de lui.

03/11/2025

Les miracles eucharistiques sont-ils vrais ? Ce médecin dévoile la vérit...

Aimer gratuitement

 Lundi 3 novembre 2025

Évangile selon saint Luc 14, 12-14

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Prière

« Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux, à vous servir comme vous le méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures, à travailler sans chercher le repos, à nous dépenser, sans attendre d’autre récompense, que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté. »
(Prière scoute du P. Sevin)

Demande

Seigneur Jésus, aide-moi à aimer gratuitement.

Réflexion

  1. Nous venons de fêter la Toussaint et les fidèles défunts et nous continuons notre marche vers la solennité du Christ, Roi de l’univers, qui viendra clôturer l’année liturgique. L’Église nous invite à contempler les fins dernières, ces vérités qui concernent ce qui nous attend à la fin de notre existence sur terre, la mort, le ciel, l’enfer, etc.
    Dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Seigneur nous parle d’une action qui nous sera rendue à la résurrection des justes, notamment celle de faire le bien à ceux qui ne peuvent pas nous le rendre.
  2. Quel enseignement Jésus veut-il nous laisser par cette invitation ? Jésus nous rappelle que, par nature, l’amour est un acte gratuit. Si je ne fais le bien que lorsque cela me convient ou me rapporte quelque chose, l’amour que mon geste exprime perd de sa force et de sa pureté. Comme nous le dit si bien saint Paul dans son hymne à la charité dans sa Lettre aux Corinthiens, l’amour ne cherche jamais son intérêt. Suis-je capable de rendre un service ou répondre à un besoin de mon prochain sans calculer ce que cela me coûte ou pourrait me rapporter à long terme ?
  3. L’invitation du Seigneur à faire entrer les boiteux et les estropiés à notre table n’est pas seulement une exigence évangélique. Elle nous parle aussi du Cœur de Dieu. Dieu nous aime en dépit de notre pauvreté et de notre petitesse. Il est le premier à vouloir nous faire participer à son banquet. Sur terre, c’est le banquet de l’Eucharistie et, à la fin de notre existence, il nous invitera à celui du Règne des cieux. Le Seigneur nous aime d’un amour gratuit. Pour nous y préparer, il nous offre son pardon et sa miséricorde par les sacrements de son Église, notamment celui de la réconciliation. Est-ce que je me laisse transformer par le Seigneur ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je te rends grâce pour ton amour fidèle et inconditionnel. En dépit de ma pauvreté, de ma fragilité et de ma faiblesse, tu m’accueilles et tu m’aimes comme ton enfant. Enseigne-moi comment aimer sans calcul et gratuitement. Dilate mon cœur parfois égoïste et mesquin afin qu’il te ressemble chaque jour un peu plus.

Résolution

Je pose un acte de charité désintéressé envers quelqu’un, sans calcul ni sans chercher de reconnaissance

02/11/2025

Mange-t-on vraiment le corps du Christ ? La vérité sur l’Eucharistie

La béatitude éternelle

 Dimanche 2 novembre 2025

Évangile selon saint Jean 6, 37-40

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Tout ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Prière

Seigneur, en ce jour de commémoration de tous les fidèles défunts, je confie mon âme, les âmes de ma famille, les âmes de tous mes amis à ta divine miséricorde.

Demande

Seigneur, donne aux âmes des fidèles défunts qui me sont chers le repos éternel auprès de toi.

Réflexion

  1. L’Église nous invite en ce jour à prier pour les âmes des fidèles défunts et à méditer sur les fins dernières de notre existence. La réalité de la mort n’est pas facile à accepter pour nous. Elle suscite souvent en nous peur et tristesse. Mais pour nous, chrétiens, la mort n’est pas la fin de tout. Elle est un passage vers la vie éternelle qui nous attend et où nous avons l’espérance de pouvoir entrer dans la gloire de Dieu et jouir de son amour et de sa présence pour toute l’éternité. Nous sommes appelés aujourd’hui à alimenter cette espérance que le Seigneur nous offre. 
  2. Comment faire pour parvenir à cette béatitude éternelle auprès de Dieu ? Jésus nous montre le chemin dans l’Évangile d’aujourd’hui : « Tout ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. » Cheminer vers le ciel, c’est aller vers Jésus, c’est le chercher et le suivre grâce à notre foi.
    Il y a de multiples manières de le rencontrer dans notre quotidien, que ce soit par la prière ou la participation aux sacrements de l’Église, la lecture de la Parole de Dieu ou se mettre au service du Seigneur présent dans nos frères.
  3. Et si cela n’était pas suffisant pour nous rassurer que notre espérance n’est pas vaine, Jésus s’engage à nous aider : « Or, telle est la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. » Lorsque nous nous abandonnons dans les bras du Seigneur, personne ne pourra nous y arracher.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je suis conscient de ma faiblesse et de ma petitesse. Je ne peux pas arriver au ciel par mes propres forces. Ma justice est trop pauvre pour cela. Je suis un pécheur et j’ai besoin d’être sauvé par toi. Aide-moi par ta grâce à vivre une vie toujours plus détachée du mal. Aide-moi à cheminer vers toi dans ma vie quotidienne afin de parvenir un jour à la vie éternelle en ta présence.

Résolution

Me poser la question suivante : que me manque-t-il pour cheminer davantage vers Jésus aujourd’hui ?

01/11/2025

⛪ La France en crise ? Le cardinal Bustillo dit TOUT !

Le portrait de la sainteté

 Samedi 1er novembre 2025

Évangile selon saint Matthieu 5, 1-12a

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Prière

Seigneur, je viens passer un moment avec toi en ce jour de la Toussaint. J’emplis mon cœur de ta Parole, pour que je puisse commencer à vivre ici-bas le bonheur que tu nous promets pour l’éternité. Mon Dieu, j’espère en toi, j’ai confiance en toi.

Demande

Aide-moi, Seigneur, à mieux comprendre ce que tu attends de moi. Que ce temps de méditation, avec l’aide de tous les saints et plus particulièrement avec les personnes décédées de ma famille, me permette d’emprunter chaque jour davantage ce chemin de sainteté qui me mène à toi.

Réflexion

Chaque année, la fête de la Toussaint nous rassemble autour d’un mystère d’espérance et de communion : nous célébrons la multitude des saints connus et inconnus, ceux que l’Église a canonisés et ceux que Dieu seul connaît. La liturgie nous propose toujours cette lecture de l’Évangile des Béatitudes, ce discours inaugural de Jésus sur la montagne, qui trace un portrait inattendu de la sainteté. Être saint ne consiste pas à accomplir des exploits héroïques visibles aux yeux du monde, mais à laisser résonner en sa vie l’appel du Christ qui proclame « Heureux » ceux qui, aux yeux des hommes, paraissent pauvres, doux, persécutés, assoiffés de justice.

  1. La sainteté comme accueil de la pauvreté et de la fragilité
    La première béatitude, « Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des cieux est à eux », place le ton. Jésus déclare heureux non pas les puissants ni les performants, mais ceux qui reconnaissent leur dépendance radicale envers Dieu. La sainteté commence là : dans une pauvreté accueillie, dans une humilité consentie.
    Dans notre monde actuel, la réussite se mesure souvent à la richesse, au prestige, au pouvoir. Mais l’Évangile renverse cette logique : le Royaume appartient à ceux qui n’ont rien à revendiquer pour eux-mêmes. La pauvreté de cœur n’est pas l’idéalisation de la misère, mais l’ouverture confiante qui reconnaît : « Seigneur, sans toi je ne suis rien ».
    La Toussaint nous rappelle que tous les saints ont vécu cette pauvreté. Saint François d’Assise l’a embrassée littéralement dans la dépossession matérielle. Sainte Thérèse de Lisieux l’a vécue intérieurement en se reconnaissant « petite » devant Dieu. Mais au-delà de ces figures célèbres, la sainteté est habitée par une multitude anonyme de croyants qui, dans leur vie quotidienne, ont reconnu leur fragilité et l’ont confiée au Christ.
    Les saints ne sont pas des êtres parfaits : ils sont des pécheurs pardonnés. Leurs fragilités sont devenues lieu de grâce, car ils ont accepté de les offrir au Seigneur. Ainsi, la sainteté n’est pas inaccessible : elle se tisse dans l’ordinaire, là où nous consentons à être pauvres, là où nous laissons Dieu agir dans nos manques.
  2. La sainteté comme chemin de communion et de miséricorde
    Être saint, c’est apprendre à vivre en frères et sœurs, à poser des gestes de miséricorde qui reflètent le cœur même de Dieu. La miséricorde n’est pas une faiblesse, mais la force de celui qui choisit le pardon plutôt que la vengeance, la compassion plutôt que l’indifférence. Les saints sont ceux qui transforment leur entourage en portant la paix là où règne la division, en semant la douceur là où triomphe la violence.
    La fête de la Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à devenir ces « artisans de communion ». Les saints canonisés sont des « passeurs » de la lumière du Christ. Derrière eux se tient « une foule immense que nul ne pouvait dénombrer » (Ap 7, 9) : des parents qui ont donné leur vie pour leurs enfants, des malades qui ont offert leurs souffrances pour les autres, des anonymes qui ont travaillé humblement à répandre la bonté, chacun de nous qui s’efforce de vivre l’Évangile dans les plus petits actes de la vie.
    Dans les Béatitudes, Jésus souligne que le chemin de la sainteté passe souvent par la persécution ou l’incompréhension. « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute (…) à cause de moi. » La sainteté n’est pas applaudie par le monde ; elle dérange, car elle manifeste une autre logique que celle de la domination ou de la rivalité. Mais la communion des saints nous soutient dans cette épreuve : nous ne marchons pas seuls, nous faisons partie d’un peuple en marche vers Dieu.
  3. La sainteté comme promesse de joie et d’espérance universelle
    Enfin, les Béatitudes culminent dans une promesse de joie. Jésus n’annonce pas seulement des efforts à accomplir, il proclame déjà la béatitude : « Heureux ». La sainteté n’est pas une tristesse, ni un fardeau supplémentaire, mais une joie profonde qui naît de la certitude que Dieu est fidèle.
    Cette joie, pourtant, ne coïncide pas toujours avec le bonheur immédiat. Elle prend racine dans l’espérance : ceux qui pleurent seront consolés, ceux qui ont faim et soif de justice seront rassasiés. La Toussaint élève notre regard : la sainteté est accomplie pleinement dans la vie éternelle, où Dieu essuiera toute larme et où la joie sera sans fin.
    C’est pourquoi cette fête est une fête d’espérance. Elle ne nous enferme pas dans la nostalgie des saints du passé, mais elle nous ouvre un avenir. Nous sommes appelés, chacun, à entrer dans cette joie promise. La « grande foule en vêtements blancs » de l’Apocalypse n’est pas un tableau lointain : elle est notre destinée, notre vocation ultime (cf. Ap 7, 9).

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour ce temps béni avec toi et spécialement pour tout ce que j’ai entendu dans le secret de mon cœur.

Résolution

J’écris sur un morceau de papier trois mots précis, représentant trois vertus à travailler auxquelles j’ai pensé pendant cette méditation, pour que mon cœur se convertisse et me permette de goûter davantage au bonheur des Béatitudes.

31/10/2025

Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine aujourd'hui, par le Pèr...

Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?

 Vendredi 31 octobre 2025

Évangile selon saint Luc 14, 1-6

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse

Prière

Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance que tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.

Demande

Seigneur, guéris-moi de mon péché !

Réflexion

  1. « (…) et ces derniers l’observaient. »
    Jésus est un homme fort, solide, sans crainte du jugement des autres. Voilà que l’invite un chef des pharisiens : non pas pour lui demander un conseil, mais pour pouvoir le juger, le voir enfreindre le sabbat. Quelle traîtrise de la part du pharisien ! Mais Jésus le sait bien, il connaît le cœur des hommes. Et pourtant il accepte. Pourquoi ? Parce qu’il ne craint pas. Son cœur reste fermement ancré dans la volonté du Père. Il a une mission sur la terre, et il la remplira par amour pour le Père et pour nous. Quel qu’en soit le prix. Et c’est lui qui prend donc l’initiative et interroge les pharisiens.
    Quelle force et sûreté en Jésus : un homme d’une seule pièce. Demandons-nous : suis-je moi aussi un chrétien d’une seule pièce, un disciple ferme dans sa foi, même au milieu de non-croyants ? Ma force viendra, comme pour le Christ, de savoir que j’ai sur la terre, moi aussi, une mission.
  2. « Jésus le guérit et le laissa aller. »
    Il guérit l’homme malade, sans attendre la réponse des pharisiens. Parce que c’est sa mission : guérir les malades, annoncer aux pauvres le Royaume des cieux. Pourtant, ce que Jésus voudrait le plus guérir, c’est le cœur endurci des personnes présentes. Il connaît leur intérieur, voit leur fermeture d’esprit, et sait qu’elle les conduira au refus du salut, à la condamnation éternelle ! Dieu est amour et le cœur de Jésus brûle du désir de sauver aussi ces pharisiens. Il veut les rejoindre au fond de leur étroitesse. Voilà pourquoi il continue à les interroger : il essaie de leur montrer la vérité.
    Et pourtant les pharisiens gardent le silence. Parmi eux, il y a aujourd’hui tous ceux qui ferment les yeux sur la radicalité de l’Évangile, sur la misère morale, spirituelle et matérielle de leur prochain. Suis-je l’un d’eux ?
  3. Hydropiques et pharisiens
    La longue spiritualité chrétienne voit chez les hommes deux grands défauts dominants : la sensualité et l’orgueil. Faire passer son corps et son plaisir avant Dieu, ou faire prévaloir sur lui son propre « moi ».
    Cet Évangile nous présente également deux figures de malades. Le malade du corps (l’hydropique) et les malades de l’âme (les pharisiens). Les deux sont objet de l’amour infini de Dieu incarné en Jésus-Christ, qui veut les guérir et qui fera tout pour leur éviter la mort éternelle.
    Suis-je plutôt pharisien, imbu de moi-même et de mes opinions ? Ou bien hydropique, habitué à me concéder tous les plaisirs possibles aux dépens de mes proches. Dans tous les cas, je dois me confier pleinement en Jésus-Christ qui peut et veut me sauver, me guérir, si je m’ouvre à lui.

Dialogue avec le Christ

Ô mon Jésus, je te rends grâce de me regarder avec tant de bonté, de vouloir me guérir, me sauver, me libérer de mon orgueil et de ma sensualité. Que tu es grand dans ta bonté ! Ta force intérieure et ton immense amour m’attirent vers toi. Prends-moi auprès de toi, aide-moi, car je suis pécheur et mesquin. Jésus, mon Roi, je veux travailler à l’extension de ton Règne. Conquiers aujourd’hui un peu plus de mon cœur et de ma vie. Que ton Règne vienne à travers moi dans ma famille, au travail, partout !

Résolution

Je sens que le Seigneur me demande de lui offrir cet aspect de ma vie à la fin de ma prière ; aujourd’hui j’en demanderai la grâce au Seigneur : « Aide-moi à t’ouvrir cet aspect de ma vie, à te faire entrer dans cet endroit de mon cœur. »

30/10/2025

Cette femme sauvera le 21è siècle

Enraciné dans le Christ

Jeudi 30 octobre 2025 

Évangile selon saint Luc 13, 31-35

En ce jour-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Prière

Aujourd’hui, Jésus se retrouve dans une situation difficile. Les pharisiens l’interpellent, ils l’avertissent explicitement qu’il est menacé de mort et ils l’invitent à partir.
Regardons le Christ, regardons la scène, regardons ses réactions et écoutons ses réponses. Laissons-nous captiver par sa personnalité, par sa façon de réagir. Entrons dans son Cœur. Accompagnons-le dans sa mission.

Demande

Seigneur, aide-moi à prier, à entrer dans le silence et la contemplation. Esprit Saint, viens toi-même prier en moi. Esprit d’amour, enflamme mon cœur d’amour et transforme-moi. Fais que je sois de plus en plus enraciné dans le Christ, mon roc, ma joie.

Réflexion

  1. « Il me faut continuer ma route, aujourd’hui, demain (…) »
    Jésus reçoit des menaces de mort. On vient le prévenir. On lui demande de partir. Regardons-le. Écoutons-le. Il n’exprime aucune peur. Il n’accepte aucun chantage. Il continue sa route. Ce qu’il est venu faire, il va l’accomplir. Il parle avec autorité. Cette autorité qui dévoile les intentions hypocrites des pharisiens. Cette autorité avec laquelle il redit bien ce qu’il va réaliser aujourd’hui et demain. Cette autorité qui donne confiance, qui donne une pleine assurance. Il est Dieu, c’est lui le Sauveur.
  2. « Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants (…) »
    On peut écouter à travers ces mots le désir profond du Cœur du Christ : rassembler tous ses enfants. C’est le désir profond de tous les parents, du cœur d’une mère, du cœur d’un père. C’est le désir profond que le pape Léon a exprimé depuis le début de son pontificat : vivre dans l’unité, inviter tous les chrétiens, tous les hommes à chercher cette unité, dans la paix et dans l’amour.
    C’est comme une lamentation qui sort de la bouche du Christ. Une lamentation car nous sommes lents à comprendre, car nous sommes souvent durs ou aveuglés ; parfois égarés ou désespérés… Pourtant, lui est là, l’Amour qui marche au milieu de nous. Ouvre nos yeux et nos cœurs, Seigneur !
    Moi aussi, je me lamente parfois ; mais je veux tourner mon regard et mon cœur vers toi.
  3. « (…) vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
    Jésus connaît le jour où tous les hommes diront : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ceux qui le persécutent aujourd’hui le diront un jour aussi. Jésus est pleinement confiant. Il aime par-dessus tout. Il surpasse les pensées des pharisiens, les événements, il sait ce qu’il est venu faire pour nous et il embrasse totalement sa mission et le don de lui-même. Il ne répond pas aux pharisiens sur le même plan. Il leur promet qu’eux aussi verront mieux, qu’eux aussi trouveront Dieu et le reconnaîtront ; qu’eux aussi un jour, chanteront sa gloire : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci pour ton autorité, merci pour ta droiture et ta force, merci aussi pour ton espérance de nous voir tous réunis et pour ton infinie patience et ta bonté. Je mets toute ma confiance en toi. Je veux puiser ma force en toi. Enraciné en toi, je peux affronter toutes les réalités dans lesquelles je me trouve. Sois mon guide et ma force.

Résolution

Je m’appuie sur le Christ, je lui demande son aide en tout.