texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

12/04/2024

Chemin d’offrande

Vendredi 12 avril 2024 

Évangile selon saint Jean 6, 1-15

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

Prière

Jésus, je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ouvre-moi ton cœur, fais-moi voir et aimer comme toi. 

Demande

Seigneur, tu n’acceptes pas de faire du pain pour rassasier ta propre faim, et pourtant tu multiplies le pain lorsque tu vois des personnes affamées. Donne-moi un cœur comme le tien !

Réflexion

  1. Contexte
    Un détail se trouve au tout début de ces versets. L’évangéliste écrit : « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche » avant de continuer : « Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. »
    Qu’est-ce que la Pâque pour l’évangéliste ? Elle est un mémorial du rachat du peuple d’Israël de l’esclavage par le sacrifice d’un agneau immolé, et son sang apposé sur les montants et les linteaux des maisons (cf. Ex 12, 1-14). Le signe du sang de l’agneau épargne les juifs du passage de l’exterminateur. Lorsque saint Jean relate le moment de ce miracle, il dit que la multiplication des pains entre dans l’offrande de vie du Christ – sa Passion et sa Résurrection.
    Les gestes et les mots de quelqu’un qui sait qu’il approche de la mort sont réfléchis et précieux. Nous pouvons relire ce passage et contempler ce Jésus, qui se sait l’Agneau de Dieu, et qui lève les yeux pour voir la foule et s’offrir pour les rassasier.
    Qui es-tu, Seigneur, pour que tu viennes t’offrir à ma faim ?
  2. Une offrande de vie à partir d’un cœur offert
    Jésus connaissait la faim. L’Évangile de saint Luc nous dit qu’au début de sa vie publique, il a vécu un long jeûne : « (…) quand ce temps fut écoulé, il eut faim » (Lc 4, 2). Alors le diable le tente, et lui demande d’ordonner qu’une pierre devienne pain. Jésus répond « L’homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4, 4).
    Ici Jésus réalise le contraire, peut-être ? Mais, en regardant de près, ces deux situations se ressemblent : dans les deux cas, Jésus s’offre pour nous : dans le désert, il nous offre son expérience de faim et de la Parole de Dieu, et sur la montagne, il nous offre sa Parole, et en cela, il nous sauve de la faim.
    Jésus nous montre ainsi l’un des fruits de nos souffrances. Nos traversées de doute, de désespoir, de nuit, de douleur, offertes avec les siennes, peuvent devenir plus tard des occasions de comprendre les souffrances de mon prochain et de les soulager.
    Seigneur, quelle traversée du désert puis-je t’offrir dans ma vie ?   
  3. La Pâque était proche
    La Pâque de Jésus n’est pas une célébration solitaire, mais une fête qui réunit tous les chrétiens. De même, cette multiplication des pains n’est pas uniquement l’acte du Christ et d’un jeune garçon. Si cet enfant est venu avec des vivres, certainement d’autres dans la foule aussi. Jusque-là, ils n’osaient peut-être pas les ouvrir ou les partager. Une partie de cette multiplication des pains peut être due à la capacité d’offrande, par chacun, du petit peu qu’ils avaient avec eux.
    Jésus, en multipliant le pain, multiplie aussi notre générosité. Jésus, en s’offrant pour nous, nous ouvre un chemin d’offrande et nous unit au sien. Cet épisode est un passage de résurrection.

Dialogue avec le Christ

« J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » (Ps 26, 13-14)
Seigneur, j’espère en toi. Je te rends grâce d’avoir vécu pour moi, d’être mort pour moi, de ressusciter pour moi.

Résolution

Je te demande d’unir mon offrande de vie à toi aujourd’hui, dans ma modeste contribution à la multiplication des pains.