texte défilant

CAR  DIEU  A  TELLEMENT  AIMÉ  LE  MONDE  QU'IL   A  DONNÉ  SON  FILS  UNIQUE,  AFIN   QUE   QUICONQUE  CROIT   EN  LUI  NE  SE  PERDE  PAS,  MAIS  OBTIENNE   LA   VIE   ÉTERNELLE.   (Jean 3, 16)

Un site pour avancer ensemble

sur le chemin de la foi

Bienvenue sur ce site internet où la paroisse saint Pierre saint Paul de la Vallée de l’Aisne vous accueille à cœur et à bras ouverts.


Ce cadre qui est le vôtre se veut une opportunité de découvertes, de rencontres et d’échanges en vue de mieux vivre cette fraternité chrétienne qui nous réunit en une même paroisse. 


Vous y trouverez des laïcs très engagés pour la mission, disposés à partager leur expérience de l’Amour de Dieu pour les Hommes, à vous écouter et à vous accompagner sur ce chemin de la foi.


Ce site se veut aussi être le prolongement de notre mission grâce à nos activités pastorales, afin que par tous les moyens, le Christ soit annoncé. 

Notre désir est d’aller vers toute personne désireuse de vivre l’expérience incommensurable de l’Amour du Christ.

Puissions-nous faire nôtre ce site afin de tirer le maximum de bien-être à travers les richesses de l’Évangile, la joie de la fraternité et le désir de prendre part à nos activités paroissiales.

Fraternellement,

Dieu vous bénisse !

Père Jean Alexis Aguma Asima 

29/03/2025

STE THERESE de LISIEUX - EXHUMATION archives

Il n'y avait que 30 personnes à son enterrement, mais ces écrites "Histoire d'une âme" ont été publiés dans le monde entier et ont eu un succès dépassant tout ce que l'on pouvait imaginer. Elle tenait sa promesse de passer son Ciel à faire du bien sur la terre, car de nombreux miracles ont été obtenus à ceux qui se confiaient à elle, dont Édith Piaf.

Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l’autre

 Samedi 29 mars 2025

Évangile selon saint Luc 18, 9-14

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Prière

Seigneur Jésus, comme les deux hommes de la parabole, je viens en ta présence pour prier ! Même si ma prière n’a pas lieu dans le Temple de Jérusalem, mais simplement dans le sanctuaire intérieur de mon cœur, je sais que tu m’écoutes. Je sais que tu veux me parler. Aide-moi à entendre ta voix, Seigneur ! Sainte Vierge Marie, apprends-moi à écouter humblement la voix de ton Fils !

Demande

Seigneur, montre-toi favorable au pécheur que je suis !

Réflexion

  1. Cette parabole est adressée à un public très particulier : ceux qui se croient justes. Le pharisien était sans doute quelqu’un de très bien, un homme intelligent, généreux, prêt à se sacrifier. Et pourtant, sa prière dans le Temple n’a pas été exaucée. Pour les auditeurs de Jésus, cette parabole devait rappeler l’histoire de Caïn et Abel. Caïn offrait au Seigneur les premiers fruits de sa récolte, il n’avait rien à se reprocher, il se croyait juste. Mais le Seigneur n’a pas regardé son offrande. Le pharisien me rappelle aussi le jeune homme riche que Jésus rencontrera un peu plus tard. Celui-ci respectait tous les commandements, il était bien conscient de sa vertu, il se croyait juste. Mais il n’aura pas le courage de suivre le Christ.
    Le pharisien, Caïn et le jeune homme riche se croyaient justes, mais c’est une justice qu’ils attribuaient à leurs propres mérites. Pour eux, Dieu était quelqu’un qui exigeait des sacrifices, un maître sévère à qui ils devaient prouver leur valeur. Est-ce que, moi aussi, je crois que ma justice dépend exclusivement de mes efforts ? Ou bien ai-je compris que la seule chose que le Seigneur désire, c’est que je lui montre mes mains vides et que je lui demande de m’aider ? Il désire me rendre juste, me sanctifier. Il n’attend qu’une seule chose : que je cesse de me croire le responsable ultime de ma perfection, et que je me laisse humblement modeler par lui.
  2. Le publicain, lui, ne pouvait pas se vanter des vertus du pharisien. En tant que collecteur d’impôts, il était non seulement un traître au service de l’occupant romain, mais aussi probablement un voleur qui profitait de son métier pour « s’en mettre plein les poches ». Ses péchés auraient pu l’isoler dans une croûte d’égoïsme, le rendre indifférent envers Dieu et les hommes. Mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Qu’est-ce qui a bien pu l’encourager à monter prier au Temple ? Eh bien, ce sont précisément ses péchés qui lui ont servi de tremplin pour monter vers Dieu. « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. » (Rm 5, 20). Il a pris conscience de son péché, c’est pourquoi il a pu reconnaître son besoin de miséricorde. Et le Seigneur n’attendait que cela pour le combler de la justice divine.
    À chaque fois que je participe à la sainte messe, je retrouve sur mes lèvres la prière du pharisien : « Seigneur, prends pitié ! » Le Seigneur n’attend pas que je lui montre mes vertus et mes efforts, qui seront toujours ridiculement petits à ses yeux. Ce qu’il attend, c’est que je lui montre ma misère et que je lui crie ma soif de miséricorde : « Kyrie, eleison ! » Alors, il pourra déverser sur moi les flots diluviens de son amour.
  3. Finalement, cette parabole offre aussi un résumé de l’histoire du salut. Le pharisien représente Adam, qui voulait être comme Dieu. Il ne voulait devoir son salut qu’à lui-même. En tant que fils d’Adam, j’ai hérité de cette méfiance envers Dieu, que je considère comme un obstacle à ma liberté. Je prétends me débrouiller moi-même, sans Dieu.
    Le publicain, lui, représente le Christ, le nouvel Adam, celui qui rétablit le pont que le péché originel avait rompu entre l’homme et Dieu. Le Christ s’est chargé de mes péchés, il a revêtu toute la misère humaine pour implorer à ma place la miséricorde du Père. Et sa prière a été exaucée. Il m’a obtenu le salut, la vraie justice dont parle la parabole. Il ne tient qu’à moi de l’accepter. Encore faut-il que je prenne conscience de mon besoin de miséricorde.

Dialogue avec le Christ

« Vivre d’amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
À chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’amour. »
(Sainte Thérèse de Lisieux)

Résolution

Aujourd’hui, pendant la sainte messe ou un autre moment de prière, j’implorerai humblement la miséricorde du Seigneur.

28/03/2025

Cœur de père

Le grand commandement de l’amour

 Vendredi 28 mars 2025

Évangile selon saint Marc 12, 28b-34

En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Prière

Mon Dieu, unique Seigneur de ma vie, je te rends grâce pour tant d’amour. C’est parce que je me sais tellement aimé de toi que je veux t’aimer à mon tour et transmettre cet amour à toutes les personnes qui m’entourent.

Demande

Seigneur, donne-moi la grâce aujourd’hui, dans mes actions de tous les jours, dans mes rencontres et mes décisions, de t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force.

Réflexion

  1. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et toute ta force. »
    Voici le premier des commandements, c’est aussi l’essentiel de notre vie, la clé de notre bonheur. Si nous nous demandons pourquoi Dieu nous a créés, nous savons que c’est pour nous aimer et pour que nous l’aimions. Notre plénitude se trouve dans l’amour. « À la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » écrivait saint Jean de la Croix.
  2. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
    Nous avons expérimenté l’amour infini de Dieu et nous souhaitons répondre à cet amour à notre tour en aimant notre prochain. Le Christ nous dit dans l’Évangile que tout ce que nous faisons pour l’un de ces petits, c’est pour lui. Mais quand il nous coûte de voir Dieu dans l’autre, quand nous sentons les limites de notre cœur, alors ouvrons-le à Dieu, afin que ce soit Dieu qui aime en nous. Cet effort de charité dans la compréhension, la patience, la lutte contre la critique et les jugements faciles « vaut mieux que toutes les offrandes et les sacrifices ».
  3. « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » répondit Jésus au scribe.
    Celui qui aime vit déjà un petit paradis sur terre et le fait vivre à tous ceux qu’il aime. C’est ce Royaume que le Christ est venu annoncer par ses paroles et ses gestes. Il nous enseigne ce commandement par sa propre vie. Il est passé sur terre en faisant le bien et sa mort a été le plus grand acte d’amour. Si nous voulons suivre le Christ, l’imiter, le chemin est tout simplement celui de l’amour.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu m’as enseigné qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, tu m’invites à t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces. Mon amour est tellement faible et inconstant, mais « Tu sais bien que je t’aime ! » Je te remercie pour cette capacité d’amour que tu as mise dans mon cœur, viens l’enflammer par ton Esprit pour qu’à travers moi tu puisses aimer toutes les personnes que je rencontre.

Résolution

Chercher les occasions de la journée pour manifester mon amour à Dieu et à mon prochain.

27/03/2025

JE VOUS SALUE SAINT JOSEPH. Jean-Claude GIANADDA

Être un chrétien authentique

 Jeudi 27 mars 2025

Évangile selon saint Luc 11, 14-23

En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration. Mais certains d’entre eux dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement, auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »

Prière

Ô mon Dieu, je crois en toi, parce que tu es la vérité même. Je crois que tu es le sens profond de ma vie. Donne-moi la grâce de la foi, de voir ta présence et ta providence en toute chose. J’espère en toi, j’espère en tes promesses, car je sais que tu es allé me préparer une place auprès de toi. Sois mon unique espérance, Seigneur.
Ô mon Dieu, je t’aime et je veux t’aimer par-dessus toute chose, bien que mon amour soit si faible et si inconstant. Augmente mon amour pour toi aujourd’hui. Esprit Saint, illumine tout mon être en cette oraison, pour écouter et suivre tes inspirations.

Demande

Seigneur, fais de moi un chrétien plus authentique !

Réflexion

  1. Certaines personnes accusent Jésus d’expulser les démons avec l’aide des démons. En bref, de ne faire du bien qu’en apparence lorsqu’en réalité il appartiendrait lui aussi au monde de Satan. Cette accusation, lorsque l’on voit tout ce qu’accomplit Jésus dans l’Évangile, ne tient évidemment pas… Pourquoi alors ces commentaires ? Pourquoi une mauvaise foi si évidente ? D’autres demandent un signe, alors que Jésus n’arrête pas de réaliser des miracles et vient de guérir un muet ! Ceux-là aussi paraissent incapables de voir avec sincérité les œuvres du Christ.
    En réalité, ils ne peuvent pas voir, parce qu’ils ne veulent pas voir. Ils ne veulent pas accepter, ils demandent toujours plus de signes, parce qu’au fond ils ont peur de ce qui arriverait s’ils reconnaissaient l’autorité de Jésus. Ils craignent de devoir changer de vie, affronter la vérité de la venue du Messie.
  2. Nous pouvons critiquer ces détracteurs de Jésus, mais ne sommes-nous pas aussi un peu pareils ? Pensons à ces excuses que je donne si souvent pour ne pas me lever tôt et prier, pour ignorer le mendiant qui me demande l’aumône, pour ne pas me réconcilier avec un frère ou une sœur, pour continuer à m’accorder ces petits plaisirs qui prennent la place de Dieu… Afin de ne pas nous résoudre à changer de vie, nous cherchons des justifications intérieures qui laissent notre conscience plus ou moins tranquille. Nous demandons des signes à Dieu pour nous engager dans la paroisse, pour prendre des responsabilités d’évangélisation, lorsque son commandement est si clair : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16, 15) Voilà notre façon de contourner le Christ, par peur des conséquences d’une vie plus radicale.
  3. L’homme fort qui garde le palais, dont parle Jésus à la fin de l’Évangile, nous pouvons ainsi le comprendre comme notre authenticité et notre sincérité. Celui qui cherche à vivre sa vie chrétienne en regardant Jésus sans préjugés, sans limites fixées à l’avance, voilà l’homme fort. Les pires souffrances et difficultés ne feront que le rapprocher du Christ. Cet homme est capable de changer d’opinion, de se laisser surprendre, convaincre par le Christ et ses intermédiaires humains.
    Au contraire, l’homme faible est celui qui laisse grandir des compromis en lui, qui accepte des justifications douteuses jusqu’à en être convaincu. Le jour de l’adversité, de la tentation, de la souffrance, tout cela volera en éclat. Parce qu’il n’a pas voulu regarder le Christ et le suivre en toute simplicité, il finira par le nier au nom d’autres intérêts.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui es présent dans ma vie, viens faire des miracles, viens agir ! Et donne-moi un regard de foi, qui sache être docile à ton action, aux inspirations de l’Esprit. Je renouvelle ma foi et ma disposition à te suivre partout où tu iras. Même si cela implique de renoncer à mes convictions, à mes désirs. Parce que je sais que toi seul es le bonheur de mon âme ; toi seul es le chemin véritable et la vérité complète.

Résolution

Aujourd’hui j’identifierai un aspect de ma vie où le Christ m’appelle à être plus cohérent, à prendre une décision. Et j’agirai en conséquence.

26/03/2025

Saint Joseph, l’homme juste, gardien du Rédempteur

Loi d’amour

 Mercredi 26 mars 2025

Évangile selon saint Matthieu 5, 17-19

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

Prière

Me voici, Seigneur. Je désire me mettre à ton écoute avec tout mon être, non seulement mon intelligence, mais aussi mon cœur car je sais que tu désires être avec moi et me conduire vers toi. 
« Moi, tous ceux que j’aime, je leur montre leurs fautes, et je les corrige. Eh bien, sois fervent et convertis-toi. Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 19-20)

Demande

Seigneur, aide-moi à me convertir, éclaire-moi sur ce qui me sépare de toi, fais grandir en moi le désir de t’aimer et de te suivre.

Réflexion

  1. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »  
    C’est à la suite du sermon sur la montagne, rythmé par les nombreux « heureux (…) » les pauvres de cœur, les persécutés, les artisans de paix…, que nous connaissons bien, que Jésus prononce cet enseignement sur la Loi. Il nous éclaire en nous expliquant, qu’il est ni révolutionnaire, ni anarchiste, opposé à toute loi, mais que la seule Loi qui doit compter à nos yeux est celle de la volonté de Dieu, pour laquelle il est venu dans le monde, et a partagé notre condition humaine. L’accomplissement de la loi, dans la bouche de Jésus, n’est pas seulement le respect à la lettre d’innombrables préceptes (613 chez les Juifs), mais l’accomplissement du cœur de cette Loi, l’amour de Dieu pour ses créatures. Et seul Jésus pourra accomplir, dans son humanité, cette loi d’amour.  
  2. « Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota (…) ne disparaîtra de la Loi (…) »
    Cette Loi d’amour de Dieu, traduite par la Loi qui nous est donnée de suivre, n’est là que pour nous conduire à une seule chose : la vie éternelle.
    Ai-je conscience que cette loi de Dieu, qui se traduit notamment par « la loi naturelle » (loi de la création), soit le seul chemin pour le bonheur éternel ? Est-ce que j’accepte d’être soumis aux lois de la création, ou bien mon désir parfois n’est-il pas de devenir « mon propre créateur » par les nouvelles technologies mises à mon service, par exemple ?
  3. Il nous suffit sans doute de revenir à cette clarification qu’a faite Jésus lui-même : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les prophètes. » (Mt 22, 37-40)

Dialogue avec le Christ

« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68) Donne-moi le désir et la force de vivre chaque jour davantage de cette loi d’amour que tu me donnes : amour envers toi, envers les autres et envers moi-même. Augmente en mon cœur le désir de la vie éternelle.

Résolution

Reprendre cette belle prière de saint Ignace : 
« Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi. 
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi défends-moi.
À ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu’avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il. »

25/03/2025

Les Miracles Eucharistiques dans l’Histoire [Ep 1/5 : Lanciano (750) ; B...

Obéissance et abandon

 Mardi 25 mars 2025

Évangile selon saint Luc 1, 26-38

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Prière

Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.
« Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : Voici, je viens. » (Ps 39, 7-8)

Demande

À l’image de Marie, aide-moi, Seigneur, à faire ta volonté chaque jour de ma vie.

Réflexion

  1. « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. »
    Le dialogue commence par une salutation qui bouleverse Marie : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » L’ange Gabriel, porteur d’un message divin, s’adresse à une jeune femme humble et discrète de Nazareth, éveillant en elle stupeur et questionnement. Cette peur est naturelle face à l’inattendu, mais l’ange lui offre une clé pour la dépasser : « Sois sans crainte. »
    Cette exhortation résonne profondément dans nos vies spirituelles. Dieu ne se manifeste pas dans l’intimidation, mais dans la paix et l’amour. Il rassure Marie, affirmant qu’elle a trouvé grâce auprès de lui. Ce message nous rappelle que, face à nos propres incertitudes et appels divins, nous sommes invités à accueillir l’assurance que Dieu nous soutient.
    Dans un monde marqué par le doute et l’instabilité, l’invitation de l’ange reste d’actualité : faire confiance à la bienveillance divine. Marie, bien que troublée, ne se détourne pas. Elle montre que, même dans la peur initiale, il est possible d’écouter et de croire en Dieu.
  2. « Rien n’est impossible à Dieu. »
    L’annonce que Marie concevra un fils, tout en restant vierge, dépasse l’entendement humain. L’ange Gabriel explique que ce sera l’œuvre de l’Esprit Saint, soulignant que rien n’est impossible à Dieu. Cette affirmation puissante met en lumière la souveraineté divine, capable de transcender les lois naturelles pour accomplir son dessein.
    Pour renforcer cette vérité, l’ange cite l’exemple d’Élisabeth, la parente âgée et stérile de Marie, qui attend un enfant par la grâce divine. Ce miracle tangible devient une preuve vivante que Dieu agit au-delà des limites humaines.
    Cette proclamation – « Rien n’est impossible à Dieu » – interpelle notre foi. Trop souvent, nous sommes tentés de douter face aux défis ou aux circonstances impossibles. Mais ce passage nous invite à renouveler notre confiance dans la capacité de Dieu à transformer nos vies. Ce que nous voyons comme des obstacles insurmontables peut devenir, entre ses mains, des occasions pour manifester sa gloire.
    Marie, bien qu’ébranlée, ne demande pas de garanties. Elle accepte que le plan divin dépasse sa compréhension, montrant une foi exemplaire. Cette foi en l’impossible devient un modèle pour nous : croire, même quand tout semble perdu ou irréalisable.
  3. « Je suis la servante du Seigneur (…) »
    Le cœur de ce récit réside dans la réponse de Marie : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Par ces mots, Marie offre une obéissance totale et libre à Dieu. Elle s’abandonne à son plan, sans conditions ni réserve.
    Ce « oui » de Marie, dit dans l’humilité et la confiance, marque un tournant dans l’histoire du salut. En se déclarant servante, elle s’inscrit dans une tradition de foi où les grands acteurs bibliques – Abraham, Moïse, Samuel – ont répondu à l’appel divin par leur disponibilité. Mais Marie va plus loin : son « oui » implique une acceptation profonde et personnelle, engageant tout son être.
    Dans nos vies, cette attitude nous invite à discerner et à répondre à l’appel de Dieu avec la même docilité. Être serviteur du Seigneur signifie renoncer à nos propres plans pour embrasser sa volonté, même quand elle paraît mystérieuse ou exigeante. Ce choix exige une foi active et une confiance inébranlable. Marie nous montre que la véritable grandeur spirituelle réside dans l’humilité et l’ouverture à l’action divine. Son « oui » devient ainsi une source d’inspiration pour nous-mêmes qui cherchons à vivre notre foi de manière authentique et généreuse.

Dialogue avec le Christ

Comme nous aimons cette fête de l’Annonciation, qui nous rappelle l’humilité et le don de Marie ! Donne-nous, Seigneur, la grâce que notre vie soit remplie de ce « oui » de Marie, qu’il résonne dans notre cœur chaque fois que nous ressentons ton appel à accomplir ta volonté.

Résolution

Je récite l’Angélus matin, midi et soir.

24/03/2025

La seule apparition de saint Joseph au monde (Cotignac)

Guérison et consolation

 Lundi 24 mars 2025

Évangile selon saint Luc 4, 24-30

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

Prière

Seigneur Jésus, je crois en toi. Viens en aide à ma pauvre foi. J’espère en toi. Fais croître en mon cœur le désir de toi. Je t’aime. Fais grandir mon cœur pour t’aimer chaque jour un peu plus et un peu mieux.

Demande

Seigneur Jésus, viens transformer mon cœur.

Réflexion

« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »

  1. Il nous est tous arrivé de vivre une situation où l’on est méprisé. C’est une expérience blessante et triste que nous aurions certainement préféré éviter. Peut-être cette blessure meurtrit-elle encore aujourd’hui notre cœur occasionnant la peur que cela puisse se reproduire ou même un complexe de faiblesse ou d’infériorité.
    Quoi qu’il en soit, nous avons la consolation de savoir que Jésus nous comprend car il a lui-même fait l’objet de mépris, en commençant par ceux de sa maison. Ces humiliations ne feront que s’amplifier au fil du temps et le mèneront à sa mort sur la croix. Et comme si cela ne suffisait pas, sa compassion va même jusqu’à accepter notre propre expérience de mépris. « Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. » (Lc 10, 16) Le Seigneur veut nous dire aujourd’hui : « Tu n’es pas seul. Je suis là tout près de toi et je t’aime ».
  2. « Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » 
    Le silence de Dieu peut parfois faire naître en nous un sentiment d’abandon. Pourquoi le Seigneur tarde-t-il à répondre à mon appel ? Pourquoi exauce-t-il la prière des autres et pas la mienne ? Jésus évoque l’expérience de son propre peuple qui, à plusieurs reprises, a ressenti ce silence de Dieu alors que des peuples étrangers faisaient l’objet de bénédictions. Naaman le Syrien était un général ennemi d’Israël et il fut guéri par le prophète Élisée alors qu’il y avait de nombreux lépreux en Israël.
    Après ce rejet des gens de Nazareth, le Seigneur semble insinuer que, parfois, notre tiédeur spirituelle et notre manque de foi peuvent en être la cause. Comment ai-je accueilli le Bon Dieu dans ma vie dernièrement ? Suis-je en état de grâce ? Ai-je besoin de me confesser ? Ai-je pris le temps de m’ouvrir à Dieu dans la prière ? Ai-je su accueillir fidèlement le don de Dieu dans la sainte Eucharistie le dimanche ? Suis-je assidu à la lecture et à l’écoute de sa Parole ? Est-ce que je vis les commandements de Dieu ? Le silence de Dieu n’est-il pas parfois dû à mon propre silence vis-à-vis de lui ?
  3. « À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. »
    Aucun d’entre nous n’aime qu’on lui fasse une remontrance. La foule refuse d’entendre cette invitation du Seigneur à convertir son cœur. Pourtant son intention n’était pas d’exprimer une quelconque frustration mais seulement de les aimer et de rechercher leur bien.
    Est-ce que je sais, moi aussi, accepter une correction avec humilité ? Est-ce que je sais corriger mon prochain avec respect et délicatesse sans réagir à une frustration personnelle ? Voilà un grand défi que Jésus me lance aujourd’hui. Seigneur, donne-moi la grâce d’y parvenir !

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, si j’ai fait l’objet d’un mépris, et en conséquence que je souffre d’une blessure ou d’une humiliation, donne-moi la grâce de l’unir à toi et de trouver en toi ma guérison et ma consolation. Si je passe par un moment de désolation spirituelle et que ton silence me pèse, aide-moi à accepter ta correction avec humilité et aide-moi à me convertir. Je veux m’ouvrir de nouveau à ta grâce et à ton amour. Si j’ai besoin de faire une démarche de correction fraternelle, donne-moi la grâce que je la fasse de façon constructive et par amour et non pour manifester ma frustration.

Résolution

Je choisis un des éléments de réflexion qui me concerne dans cette méditation et j’essaie de le mettre en pratique aujourd’hui en demandant l’aide du Seigneur.