texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

13/04/2025

L’Enquête ULTIME sur un des plus grand Miracle de l’histoire - 100 Mirac...

Tout est accompli

 Dimanche 13 avril 2025

Évangile selon saint Luc 22, 14 à 23, 56

Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »

Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.

Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. » Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. » Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? » Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »

Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »

Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »

S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. » Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. » Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. » Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. » Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? » Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. » Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. » Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. » L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate.

On se mit alors à l’accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » Pilate l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.

À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux.

Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »

Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. » Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.

Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

Prière

Me voici, Seigneur, devant ton immense sacrifice pour nous racheter. Je veux comprendre et sentir la profondeur de ton amour. Aide-moi à éprouver une parcelle de la Passion qui t’embrase.

Demande

Seigneur, toi qui as souffert pour moi, ouvre mon cœur et mon esprit à l’amour que tu me donnes sans mesure ; toi qui as donné ta vie pour nous, enflamme nos âmes d’un feu ardent.

Réflexion

  1. « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
    Jésus avait hâte de manger cette Pâque avec ses disciples. Il avait hâte de leur donner son corps à manger et son sang à boire. Il avait hâte de leur affirmer qu’ils mangeraient à sa table dans son Royaume. Il savait que, pour cela, il devait souffrir. Mais, néanmoins, il avait hâte de leur faire ce don de lui-même. C’était le moment tant attendu, l’apothéose de sa raison d’être parmi eux. Même la souffrance anticipée n’affaiblissait pas ce désir profond de tout son être de se donner à eux, de se donner à nous.
    Comment est-ce que j’entretiens et fais grandir mon désir d’intimité avec toi, Jésus ? Apprends-nous à nous unir à toi, dans la chair et dans l’esprit, lors de la communion à ton corps et à ton sang ?
    Jésus, le « Fils de l’homme » annonce qu’il ne boira plus du fruit de la vigne, ne mangera plus de cette Pâque, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Il a hâte d’établir ce royaume, son Royaume, où ses disciples « boiront et mangeront avec lui à sa table ». Il est celui annoncé par les prophètes. Ce qui le concerne dans les Écritures va trouver son accomplissement, c’est-à-dire, sa résolution, son sommet, le but ultime de sa venue. Pour cela, il va se donner jusqu’à la dernière goutte de son sang. Alors tout sera accompli.
  2. « Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert (…) moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
    Avant de quitter ses disciples, Jésus leur rappelle leur mission : continuer à servir comme il a servi ; c’est le noyau de l’enseignement qu’il a partagé avec eux pendant trois ans. Il sait qu’ils auront peur lorsqu’il sera pris, mais il les raffermit à l’avance. Et il leur ordonne de continuer à donner son corps en mémoire de lui. Servez, leur dit-il, mais nourrissez-vous à la table de mon corps et de mon sang ; puis, affermissez vos frères et sœurs. Ensuite, vous me rejoindrez dans mon Royaume. Voilà ce qu’il avait hâte de leur dire.
    Je perds souvent de vue que servir, c’est te ressembler, Jésus. Encore une fois, Jésus, apprends-nous à servir comme toi, sans compter, sans chercher la reconnaissance, à nous donner entièrement.
  3. Devant le conseil suprême des juifs, Jésus déclare : « Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. » Et il confirme qu’il est le « Fils de Dieu »Sur la croix, il affirme :« Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »Et, au moment de sa mort, il déclare : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
    Jésus a pleinement accompli la volonté de son Père en se donnant entièrement par son enseignement, par le don de son corps et de son sang, par sa vie entièrement offerte pour nous. Il retourne vers son Père, au Paradis, dans la puissance de Dieu. Il est le Fils et a servi jusqu’au bout sa mission, celle de nous amener avec lui au Paradis, dans son Royaume.
    Il avait affirmé à ses disciples : « Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. » Il confirme, lors de la dernière heure de sa vie parmi nous, qu’il ouvre le Paradis, son Royaume, à ceux et celles qui le suivent. C’est la nouvelle Alliance établie entre Dieu et nous. Jésus, nous voulons être avec toi dans ton Royaume. Montre-nous le chemin. Apprends-nous à souffrir pour toi, avec toi, à tenir ta main dans nos souffrances. 

Dialogue avec le Christ

Père, ton Fils a intercédé pour nous. Avant de remettre son esprit entre tes mains, il t’a demandé de nous pardonner ; de nous pardonner de l’avoir rejeté, lui, ton Fils. Nous continuons à le rejeter. Nous continuons à refuser la voie qu’il nous trace pour nous rendre dans son Royaume avec toi, Père, avec lui, ton Fils, avec l’Esprit qui vous anime.
Pardonne-nous, Père. Aide-nous à avoir un cœur docile comme Marie, un cœur qui te cherche et qui t’est fidèle dans les épreuves et les tentations de ce monde. Saint-Esprit, donne-nous l’amour pour Jésus et pour le don qu’il nous fait de lui-même.

Résolution

Aujourd’hui je pardonne à quelqu’un qui te rejette, Seigneur, et je lui témoigne un surcroît d’amour.

12/04/2025

Des conseils pour bien se confesser - Un autre regard sur le sacrement d...

T’accompagner au pied de la croix

 Samedi 12 avril 2025

Évangile selon saint Jean 11, 45-57

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Prière

Seigneur, encore une fois aujourd’hui, je viens en ta présence. Je sais que tu veux me parler. Rends-moi docile à ta parole. Fais que je sache t’écouter, surtout en ce temps où nous nous préparons à vivre le moment central de l’année liturgique : la célébration de ta Passion et de ta Résurrection.

Demande

Seigneur, je voudrais t’accompagner en ces jours où tu as donné ta vie pour moi.

Réflexion

  1. Les chefs des prêtres et les pharisiens veulent tuer Jésus à cause de la résurrection de Lazare. Devant une si grande espérance pour le peuple d’Israël, on s’attendrait plutôt à une conversion de ses représentants. Cependant l’égoïsme aveuglent les cœurs. 
    N’est-ce pas aussi vrai dans notre vie ? Nous sommes parfois tellement pris par nos propres préoccupations, projets ou problèmes que nous restons indifférents à ce qui se passe autour de nous. Les joies et problèmes des autres nous importent bien peu si ce ne sont pas nos joies et nos problèmes. Et cette attitude peut nous toucher aussi en tant que chrétiens. Nous avons la foi et, même si nous sommes heureux de l’avoir, que les autres l’aient ou non ne nous préoccupe pas trop. Cependant lorsque quelqu’un découvre la foi, c’est-à-dire qu’il se rend compte qu’il est aimé par Dieu, c’est une vraie résurrection !
  2. Jésus gêne les chefs des prêtres et les pharisiens car il remet en question toute l’organisation du peuple d’Israël au sein duquel ils trouvaient leur sécurité. Dans le cheminement de la foi souvent Jésus « gêne ». Croire en la présence de Jésus, vivre les hauts et les bas de la vie quotidienne avec une profonde confiance en Dieu, respecter l’autre, l’aimer, le servir, vivre avec humilité et détachement… tout cela n’est pas toujours évident !
  3. Les chefs des prêtres et des pharisiens choisissent donc de tuer Jésus. C’est la solution qui semble la plus simple : lorsque Dieu dérange, on le tue. Certainement nous ne pouvons pas assassiner Dieu car il est éternel, mais quel meilleur moyen de tuer Dieu que de le tuer en son cœur ? Il y a tant de moyens : l’oublier, l’insulter, l’ignorer, faire du mal ou piétiner la dignité de ceux qu’il aime… Dieu continue à vivre, mais pas dans le cœur de l’homme qui a choisi de s’en séparer. On a l’impression de vivre sans contrainte mais en réalité, c’est l’enfer… 
    La semaine prochaine, nous célèbrerons la Passion et la Résurrection du Christ. Dieu s’est fait homme pour pouvoir souffrir ce déicide resté dans le cœur de l’homme sans pouvoir le tuer. Il accepte de subir l’égoïsme, l’indifférence et la haine de l’homme pour lui pardonner et le réconcilier avec lui.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je voudrais t’avoir toujours bien vivant dans mon cœur. Souvent ta présence me coûte, la vie de foi n’est pas quelque chose de naturel pour moi. C’est seulement avec ton aide que je peux progresser dans la vie surnaturelle. Que la Semaine Sainte soit l’occasion pour moi d’expérimenter un peu mieux l’amour dont tu m’as aimé. Qu’en te voyant sur la croix, je puisse aussi me rendre compte de la douleur que tu éprouves lorsque je m’éloigne de toi. Enfin aide-moi, Jésus, à faire connaître cet amour qui donne sens à la vie de chaque homme.

Résolution

Je vivrai la Semaine Sainte en assistant aux offices et en invitant ma famille ou mes amis à y participer.

11/04/2025

Comment se confesser ? TUTO CONFESSION + explications

Quand mensonge et vérité se rencontrent

Vendredi 11 avril 2025 

Évangile selon saint Jean 10, 31-42

En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui.

Prière

Ta passion s’approche, Seigneur. Aujourd’hui, vendredi de Carême, je voudrais écouter ton cœur, marcher avec toi jusqu’au bout. Ne me laisse pas me désister. Soutiens mon désir, Seigneur. Viens, Esprit Saint, viens prier en moi !
« Je t’aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! » (Ps 17, 2-3)

Demande

Libère-moi du mensonge, Seigneur !

Réflexion

  1. « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème (…) »
    Dans le dialogue entre Jésus et le groupe appelé « les Juifs », il y a un va-et-vient constant entre Jésus qui insiste sur les œuvres et les Juifs qui insistent sur les mots. Au début du passage, ces derniers prennent des pierres pour lapider Jésus parce qu’il venait de dire : « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 30). Oui, il est vrai que pour un Juif, c’était « offensif », comme on dirait aujourd’hui, d’utiliser ce langage car ils ne pouvaient imaginer un Dieu avec un visage humain.
    Mais le vrai problème n’était pas là. Le vrai problème était que ceux-ci ne se laissaient pas interpeller par les bonnes œuvres de Jésus, qui démontraient la justesse d’une telle affirmation. Un cœur pur voit partout de la pureté. Un cœur mensonger voit partout le mensonge. Un cœur reconnaissant voit partout des dons que l’on peut recevoir. Un cœur agressif voit partout des accusations. Ces « Juifs » ne pouvaient concevoir qu’une personne soit sans péché alors qu’ils la voyaient tout entière dans le blasphème, car eux, « tout entiers » dans l’accusation, se croyaient sans péché. Satan avait dit, « vous serez comme des dieux » (Gn 3, 5) et ils agissent ainsi, s’asseyant sur la chaise de juge qui appartient à Dieu.
    Le psaume 81 affirme : « Dans l’assemblée divine, Dieu préside ; entouré des dieux, il juge. « Combien de temps jugerez-vous sans justice, soutiendrez-vous la cause des impies ? Rendez justice au faible, à l’orphelin ; faites droit à l’indigent, au malheureux. (…) Mais non, sans savoir, sans comprendre, ils vont au milieu des ténèbres (…) Vous mourrez comme des hommes, comme les princes, tous, vous tomberez ! » » (Ps 81, 1-3.5.7)
  2. « Vous êtes des dieux »
    Et puis, oh surprise ! Au moment même où ces « Juifs » accusent Jésus du pire péché, celui-ci, parlant de lui-même, leur fait indirectement le compliment le plus incroyable, en se basant sur ce même psaume. Il leur dit : « Vous êtes des dieux ». Un Cœur divin voit partout la divinité. Quel mystère ! Ils n’ont pas besoin de vouloir être « comme des dieux » (Gn 3, 5), ils le sont ! Dans quel sens ?
    Dans le sens voulu par Dieu dans le psaume 81 cité par Jésus : « Je l’ai dit : Vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous ! » (Ps 81, 6) Par ces simples mots, le Seigneur les invite à changer leur regard sur eux-mêmes, sur lui, et sur tous ceux qui les entoure, le « malheureux » (Ps 81, 3), le « faible et le pauvre » (Ps 81, 4), et tous « ceux à qui la parole de Dieu s’adressait ». Ils n’ont pas besoin de fausseté pour se sentir supérieurs. Ils sont supérieurs ! Ils n’ont besoin que de la beauté de la vérité : ils ont toute la dignité des enfants de Dieu, et Jésus n’a accompli que de belles œuvres, et le Père est bon comme Jésus est bon, et il est UN avec le Père dans l’amour infini et divin ! « Et l’Écriture ne peut pas être abolie » ! Voilà comment Dieu juge. C’est pourquoi le psalmiste termine en disant : « Lève-toi, Dieu, juge la terre, car toutes les nations t’appartiennent. » (Ps 81, 8)

Dialogue avec le Christ

Jésus, toi que « Dieu a envoyé (…) dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 17), que ta vérité pénètre dans mon cœur ! Lorsque j’ai le goût de blâmer Dieu, de me débattre en accusant les autres, de voir la vie tout enveloppée de gris, de te séparer du Père comme si l’un était bon et l’autre trop dur, de mépriser qui que ce soit pour me sentir mieux – du plus saint au plus malheureux, les autres ou moi-même –, viens me donner ta Parole ! Viens me sauver du mensonge et viens rétablir ta vérité en moi, avec force et souveraineté ! Tu es « mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »

Résolution

Aujourd’hui, je regarderai les autres et moi-même comme Dieu les voit : des dieux, fils du Très-Haut, tous !

10/04/2025

COMMENT FAIRE L'EXAMEN DE CONSCIENCE?-Péchés graves et véniels.🙏✝

« Abraham votre père a exulté »

 Jeudi 10 avril 2025

Évangile selon saint Jean 8, 51-59

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort. » Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort.” Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur. Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. » Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.

Prière

Seigneur, fais de nous une éternelle offrande à la louange de ta gloire !

Demande

Seigneur Jésus, donne-nous de te contempler, toi qui es vraiment Dieu et vraiment homme, parfait en ta divinité et parfait en ton humanité. Viens te pencher, comme tu l’as fait mille fois au temps de tes jours terrestres, sur chacun de nous. Viens avec ta délicatesse et ta miséricorde imposer tes mains sur nos têtes et nous donner force et amour pour poursuivre notre route !

Réflexion

  1. « Abraham a exulté sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. »
    Quel est ce moment où Abraham a exulté de joie ? Est-ce le moment où Dieu lui a promis un fils et où il y a contemplé l’annonce de la venue du fils unique de Dieu, Jésus ? Est-ce le moment du sacrifice d’Isaac où lui fut révélé le mystère de notre rédemption par la croix ? Quoiqu’il en soit Abraham est notre père dans la foi et, dans ce passage, il est aussi un exemple de ce que doit être notre foi : une foi pleine de la joie d’avoir un tel Sauveur, remplie de la joie d’être sauvés. Nous pouvons dire avec Abraham et soutenus par l’Esprit Saint : « Dieu, rends-nous la joie d’être sauvés. » (Ps 51, 14)
  2. « Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort. »
    Avec Jésus, il faut s’habituer à changer de plan, à ne pas rester uniquement sur le plan charnel et corporel mais à passer sur le plan spirituel, à ne pas prendre les mots dans leur sens premier – terrestre – mais dans leur sens spirituel. Il est évident que, gardant ou non la Parole de Dieu, nous verrons la mort, notre corps y sera soumis : tous, nous mourrons. Mais, au sens spirituel, si nous gardons la Parole, notre âme ne verra pas la mort et vivra pour toujours.
    Les Juifs en répétant cette parole la modifie. Ils transforment le verbe « voir » en « goûter » et disent : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. » Comme s’ils étaient bien conscients que la mort de l’âme est causée par une tentation à laquelle on se laisse aller peu à peu, comme en la goûtant, si on ne garde pas fermement la parole.
  3. Devant la haine et l’agressivité des Juifs qui le traitent de démon, Jésus n’interrompt par sa prédication ; au contraire, il l’intensifie. Jésus est rarement plus clair, dans l’Évangile, sur sa divinité. « C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : ‘’Il est notre Dieu. ’’ » ; « Mais je le connais, et sa parole, je la garde. » ; « Avant qu’Abraham fût, moi, je SUIS. » Par cette affirmation, Jésus déclare qu’il est un être d’éternité : le passé et le présent s’unissent en lui. Il n’a pas de début, contrairement à nous qui avons un commencement dans le temps. Il est de toujours à toujours.

Dialogue avec le Christ

Jésus propose la vie éternelle aux Juifs et les voilà qui rétorquent : « Pour qui te prends-tu ? » Il leur dévoile son nom et sa divinité et « Alors, ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. » Combien de fois opposons-nous, Seigneur, à ta Parole et à tes grâces, nos cœurs de pierre ? Mais, je me souviens de ta promesse, Seigneur : « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. » (Ez 36, 26). Et je me réjouis en toi, mon sauveur, qui connais si bien le cœur de l’homme, de l’assurance que tu nous donnes, par ta puissance et ta miséricorde, de guérir nos cœurs et de les rendre enfin vraiment capables d’aimer !

Résolution

Dans un dialogue prochain que je dois avoir avec une personne agressive et fermée, je prends la résolution de faire preuve de patience et de douceur, comme le Christ.

09/04/2025

12 PÉCHÉS QUE TU DEVRAIS CONFESSER AVANT DE RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION

« La vérité vous rendra libres »

 Mercredi 9 avril 2025

Évangile selon saint Jean 8, 31-42

En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

Prière

Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.

Demande

Jésus, le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler.

Réflexion

  1. « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. »
    Jésus s’est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Il semble échanger les mots « parole » et « vérité ». Sa Parole est vérité, et la vérité est une parole qui résonne dans nos cœurs. Il souligne la relation entre le fait d’être considéré comme disciple, celui qui suit le Christ, et la fidélité à la Parole. Et au contraire, ceux qui ne suivent pas la Parole du Christ ne peuvent être appelés ses disciples. Ils vivent dans le mensonge et ne connaissent pas la vérité, celui qui est Parole.
    En prenant le temps de prier par cette lecture de la méditation du jour, nous manifestons clairement notre désir d’être disciple, de nous mettre à son école, d’ouvrir notre cœur à sa parole et de vivre en vérité.
  2. « (…) parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. »
    Jésus regrette que sa parole-vérité ne trouve pas d’écho dans la vie des pharisiens. Leur cœur est endurci et la vérité est filtrée par les mensonges qui les habitent. Il est si facile de se leurrer ! C’est ce qui est arrivé au roi Nabuchodonosor, dont parle la première lecture du jour. Il était furieux de voir Sidrac, Misac et Abdénago résister à ses ordres en refusant d’adorer ses idoles. Leur seule présence lui devint insupportable et il décida de s’en débarrasser en les faisant brûler dans la fournaise.
    Notre vie est souvent remplie de pensées ou de paroles qui nous font croire que nous sommes au-dessus des autres ou qui, au contraire, nous détruisent et nous dévalorisent, un peu comme si nous portions des lunettes qui filtrent la réalité selon nos propres critères et notre façon de voir les choses. Petit à petit, la vérité nous devient insupportable et nous préférons brûler dans la fournaise de ces mensonges tout ce qui nous demande de nous déplacer, ce qui nous dérange.
    Jésus nous invite à laisser sa Parole éclairer nos cœurs et faire la vérité en nous. Il veut démasquer les mensonges de notre vie, ces formes de pensée qui, à notre insu, empoisonnent nos relations à Dieu, aux autres et à nous-même. Jésus accuse les pharisiens de chercher à le tuer, ce qu’ils feront le Vendredi Saint essayant de se débarrasser de cette vérité qui les dérange. Pourrait-il aussi s’affliger de me voir « tuer » la présence de Dieu en moi et dans mes relations aux autres, par ces mensonges que j’alimente ?
  3. « La vérité vous rendra libres. »
    Faire la vérité en nous-mêmes, c’est surtout laisser le regard de Dieu, bienveillant et plein d’amour, illuminer notre vie et nous montrer ces mensonges qui nous aveuglent. Notre monde est assoiffé de paix, d’accueil, de bienveillance. Des propositions alléchantes comme les méditations de type oriental qui invitent à s’auto-suggérer silencieusement, en présence d’une « énergie », des mantras tels que « sois en paix, sois en sécurité, sois libre de tes souffrances, tu es aimé », témoignent de cette soif. Combien se perdent dans ce vide qu’ils essaient de créer en eux-mêmes pour entrer en contact avec cette « énergie » impersonnelle !
    Or, prier c’est se mettre à l’écoute de Quelqu’un, de celui qui est Parole, échange. La parole, elle, est personnelle. Elle s’adresse à moi. Elle vient m’habiter de sa douceur et sa chaleur. Elle est vérité qui, souvent comme l’épée à double tranchant, me dérange. Elle est aussi écoute qui me guérit et m’invite à aller plus loin.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu me parles au cœur et tu viens à ma rencontre aujourd’hui à travers ce temps de prière. Permets-moi de m’ouvrir à ta présence bienveillante et de te laisser illuminer les ombres de ma vie par ta Parole qui éclaire. Guéris-moi de mon orgueil et de mes peurs. Apprends-moi à me déplacer et à voir ma vie comme tu la vois.

Résolution

Me mettre en présence de Jésus, Parole de vérité, qui m’invite à laisser entrer sa lumière en moi pour démasquer un des mensonges de ma vie en l’appelant par son nom. Décider de faire un pas de plus pour convertir ma manière d’agir ou de penser, la rendant plus semblable à celle du Christ.

08/04/2025

Se préparer à la confession avec les Béatitudes

Le langage de la croix

 Mardi 8 avril 2025

Évangile selon saint Jean 8, 21-30

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

Prière

Seigneur, tu es descendu du ciel pour nous révéler l’amour du Père. Ce concept si simple dans les mots renferme un mystère très difficile à formuler dans le langage limité des êtres humains. Malgré mes limites, je veux pouvoir entrer chaque jour un peu plus dans cette connaissance de ton amour infini. Aide-moi à être patient et persévérant dans cette magnifique aventure de la découverte de ton amour.

Demande

Que je puisse comprendre le Christ dans son langage.

Réflexion

  1. En lisant l’Évangile d’aujourd’hui, nous pouvons nous poser une question assez légitime. Pourquoi Jésus ne faisait-il pas un effort pour être mieux compris par ses contemporains ? Dans plusieurs extraits des Évangiles, il semble que le Christ prenne presque un malin plaisir à parler dans un langage qui laisse son auditoire désemparé. Nous pouvons citer, par exemple, le chapitre 6 de l’Évangile de saint Jean, lorsqu’avec son discours sur le pain de vie, Jésus choque ceux qui l’écoutent et provoque un départ massif de ceux qui le suivent.
    La première réponse que nous pouvons fournir est tout simplement que Jésus n’est pas venu pour être populaire et ameuter les foules autour de lui. Ce n’était pas un « influenceur » qui comptait son nombre « d’abonnés ». Le message qu’il a apporté est un message pour les chrétiens de tous les âges et non pas seulement pour ses contemporains. Depuis des siècles, chaque verset de la Bible a été étudié et analysé. C’est le texte le plus étudié au monde et de très loin. Pourtant, encore aujourd’hui, nous pouvons affirmer que la richesse du texte biblique est loin d’être épuisée.
  2. Lorsque Jésus parle aux foules, il sait pertinemment que son message sera difficile à comprendre. Il parle du pain de vie avant d’instituer l’Eucharistie, il parle de porter sa croix et de le suivre avant son propre chemin de croix. Elles sont très nombreuses, les paroles qui prennent un sens nouveau après sa Passion, sa mort et sa Résurrection.
    Le verset d’aujourd’hui : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » prend un sens vraiment nouveau après que Jésus a été élevé sur la croix.
    Mais alors pourquoi Jésus utilise ces formules presqu’incompréhensibles pour ceux qui l’écoutent ? Tout simplement parce qu’elles sont vraies. Avant de nous apporter une doctrine à comprendre, Jésus est venu nous « apporter » lui-même. C’est lui le grand message de l’amour de Dieu. Notre vocation n’est pas de comprendre Dieu parfaitement. C’est impossible pour notre petit cerveau humain limité. Notre vocation est d’aimer Dieu et de lui faire confiance.
  3. Bien évidemment, nous devons chercher à comprendre du mieux possible et chaque jour un peu plus les grands mystères de notre foi. Mais la vie chrétienne est avant tout une aventure d’amour et de confiance avec la personne de Jésus-Christ. Mettre la dimension intellectuelle de notre vie spirituelle au premier plan est une erreur qui peut nous apporter beaucoup de frustration. Jésus n’est pas avant tout un messager. Il est lui-même le message d’amour du Père.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Je veux te connaître et te comprendre chaque jour un peu plus pour pouvoir t’aimer plus. Pourtant, ne laisse pas ton mystère infini et mon intellect limité me séparer de toi. J’ai confiance en toi et je t’aime, même lorsque je ne comprends pas tout.

Résolution

Confier une situation difficile au Seigneur en renouvelant ma confiance totale en lui.